vendredi 21 juin 2013

Flash ball : de l'opposition au gouvernement, une dangerosité diminuée ?

Lors d’une manifestation à Montreuil en juillet 2009, un cameraman perdait un œil. S’associant à un rassemblement de protestation, le Parti Socialiste, par la voix de son secrétaire national aux droits de l’homme publiait le communiqué suivant :

« Violence policière à Montreuil

Mercredi 8 juillet, alors qu’une cantine de rue et un rassemblement étaient organisés pour protester contre l’évacuation forcée de la clinique (squat investi par de nouveaux habitants et devenu lieu social et culturel du quartier) les forces de l’ordre ont violemment chargé les manifestants en utilisant à de nombreuses reprises des flash ball et en visant les manifestants à la tête. Parmi eux, plusieurs blessés, dont un cameraman qui a perdu l’usage d’un œil.

Le Parti socialiste demande que l’IGS, qui a été saisie, et la Commission nationale de déontologie de la sécurité puissent faire toute la lumière sur ce grave incident.
La dotation en flash ball de la police a été appuyée par l’argument que ces armes seraient non létales et leur usage rigoureusement encadré. Les faits démontrent qu’il n’en est rien. Ces flash ball sont utilisés de façon offensive en ignorant les principes supposés régler leurs interventions dont celui de « proportionnalité de la riposte », et ceci au risque d’occasionner des dégâts graves (tirs à bout portant, tirs à la tête).

Communiqué de Pouria Amirshahi,
Secrétaire national aux Droits de l’Homme, le 13.07.09. »


Ce n'est pas pour cet Argenteuil que nous luttons


0 commentaires:

Enregistrer un commentaire