La Réunion : une grève chez les bus STOI

 

Bus STOI – La Réunion. Conducteurs en grève

 Publié le 21/08/2024

Lundi 19 août, jour de reprise scolaire, des salariés de la Société de Transports de l’océan Indien (STOI), opérant principalement dans l’est de l’île, se sont mis en grève.

 

Ils réclament le paiement intégral de leurs heures travaillées, l’instauration d’un 13^e mois, des primes spécifiques pour le travail les jours fériés, le dimanche et les nuits, l’entretien et le renouvellement du parc de bus.

Cette entreprise appartient à la bien connue famille Carpaye dont le dirigeant continue à mener d’une main de fer sa société, même si une interdiction de gérer a été prononcée par le tribunal à son encontre en 2019 pour cause de « perte de la condition d’honorabilité » indispensable pour exercer la fonction de gestionnaire de transport. Les salariés sont au smic, certains depuis plus de vingt ans ! L’état des bus est déplorable, deux d’entre eux ont encore récemment pris feu sur la quatre-voies avec de nombreux passagers à bord qui n’ont eu la vie sauve que grâce aux bons réflexes des conducteurs qui les ont fait évacuer au plus vite.

Les pressions sont permanentes assorties de chantage au licenciement pour ceux qui réclament des augmentations de salaire.

Lundi soir, les grévistes ont voté la reconduction de la grève pour aller s’adresser aux conducteurs de bus de la STOI des gares de Saint- André et Saint-Denis, ainsi qu’aux usagers.

La grève ne s’est pas étendue malgré la sympathie manifestée par des conducteurs, notamment d’autres compagnies, et des voyageurs.

Cependant, après s’être réunis à nouveau l’après-midi du mardi 20, les grévistes décidaient de reconduire la grève avec pour objectif d’aller manifester mercredi 21 devant la Région, le principal financeur des transports en commun de La Réunion.

Les travailleurs ont le moral car ils décident collectivement et organisent la grève, résistants à toutes les tentatives d’intimidation.

                                               Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2925)

Argenteuil, aide médicale à la population de Gaza, une information d'Argenteuil Solidarité Palestine

 Bonjour,

L'association Argenteuil Solidarité Palestine, a continué en Juillet et Août, chaque dimanche, de récolter des fonds pour financer le PMRS  (Palestinian Medical Relief Society) de Gaza. Comme nous-mêmes, les gens qui fréquentent le marché se demandent quand s'arrêtera le massacre des populations palestiniennes à Gaza et en Cisjordanie, et font preuve d'une grande générosité pour les Gazaouis.

Dans le cadre de ses actions de solidarité internationale, le Secours Populaire Français a tissé un partenariat de soutien depuis 1979 avec le PMRS, ces liens permettent encore aujourd'hui de faire parvenir ces sommes d'argent à Gaza, 1100€ assurent le salaire d'un soignant, 900€ permettent d'équiper une ambulance comme une petite clinique ambulante de premiers soins. Argenteuil Solidarité Palestine fait parvenir les dons recueillis à Argenteuil, pour le PMRS depuis 2014, grâce au SPF 95.

Depuis le début de l'année 2024, en incluant le chèque de 15 000€ que nous remettrons dimanche, c'est 60 000 € de dons qui ont été recueillis et transmis.

Nous réitérerons  à l'occasion  de cette remise de chèque, à laquelle nous vous invitons à assister, 

l'exigence  d'un cessez-le feu immédiat et permanent.

 

 

Argenteuil, un local à rénover, tellement riche de possibilités

 

Cela rime avec Atrium, mais c’est dans le genre c’est mieux

 

 

Nous l’avons déjà évoqué, de grands travaux de transformation des locaux ont lieu depuis un mois à la Maison de Quartier du Centre-MJC d’Argenteuil.

         Apparemment pas très curieux les édiles et les responsables. Il est un lieu de ce bâtiment qui semble avoir échappé à leur volonté transformatrice, c’est l’auditorium de la MJC.

         C’est vrai qu’il est en sous-sol, et qu’il faut l’avoir fréquenté pour considérer que la rez-de-jardin n’est pas une cave !

         Avec un peu d’intérêt et d’attention, édiles et responsables se rendraient compte de l’énorme intérêt représenté par cet équipement. 70 places, une scène, la possibilité de projections cinématographiques, voilà de quoi intéresser bien des associations et les activités de la municipalité elle-même. Avec un coût très limité, la possibilité d’une très grande et très variée utilisation.

         Qu’on se le dise, mais la municipalité ne pourra plus dire qu’elle n’était pas au courant. DM

Budget : assurer la continuité de l’austérité, la politique du gouvernement "démissionnaire"

 Budget : assurer la continuité de l’austérité

Publié le 21/08/2024

Le budget 2025 doit normalement être examiné par l’Assemblée à partir du 1^er octobre. Habituellement, il est préparé en juin par le gouvernement, des lettres de cadrage définissant les plafonds de dépenses de chaque ministère sont envoyées mi-juillet.

 

 

Avec la dissolution et l’absence de nomination d’un gouvernement par Macron, c’est donc le gouvernement pourtant démissionnaire d’Attal qui vient de s’en charger. Soucieux de plaire à l’électorat le plus antiouvrier, Lemaire, ex-ministre des Finances, a dégainé le premier en préconisant un budget d’austérité : des économies de cinq milliards d’euros directement sur le dos des plus pauvres. Il a proposé ni plus ni moins que le gel de toutes les pensions de retraite de l’État et des prestations sociales comme les APL et l’allocation adulte handicapé, alors que les prix n’ont cessé d’augmenter. Attal, lui, n’a pas jugé utile de reprendre actuellement cette mesure provocante, mais il a proposé un budget égal à celui de l’an dernier, ce qui signifie aussi des dépenses de l’État qui baissent en valeur réelle en ne suivant pas la hausse des prix. Le prochain gouvernement pourra choisir l’une de ces propositions ou tout autre dispositif équivalent. Les ministres, mêmes déchus, continuent d’assurer le spectacle pendant que le transfert de richesse des travailleurs vers les possédants bat son plein.

Car derrière cette bouffonnerie, il y a ceux qui s’engraissent sur le budget : banquiers et fonds d’investissement sur le marché juteux de la dette, industriels de l’armement assurés des commandes inscrites dans la loi de programmation militaire et l’ensemble de la bourgeoisie qui touche cadeaux fiscaux et subventions sous les prétextes les plus variés. C’est ce qu’on appelle la « continuité de l’État ».

                                               Christian Bernac (Lutte ouvrière n°2925)

États-Unis, Kamala Harris: la machine à illusions

 

Leçon transatlantique

 

 

Des journalistes comparent l'enthousiasme de la Convention démocrate pour la candidature de , à celui qu'avait suscité la campagne d'Obama en 2008. Ils pourraient aussi rappeler qu’après son élection, les milieux populaires ont vu leurs conditions de vie s’aggraver et que leurs désillusions ont permis à Trump de se faire élire en 2016…

Il y a une leçon à tirer, valable ici aussi, en France : les travailleurs n’ont rien à attendre de tous les marchands d’illusions qui se disputent le droit de servir les intérêts de la bourgeoisie !