On
ne pourra pas reprocher à la droite locale d’écrire sur l’emploi comme elle le
fait dans la dernière livraison du Mag municipal. L’augmentation générale du chômage
à Argenteuil comme à l’échelle du pays est le fléau numéro un pour le monde du
travail.
Mais concrètement, l’a-t-on vu protester
contre la fermeture de l’usine de PSA-Aulnay qui touche un certain nombre d’habitants
d’Argenteuil ? Loin de là, ces messieurs ont dénoncé le vote d’une aide
aux salariés en difficulté qui se battaient pour leur emploi.
Et question aide à l’emploi, que faisaient
toujours les mêmes lorsqu’ils refusèrent pendant les années de leur mandat de
titulariser des centaines et des centaines de contractuels employés par la Ville ?
D’accord, c’est le passé, et du passé
faisons table rase. Alors parlons du présent.
Dans leur tribune, ces messieurs-emploi
évoquent la liquidation de la Mission
Intercommunale Jeunesse telle qu’elle était jusqu’alors. Eh
bien parlons-en de la MIJ.
Chacun à pu constater à la lecture de ce
blog par nos prises de positions que nous étions en total désaccord avec la
façon dont cette liquidation a été opéré.
Lorsque les élus Lutte Ouvrière ont été
sollicités sur la question, collectivement ou individuellement, ils y ont
répondu. Lorsqu’ils ont appris telle ou telle initiative prise par les
personnels, ils ont été présents. Lors de celles-ci, ils n’ont pas croisé ne
serait-ce que l’ombre d’un de ces édiles !
Mieux, cette MIJ était une structure
intercommunale dans laquelle des amis de nos « champions de l’emploi »
participaient à son Conseil d’Administration. Ces amis de cœur ont-ils protesté ?
Leurs amis argenteuillais les ont-ils mis en demeure de le faire en le faisant
savoir aux intéressés et à la population d’Argenteuil ? Nenni, mille fois
non !
Oui, l’emploi est la priorité du monde du
travail et de la société toute entière. Le chômage a des conséquences
dévastatrice, à Argenteuil comme ailleurs. Il faut interdire les licenciements.
Il faut des embauches massives, à commencer pour rétablir un fonctionnement
normal de nombre de services publics.
Voilà le programme des militants qui « se
battent pour l’emploi ». A mille lieux des discours démagogiques le temps
d’une tribune des uns et des autres.
1 commentaires:
Il faudrait changer de paradigme et de siècle par la même occasion ; l'emploi payé par des finances publiques ce n'est pas l'alpha et l'oméga de la lutte contre le chômage.
C'est vrai, les licenciements devraient être interdits, tout comme la souffrance et la mort.
NON aux licenciements, OUI à l'emploi ; c'est quoi comme discours? Je laisse au lecteur le soin de répondre.
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