Jeudi matin à Argenteuil…
Ce jeudi
9 avril, à l’appel des organisations syndicales, le personnel de la Ville est
appelé faire grève et à se rassembler à 9 heures. Etre le plus nombreux en
grève, être le plus nombreux sur le parvis de la mairie, c’est la meilleure
réponse que nous puissions donner à la guerre menée depuis un an contre nous
par la municipalité, à ses « notes » au personnel, à ses propos
déplacés, aux mauvais coups à notre encontre. Elle mène l’offensive contre
nous. La riposte devra être à la hauteur des attaques.
Cela est
d’autant plus important que nous serons rejoints par nos camarades de
l’Agglomération confrontés aux conséquences désastreuses de la dissolution de
l’Agglo, décidée par cette même municipalité.
… et l’après-midi à Paris
L’après-midi,
nous devons également être nombreux à nous retrouver aux côtés d’autres travailleurs
lors de la manifestation parisienne.
Nos
adversaires locaux, d’Argenteuil et de Bezons se croient tout permis et forts
de l’ambiance créée par l’offensive
conjointe du patronat et du gouvernement contre les travailleurs à l’échelle du
pays.
Que
ceux-ci relèvent la tête partout, et cela nous aidera à relever la nôtre, ici,
à Argenteuil et à Bezons.
Virusnator
Selon le
maire, il y a trop d’absences pour maladie.
Armé d’un
trident et d’une peau de léopard, notre Poséidon veut terrasser virus et bacilles.
C’est
sans espoir. Ils sont les plus forts.
Quand
nous sommes malades, nous le sommes bel et bien, même si cela le rend malade.
Pas question de faire les frais
de leurs querelles
Devant
l’inquiétude pour leur avenir des agents de l’Agglo, son président va… écrire
une lettre au maire d’Argenteuil.
On craint
le pire. Leurs lettres vont-elles commencent à s’écharper dans la boîte à
lettres ?
En tout
cas, que le président et le maire règlent le problème qu’ils ont créé est tout
de même la moindre des choses.
Mieux vaut tard que jamais,
certes, mais…
Vendredi,
le président de l’Agglo a évoqué l’idée que tout le monde soit titularisé avant
la fin de l’année.
L’idée ne
lui vient que maintenant ? La question est pourtant posée depuis un an
maintenant. Bref, ça urge.
Miracle d’un jour, miracle
toujours
À la
veille des dernières élections, une ministre est venue dans le centre
commercial de la cité Joliot-Curie soutenir ses candidats.
Tout
était nickel. Même le centre commercial qui ne relève pas de l’Agglo était
propre comme un sous neuf.
Les
habitants ont droit au même service toute l’année. La condition : que les
effectifs de nettoyage soient tous les jours de la revue.
Inégalité de traitement pas saine
Pour ce
qui est des locaux et vestiaires de nettoyeurs dans les quartiers, cela laisse
parfois franchement à désirer. Il faut voir celui du Val-nord qui est
insalubre.
L’Hôtel
d’Agglo des bords de Seine, lui, par comparaison, brille de propreté. Ce qui
est possible là doit l’être partout.
Dur à avaler
Le
croissant du matin a été bienvenu. Pour le reste, nous avons disposé de bien
peu de chose pour nous nourrir durant la longue journée de présence dans les
bureaux de vote le 29 mars dernier. Le soir, c’était même, hormis pour les contrôleuses,
le néant.
Cela fait
un sacré contraste avec le traitement du soir des élus et de la haute
direction. L’offre du traiteur au 3ème ne devait pas être désagréable.
Bien sûr,
lorsque l’on perd, cela a dû néanmoins leur rester en travers la gorge.
Pour que tout le monde prenne son
pied
À
l’Agglo, le matériel donné aux agents laisse à désirer.
Question
chaussures de sécurité, on peut regarder avec envie du côté des pieds de
certains agents de maîtrise qui chaussent du Timberland professionnel.
Pas de jaloux,
ce qui est bon pour les uns doit l’être pour tous.
Petit marquis.
Alors
qu'il venait nous annoncer les réductions drastiques d'effectifs,
« Costkiller » a commencé son intervention en nous annonçant qu'il
était « content » d'être parmi nous.
Avec
tranchoir dans la poche, un amateur du marquis de Sade ?
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