samedi 29 novembre 2014

"Education prioritaire" : en tout cas certainement pas dans les faits



« Education prioritaire » à des années-lumière d’une priorité à l’Education

Le gouvernement va annoncer prochainement un plan de relance de « l’Education prioritaire ».
         Pour résumer on garde les mêmes moyens, on secoue le tout, certains établissements sortent du dispositif, d’autres y rentrent, des « gagnants », des « perdants », cela s’appelle le « redéploiement des moyens » !
 
Pas question, pour le gouvernement, de diminuer les effectifs par classe en Éducation prioritaire, alors que cette diminution –c’est une évidence- à des conséquences positives. En revanche, pour les établissements éjectés de ce dispositif, les effectifs par classe vont augmenter, aggravant les conditions d’étude des élèves et de travail des personnels. C’est déjà le cas, ces dernières années dans les lycées d’Argenteuil encore, sur le papier, classés ZEP, pour peu de temps, car les lycées sont, pour le moment en tout cas, absents des dispositifs annoncés. Ces effectifs dépassent aujourd’hui allègrement les 30 élèves dans pratiquement toutes les classes.
Pourtant certains d’entre eux, les lycées professionnels notamment, accueillent le même public d’élèves que les collèges classés « Education prioritaire ». C’est en particulier le cas, entre autres, du lycée G Braque. Mais pour le gouvernement, un miracle semble s’opérer entre la troisième et la seconde, les difficultés auraient disparu !
La seule solution serait que tous les établissements, écoles, collèges et lycées du pays, disposent de conditions qui leur permettent d’assurer leur mission d’instruction et d’éducation.
En tout cas, il n’est pas question que les élèves et les personnels victimes de ce « redéploiement » le soient. Tous ceux qui percevaient un petit-petit supplément de salaire dû à leur travail en zone prioritaire doivent le garder, comme les bonifications qui leur permettaient d’envisager d’aller dans des zones d’enseignement plus « douces » au bout de quelques années.
Quant aux élèves, alors que les difficultés ne cessent d’augmenter à l’encontre des classes populaires, le gouvernement s’apprête à retirer les moyens à des écoles et établissements qui continuent pourtant à affronter les mêmes difficultés.
A l’initiative du syndicat de l’Education de la CGT-95, une réunion doit avoir lieu sur Argenteuil pour envisager la protestation nécessaire. Elèves, parents, personnels doivent y participer.

 

Le mardi 02 décembre à l’Espace Mandela à Argenteuil à 18 heures 30.

Argenteuil : démagogie, conte de noël



Pour les Travailleurs à Argenteuil, pour le Capital  à la chambre des députés comme ailleurs !

P. Doucet vient de faire distribuer un tract destiné plus particulièrement aux agents de la Ville, qui dénonce les attaques de son rival opérées contre le personnel depuis avril. La référence à un clientélisme qui ne date pas du printemps mise à part, une dénonciation qui sonne plutôt juste.
          Le député est donc solidaire des travailleurs à Argenteuil. Rien à voir avec son attitude à l'échelle du pays, lui qui file le train sans sourciller comme député à toutes les mesures anti-ouvrières et à toutes les déclarations pro-patronales de ses mentors, Hollande et Valls.


En vue, pas de conte de noël local à Argenteuil

Il y a quelques jours, cheminant par l’hôtel-de-ville, les décors de noël mis en place dans et hors de ce dernier nous avaient étonnés. Les colonnes du hall, serties de bleu UMP, rien de bien anormal. En revanche, les cônes du décor de noël de chaque côté des marches extérieures avaient de quoi surprendre : peints en rose nuance P.Doucet !
       Rêve d’œcuménisme, trêve des grands temps de noël, pour quelques semaines, par la juxtaposition des couleurs des frères ennemis, le miracle avait-il lieu, dans cette alliance des couleurs de la municipalité et de la CAAB réunies ?
         Oh déception, quand vendredi nous sommes à nouveau passés par le même chemin, ce rose des cônes qui nous avait tant étonné avait disparu, laissant la place à l'azur UMP !
         Nos impressions premières s’effondraient, la guerre des chefs ne connaîtrait ni trêve ni repos !

Dassault : un drôle de petit monde. Deux articles paru dans le bulletin Lutte Ouvrière de l'usine Dassault d'Argenteuil de cette quinzaine.



Les enfants du bon dieu

L'ensemble des médias, hormis le Figaro, s'est fait l'écho des confessions de Gerard Limat, « homme de confiance » et comptable de longue date de la famille Dassault. Selon ses dires, il livrait donc des sacs de billets de 100 euros dans le bureau des Champs Élysées, et pour quelques 53 millions d'euros entre 1995 et 2012.
Limat confesse qu'il croyait alimenter des œuvres caritatives, Il n'y a pas si longtemps Dassault plaidait, quant à lui, de sa générosité envers les habitants de Corbeil.
C'est certainement par modestie et désintéressement que Dassault souhaitait que sa générosité reste clandestine.

Sage comme une image

Gérard Limat appartient au Comité des sages chargé de surveiller la direction de la boite par les descendants de la famille Dassault.
On comprend pourquoi : ce monsieur a l'esprit large, il peut livrer des millions d'euros dans des sacs carrefour sans se poser de questions.
On ne sait pas s'il est sage mais c'est sûr, il est aux ordres.