Les services publics étranglés par le capital financier
La SNCF a annoncé la suppression
de 1400 postes en 2016, en ne remplaçant pas tous les départs en retraite. Cela
s’ajoute aux 1100 suppressions de 2015. Et ce chiffre ne tient pas compte des
suppressions de postes dans ses filiales, telle Newrest, sa filiale de
restauration dans les trains, qui prévoit de supprimer 130 emplois cette année.
Au total, la SNCF a supprimé 25 000 postes depuis 2003, et prévoit encore d’en
supprimer au moins 10 000 d’ici 2020. C’est autant d’emplois en moins donc plus
de chômeurs et moins d’entretien et de sécurité.
La
direction de la SNCF justifie ces coupes par la nécessité de rembourser sa
dette : plus de 36 milliards d’euros. Cette dette, ni les travailleurs de la
SNCF, ni les usagers du train ne l’ont contractée. Ce ne sont donc pas à eux de
payer le gavage des organismes financiers.
Ce
qui est vrai pour la SNCF l’est aussi pour les communes, elles aussi étranglées
par un gavage identique.
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