Représentants
du peuple ? Non, serviteurs politiques de la
bourgeoisie
Comme après chaque défaite
électorale, comme après les Municipales, le résultat des Européennes est l’occasion
parmi les représentants du PS, de sortes d’examens de « conscience »
( !) hypocrites, larmoyants ou contrits. Celui du député d’Argenteuil-Bezons
ne déroge pas à ce qui n’est qu’un exercice de style.
Un
extrait : « (La gauche) ne s’adresse plus aux classes populaires.
Elle a perdu sa légitimité auprès des classes moyennes. Elle ne dessine plus
d’avenir à notre jeunesse. La gauche populaire que j’anime en a fait le constat
dès novembre 2012 (voir ici le
manifeste) ».
Ces
échecs nous engagent… ».
Comme s’ils
engageaient monsieur Doucet ! Ou, une nouvelle fois, à la manière de
monsieur Hollande, dont les promesses n’engageaient, comme nous le disions bien
avant avril 2012, à rien.
Parlons-en
de cette « gauche populaire » du PS dont Philippe Doucet est une des
têtes. A l’annonce du dernier cadeau au patronat, le pacte dit de « responsabilité »
de 50 milliards à prendre dans la poche des masses « populaires » et
à donner au patronat, qu’a fait notre député PS ?
Alors
que l’autre tête de son courant, son ami Baumel, lui s’abstenait, monsieur
Doucet votait pour Valls lors de ce qui était une sorte de vote de confiance à
celui-ci.. Non seulement il la votait, mais quelque jours auparavant, il avait
pris l’initiative d’un texte de soutien à celui-ci.
Alors
les résultats des Européennes « engagent » peut-être le député d’Argenteuil-Bezons,
mais certainement pas du côté des masses populaires.
Selon un rapport de la cour des comptes publié ces jours derniers, les créations de postes à l’Education nationale ont été bien moins nombreuses que prévu et annoncé.
Créations de postes à l’Education nationale :
loin du compte
Selon un rapport de la cour des comptes publié ces jours derniers, les créations de postes à l’Education nationale ont été bien moins nombreuses que prévu et annoncé.
On nous avait dit, vous allez voir ce que vous allez voir,
mais nous allons commencer à compenser les destructions massives d’emplois des cinq
années Sarkozy qui a liquidé 80 000 postes de fonctionnaires de l’Education
et qui ont eu des conséquences dramatiques pour l’éducation des élèves.
Le bilan n’est même pas à la mesure des engagements pourtant
limités du PS. Non seulement on est loin des 12 000 créations de postes
dont on nous avait parlé en 2012, mais selon la Cour des comptes, « seuls
5 159 postes ont été créés dans l'éducation nationale, contre 8 781 prévus par
la loi de finances ». Plus du tiers en moins de créations de postes.
Alors que la hausse des effectifs globaux ne cesse de se
poursuivre, il n’y a pas assez de postes d’enseignants, de secrétariat, de
direction, d’éducation…
Hausse des effectifs dans les classes, situation explosive
dans certaines écoles comme on l’a vu dernièrement à la Croix-Duny où il a fallu opérer un jeu de chaise musicale pour
qu’il y ait une directrice. Rien d’étonnant, il manque des effectifs.
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