L’édile applique en sens contraire
l’adage : « Circulez, il n’y a rien à voir »
Lorsque les habitants joignent les médias et aident
à mettre sur la place publique un problème qui ne demanderait qu’à ce que les
édiles mettent en place une solution de remplacement. Mais tant qu’ils n’y sont
pas obligés, cela ne semble pas être pour eux une préoccupation majeure !
Ci-dessous
l’article du quotidien Le Parisien-95 d’hier mardi.
« Argenteuil
: la rue sans bus plonge un quartier dans la galère
Marjorie Lenhardt |05 décembre 2016,
16h30|
Argenteuil, jeudi 1er décembre. En raison de travaux, le bus de la ligne 4 ne circule plus dans un sens,
rue du Perreux jusqu’au Prunet. Ce qui met en difficulté de nombreuses
personnes âgées et le pharmacien du quartier. LP/M.len
« C’est
catastrophique pour beaucoup de personnes âgées qui empruntent cette ligne de
bus ». Depuis le début du mois de novembre, les habitants du quartier des
Champioux empruntant la ligne 4 galèrent. La boulangère du quartier ne cesse
d’ailleurs d’en entendre parler. En raison de travaux de rénovation complète de
la chaussée et des trottoirs, le bus ne circule plus que dans un sens dans la
longue rue du Perreux sur près de 2 km jusqu’au Prunet. Et il ne circule plus
qu’une fois sur deux ou sur trois. Dans l’autre sens, vers la gare d’Houilles,
le bus ne circule simplement plus.
Cette situation
est d’autant plus gênante pour les habitants dépendants des transports publics
et éloignés du centre-ville qu’elle va durer jusqu’au mois de mars 2017, selon
le site de Transdev. Une déviation est proposée actuellement mais elle n’est
pas viable pour les habitants qui espèrent toujours une autre solution.
« Je marche
laborieusement avec une canne, j’ai un handicap. Sans bus, c’est compliqué, je
ne sors plus », grogne Murielle Renault, une retraitée de la Cité Emmaüs qui
attend que son fils l’emmène en voiture pour pouvoir faire ses courses. « Je
pense aussi aux collégiens de mon quartier qui doivent descendre à pied tous
les matins au collège Albert Camus presque dans le noir, ça fait une trotte et
leurs familles, souvent pas très riches, continuent de payer l’abonnement
Imagine R », ajoute-t-elle.
Le pharmacien
de la rue du Perreux s’inquiète aussi. Lui qui habituellement voit une centaine
de clients par jour, n’a pas vu âme qui vive en une matinée. « Les personnes
âgées et malades ne viennent pas à pied, c’est évident ». La semaine dernière
il est allé voir le maire pour se plaindre car il n’avait pas été prévenu des
travaux.
Georges Mothron
(LR), explique que ces travaux nécessaires ne se font forcément pas sans
désagrément. « Ils font les travaux, c’est bien, c’est nécessaire mais ils les
font à la pire période de l’année, en hiver, quand je fais habituellement plus
de la moitié de mon chiffre d’affaires », râle Hervé Guillon, le pharmacien qui
craint de devoir fermer son officine. Pour lui et Murielle, d’autres solutions
pourraient être trouvées, comme la mise en place de circulation en sens unique
ou alternée.
leparisien.fr »
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