Echec électoral local et scrutin de liste : deux données sans guère de rapport

Une opinion largement contraire, et alors ?

Lors du second tour de ce dimanche, sur les 50 bureaux de vote de la commune, seulement cinq bureaux ont vu les partisans de la municipalité actuelle d’Argenteuil l’emporter, et parfois de très très peu.

         C’est une véritable fessée électorale que la municipalité a reçue à l’occasion de ces élections.

         La municipalité reconnaît sans vergogne que c’est la politique d’austérité qu’elle impose à la population et aux personnels qui explique cette déroute.

         Ce n’est pas pour autant qu’elle compte changer de politique.

         Pour qu’elle le fasse, il faudra effectivement la colère générale, seule capable de la contraindre.

Une veste, et alors ?

         Totalement désavoué à Argenteuil, cela n’a pas empêché l’adjoint-au maire en charge des finances d’être élu conseiller régional, suite à la victoire de V. Pécresse en Ile de France.

         Ce sont les mystères de cette sorte de démocratie, et en l’occurrence des scrutins de liste.

         Entre les électeurs et leurs soi-disant « représentants », il y a un espace infini que l’on ne pourra combler qu’en remplaçant de tels procédés par la démocratie directe, et en particulier par la révocabilité des élus à tout moment.