Il reste tous les autres...
Le général Gaïd Salah, chef
d'état-major algérien, est mort. Il avait fait toute sa carrière au sein de
l'armée, garante de la dictature du « système ». Il en avait gravi
tous les échelons, jusqu'à sa nomination à la tête de l’armée par Bouteflika en
2004.
Lors du
Hirak, le mouvement populaire contre la réélection de Bouteflika, il avait su
lâcher à temps le président sénile qu’il avait réussi à écarter afin d’éviter
que la contestation de la rue le submerge, lui et sa bande. Les manifestants
continuaient à réclamer son départ, notamment après la mascarade de l'élection
présidentielle du 12 décembre organisée par ses soins.
Mais si
ce pilier du régime disparait, il reste tous les autres, dont la population
algérienne réclame qu’ils dégagent.
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