Pour la municipalité : pas de quartier pour les Maisons de
quartier
S’attaquer au service public
municipal, c’est s’attaquer aux personnels. A l’inverse, s’attaquer aux agents
municipaux, c’est s’attaquer aux services offerts à la population. C’est pourtant
une nouvelle étape dans la direction de la remise en cause des services offerts
à la population que la municipalité d’Argenteuil s’engage actuellement, en
voulant réduire l’activité des Maisons de quartier qui existent dans les
différents quartiers de la Ville. Selon elle, le nombre de personnes affectées à ces Maisons serait limité à l'avenir à cinq maximum, un point c’est tout.
C’est
ce que la direction générale des services de la Ville a annoncé jeudi dernier aux
agents de ces Maisons de quartier qu’elle avait réunis.
Ces
structures sont pourtant au cœur de la vie de la Ville et aident à l’organisation
de nombreux services et activités.
C’est
avec émotion que de nombreux agents ont reçu cette annonce. Pour eux, outre le
risque de se retrouver dans un avenir professionnel incertain, cette annonce indique la
destruction de tout un travail accompli au service de la population.
Les
agents municipaux ne sont pas des pions. Et ces projets ne les concernent pas
seulement. C’est toute la vie des quartiers et donc de la population qui risque
demain, par cette orientation, d’en subir les conséquences désastreuses.
Aujourd’hui,
il y a l’émotion. Les agents en ont gros sur le cœur. Cette émotion doit déboucher demain sur la colère.
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