En France aussi, la sécurité est sacrifiée
Viaduc de Gennevilliers, à Argenteuil
Après
l’effondrement du pont de Gênes, la ministre française des Transports Elisabeth
Borne a déclaré qu’une telle catastrophe ne pouvait se produire en France, que
les ponts étaient bien surveillés… Sauf qu’un rapport remis à ses services il y
a quelques semaines relève que, sur les 12 000 ponts que compte le réseau, un
tiers nécessite des reparations et que, dans 7 % des cas, il y a un risque
d’effondrement.
Une des causes de cette dégradation dangereuse est
connue depuis longtemps : pour pouvoir arroser le patronat de subventions et de
toutes sortes de cadeaux fiscaux, l’Etat n’a cessé de réduire le financement
des collectivités locales qui n’ont plus les moyens d’assurer correctement
l’entretien des routes et du réseau dont elles ont la charge.
Et quoi qu’en dise la ministre, le gouvernement
Macron a clairement l’intention de poursuivre cette politique criminelle qui
sacrifie la sécurité de la population.
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