La seule voie
Le groupe ADP (ex-Aéroports de
Paris), qui exploite les aéroports de Roissy et d’Orly, veut supprimer 700
postes et de baisser les rémunérations de 25 % en moyenne. De plus, un
nouveau plan de chômage partiel longue durée prolongerait le chômage partiel
actuel de deux ou trois ans.
Le PDG se
justifie en invoquant un trou financier du fait de la baisse du trafic aérien.
Mais, au même moment, le groupe ADP annonce n’avoir pas perdu d’argent au plus
fort de la crise et vouloir renouer avec les bénéfices dès l’année prochaine.
L’État,
actionnaire majoritaire de l’entreprise, a trouvé 100 milliards pour la
« relance » mais n’hésite pas à tailler dans les effectifs d’ADP car
son problème n’est en aucun cas l’emploi.
Face à
ces attaques, des rassemblements ont eu lieu plusieurs fois cet été, comptant à
chaque fois plus de monde. Début septembre, ce sont 300 travailleurs qui se
sont regroupés à Roissy, dans un contexte où la majorité n’est pas physiquement
au travail à l’aéroport.
Plusieurs
travailleurs ont pris la parole et ont tenu à affirmer qu’ils ne sont pas prêts
à se laisser manger à n’importe quelle sauce.
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