samedi 12 août 2023

Le blog Lutte ouvrière d’Argenteuil prend des vacances. Il en profite pour vous proposer de bonnes lectures (11) : La serpe, Philippe Jaenada, point Seuil

Prendre l’air, respirer, faire un break

Un peu d’espace

         Eh oui, il en a bien besoin. Une année active derrière nous. Une autre semblable, voire encore davantage nous espérons, cela signifierait que les combats avancent. Mais un petit temps de repos ne lui fera pas de mal. Reprise : le samedi 26 août au matin. Bien sûr, si des évènements de grande importance l’exigeait, il reprendrait ponctuellement son service. En attendant, chacun dispose de notre site à l’échelle du pays qui lui ne prend pas de vacances : lutte-ouvrière.org .

         Chaque jour néanmoins, vous trouverez sur lo argenteuil un conseil de mes très bonnes lectures de ces deux dernières années.

         Pour terminer, bonnes vacances à ceux qui filent vers l’ailleurs, courage et tranquillité aux autres qui restent at home. Et comme je le dis chaque jour sur Facebook, en le pensant vraiment, Salut et fraternité. Dominique

 

Les prochaines permanences prévues :

-Vendredi 25 août, de 17 h.15 à 18 heures 15.

-Vendredi 1er septembre, de 17 h.15 à 18 heures 15.

Toutes les semaines sauf le numéro du 18 août, l’hebdomadaire Lutte ouvrière sera en vente au Presse-papier.

 

La serpe, Philippe Jaenada, point Seuil, 2 tomes

 

 

Connaissez-vous Henri Girard ? Cela ne vous dit rien. C’est pourtant le nom véritable de Georges Arnaud, l’auteur du livre Le Salaire de la peur, d’où est tiré le non moins magnifique film d’Henri-Georges Clouzot. C’est le même homme qui 10 ans auparavant est passé à la postérité pour l’accusation d’un triple homicide (le père, la tante, la bonne) en octobre 1941 dans un château périgourdin. Coupable idéal ?

         Il était l’unique héritier du père et de la tante ! Avait dormi dans une aile du château et n’avait rien entendu la nuit des meurtres. Aucune effraction constatée, aucun mobile, aucun témoin, seule une serpe couverte de sang est retrouvée sur les lieux du crime. Fouillant dans les archives de ce fait divers diabolique, Philippe Jaenada nous livre une saga familiale savoureuse dont l’issue pourrait bien résoudre une énigme vieille de 75 ans !

 

vendredi 11 août 2023

Le blog Lutte ouvrière d’Argenteuil prend des vacances. Il en profite pour vous proposer de bonnes lectures (10) : Les 4 Hollandais, Somerset Maugham, Robert Laffont poche.

Prendre l’air, respirer, faire un break

 

Un peu d’espace

         Eh oui, il en a bien besoin. Une année active derrière nous. Une autre semblable, voire encore davantage nous espérons, cela signifierait que les combats avancent. Mais un petit temps de repos ne lui fera pas de mal. Reprise : le samedi 26 août au matin. Bien sûr, si des évènements de grande importance l’exigeait, il reprendrait ponctuellement son service. En attendant, chacun dispose de notre site à l’échelle du pays qui lui ne prend pas de vacances : lutte-ouvrière.org .

         Chaque jour néanmoins, vous trouverez sur lo argenteuil un conseil de mes très bonnes lectures de ces deux dernières années.

         Pour terminer, bonnes vacances à ceux qui filent vers l’ailleurs, courage et tranquillité aux autres qui restent at home. Et comme je le dis chaque jour sur Facebook, en le pensant vraiment, Salut et fraternité. Dominique

 

Les prochaines permanences prévues :

-Vendredi 25 août, de 17 h.15 à 18 heures 15.

-Vendredi 1er septembre, de 17 h.15 à 18 heures 15.

Toutes les semaines sauf le numéro du 18 août, l’hebdomadaire Lutte ouvrière sera en vente au Presse-papier.

 

Les 4 Hollandais, Somerset Maugham, Robert Laffont poche.

 


 

Une grande découverte cette année d’un auteur majeur du XXème siècle, Somerset Maugham. Il fait partie de ces grands écrivains qui régulièrement et à juste titre connaissent une sorte de Revival

         J’avais le souvenir d’un très beau Sortilège malais lu il y a 40 ans, et l’occasion faisant le larron dans un tas de livres j’ai lu Sur le fil du rasoir, puis cela m’ayant bien plu un gros pavé de nouvelles titré les 4 Hollandais paru chez Robert Laffont poche.

         Maughan fut un grand voyageur. Le Sud est asiatique y a une très grande place, et comme Zweig, c’est un auteur qui possède une grande finesse de jugement, à propos de son milieu, des expatriés dans le milieu des colonies britannique des années 1930.

 

jeudi 10 août 2023

Le blog Lutte ouvrière d’Argenteuil prend des vacances. Il en profite pour vous proposer de bonnes lectures (9) : Les enfants endormis, d’Anthony Passeron, aux éditions Globe

 

Prendre l’air, respirer, faire un break

 

Un peu d’espace

         Eh oui, il en a bien besoin. Une année active derrière nous. Une autre semblable, voire encore davantage nous espérons, cela signifierait que les combats avancent. Mais un petit temps de repos ne lui fera pas de mal. Reprise : le samedi 26 août au matin. Bien sûr, si des évènements de grande importance l’exigeait, il reprendrait ponctuellement son service. En attendant, chacun dispose de notre site à l’échelle du pays qui lui ne prend pas de vacances : lutte-ouvrière.org .

         Chaque jour néanmoins, vous trouverez sur lo argenteuil un conseil de mes très bonnes lectures de ces deux dernières années.

         Pour terminer, bonnes vacances à ceux qui filent vers l’ailleurs, courage et tranquillité aux autres qui restent at home. Et comme je le dis chaque jour sur Facebook, en le pensant vraiment, Salut et fraternité. Dominique

 

Les prochaines permanences prévues :

-Vendredi 25 août, de 17 h.15 à 18 heures 15.

-Vendredi 1er septembre, de 17 h.15 à 18 heures 15.

Toutes les semaines sauf le numéro du 18 août, l’hebdomadaire Lutte ouvrière sera en vente au Presse-papier.

 

Les enfants endormis, d’Anthony Passeron, aux éditions Globe

 


Ce récit a obtenu le prix Wepler Fondation La Poste. Il le mérite, et peut-être est-ce là bien le minimum. C’est un roman simple, mais touchera de près de très nombreux lecteurs.

         Simple comme la morsure qui abîme tous ceux que la drogue a massacré des proches voire eux-mêmes à un moment où à un autre de leur vie. Et l’une des plus effroyables addictions qui soit, l’héroïne.

         Car il s’agit en l’occurrence de vieux adolescents ordinaires dans un espace entre Nice et l’arrière-pays niçois, milieu de commerçant ou de petits entrepreneurs. Et l’enchaînement, la pente, la chute.

         Et nous ne sommes pas à n’importe quel moment que la vie bascule dans l’addiction. Nous sommes dans la décennie 1980, où un effroyable virus va remplir les cimetières, le Sida.

         Voilà le cœur du livre, et il en faut du cœur pour poursuivre.

         Un roman qui raconte le drame, la famille écrasée à jamais, mais aussi celui de ces enfants portant la maladie dans leur plus pure innocence.

         Un roman entrecoupé d’éléments racontant comment des scientifiques, mois après mois, vont progresser dans l’identification de la maladie nouvelle, dans le collectif mais aussi dans la concurrence, car quand il s’agit de santé publique, les trusts pharmaceutiques ne sont pas loin.

         Au final, ce n’est pas un récit gris. L’auteur raconte, c’est tout. Et l’on partage -certes de loin, le temps d’une lecture- la peine née de tout ce gâchis. À lire donc, pour réfléchir et pour nous donner des armes pour lutter contre toutes les addictions et aller vers les temps de la conscience et de la vraie liberté.