Lors
d’une manifestation à Montreuil en juillet 2009, un cameraman perdait un œil. S’associant
à un rassemblement de protestation, le Parti Socialiste, par la voix de son
secrétaire national aux droits de l’homme publiait le communiqué suivant :
« Violence
policière à Montreuil
Mercredi 8 juillet, alors qu’une
cantine de rue et un rassemblement étaient organisés pour protester contre
l’évacuation forcée de la clinique (squat investi par de nouveaux habitants et
devenu lieu social et culturel du quartier) les forces de l’ordre ont
violemment chargé les manifestants en utilisant à de nombreuses reprises des
flash ball et en visant les manifestants à la tête. Parmi eux, plusieurs
blessés, dont un cameraman qui a perdu l’usage d’un œil.
Le Parti socialiste demande que l’IGS, qui a été saisie, et
La dotation en flash ball de la police a été appuyée par l’argument que ces armes seraient non létales et leur usage rigoureusement encadré. Les faits démontrent qu’il n’en est rien. Ces flash ball sont utilisés de façon offensive en ignorant les principes supposés régler leurs interventions dont celui de « proportionnalité de la riposte », et ceci au risque d’occasionner des dégâts graves (tirs à bout portant, tirs à la tête).
…
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