samedi 31 mai 2014

La défaite électorale du PS et le député d'Argenteuil-Bezons, créations de postes : loin du compte



Représentants du peuple ? Non, serviteurs politiques de la
 bourgeoisie

Comme après chaque défaite électorale, comme après les Municipales, le résultat des Européennes est l’occasion parmi les représentants du PS, de sortes d’examens de « conscience » ( !) hypocrites, larmoyants ou contrits. Celui du député d’Argenteuil-Bezons ne déroge pas à ce qui n’est qu’un exercice de style.
Un extrait : « (La gauche) ne s’adresse plus aux classes populaires. Elle a perdu sa légitimité auprès des classes moyennes. Elle ne dessine plus d’avenir à notre jeunesse. La gauche populaire que j’anime en a fait le constat dès novembre 2012 (voir ici le manifeste) ».
Ces échecs nous engagent… ».
Comme s’ils engageaient monsieur Doucet ! Ou, une nouvelle fois, à la manière de monsieur Hollande, dont les promesses n’engageaient, comme nous le disions bien avant avril 2012,  à rien.
Parlons-en de cette « gauche populaire » du PS dont Philippe Doucet est une des têtes. A l’annonce du dernier cadeau au patronat, le pacte dit de « responsabilité » de 50 milliards à prendre dans la poche des masses « populaires » et à donner au patronat, qu’a fait notre député PS ?
Alors que l’autre tête de son courant, son ami Baumel, lui s’abstenait, monsieur Doucet votait pour Valls lors de ce qui était une sorte de vote de confiance à celui-ci.. Non seulement il la votait, mais quelque jours auparavant, il avait pris l’initiative d’un texte de soutien à celui-ci.
Alors les résultats des Européennes « engagent » peut-être le député d’Argenteuil-Bezons, mais certainement pas du côté des masses populaires.

 

Créations de postes à l’Education nationale : loin du compte
 
Selon un rapport de la cour des comptes publié ces jours derniers, les créations de postes à l’Education nationale ont été bien moins nombreuses que prévu et annoncé.
         On nous avait dit, vous allez voir ce que vous allez voir, mais nous allons commencer à compenser les destructions massives d’emplois des cinq années Sarkozy qui a liquidé 80 000 postes de fonctionnaires de l’Education et qui ont eu des conséquences dramatiques pour l’éducation des élèves.
         Le bilan n’est même pas à la mesure des engagements pourtant limités du PS. Non seulement on est loin des 12 000 créations de postes dont on nous avait parlé en 2012, mais selon la Cour des comptes, « seuls 5 159 postes ont été créés dans l'éducation nationale, contre 8 781 prévus par la loi de finances ». Plus du tiers en moins de créations de postes.
         Alors que la hausse des effectifs globaux ne cesse de se poursuivre, il n’y a pas assez de postes d’enseignants, de secrétariat, de direction, d’éducation…
         Hausse des effectifs dans les classes, situation explosive dans certaines écoles comme on l’a vu dernièrement à la Croix-Duny où il  a fallu opérer un jeu de chaise musicale pour qu’il y ait une directrice. Rien d’étonnant, il manque des effectifs.

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