La grève,
arme des travailleurs
15 Mars 2023
Depuis le début du mouvement sur
les retraites, des millions de travailleurs ont participé au moins à une
manifestation, à un débrayage voire à une journée de grève.
Ils viennent du public comme du
privé, des grandes entreprises comme des plus petites, de Paris comme de la
province. Certains sont en CDI mais d’autres en CDD, en intérim ou en stage.
Pour beaucoup, c’est leur premier combat. Partout dans les ateliers et les
bureaux, les discussions se multiplient et partout les consciences sont en
train de changer. Pour tous, les retraites sont la goutte d’eau de trop, après
la flambée des prix et le gel des salaires.
Mais pour faire reculer le
gouvernement et le grand patronat, de nombreux travailleurs ressentent que les
journées d’action ne suffisent pas et qu’il faudrait passer à la vitesse
supérieure. Mais que faire ? Depuis le 7 mars, certains ont décidé de
continuer la grève, comme les éboueurs, les cheminots et les raffineurs. Aller
vers une grève dure et déterminée dans tous les secteurs serait la voie à
suivre. C’est même ce que craint le plus le grand patronat, au point que des
capitalistes, notamment à Stellantis et Continental, ont mis en chômage
technique un grand nombre de leurs usines le 7 mars, voire les jours qui ont
suivi.
Les travailleurs représentent en
effet une force colossale. Qu’ils soient de la métallurgie, du commerce, de la
pétrochimie, du nettoyage, des banques, des hôpitaux, des transports, qu’ils
soient ouvriers, employés, techniciens, ingénieurs, conducteurs,
informaticiens, caissières, secrétaires, aides-soignants, etc., ils sont à la
base du fonctionnement du moindre rouage de la société.
La force de la grève générale
n’est pas qu’elle bloque l’économie, c’est avant tout qu’elle bloque la machine
à faire du profit et qu’elle touche directement le grand patronat au
portefeuille, là où cela lui fait le plus mal. De plus, la grève libère les
travailleurs de leur poste de travail auxquels ils sont enchaînés physiquement
et même mentalement pendant toute la semaine. Elle leur donne le temps de
s’organiser, de discuter entre eux et de remettre en cause tout ce qui ne va
pas. Avec elle, tout devient possible !
Si la force du patronat est de
posséder les entreprises, la force des travailleurs est de les faire tourner.
Eux qui sont l’immense majorité deviennent 10 000 fois plus puissants que
l’infime minorité des capitalistes, quand ils se lancent tous ensemble dans le
combat et dans la grève.
Arnaud LOUVET
(Lutte ouvrière n°2850)
Les prochaines
permanences prévues.
-aujourd’hui jeudi
16 mars, de 18 h. à 18 h.30, centre commercial, terrasse du Val-Nord ;
-vendredi 17
mars, de 15 h.40 à 16 h.40, marché du Val-Nord ;
-et de de 17
h.15 à 18 h.15 au carrefour Babou ;
-samedi 18
mars, de 10 h. à 10 h.30 au marché des Coteaux,
-et de 11 h. à
midi au marché de la Colonie ;
-dimanche 19
mars, de 10 h.15 à 10 h.55, devant l’Intermarché du centre ;
Et de 11 h. à
midi, marché Héloïse ;
-lundi 20 mars,
de 18 à 19 heures, centre commercial des Raguenets, à Saint-Gratien ;
-mercredi 22
mars, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.
Achetez notre hebdomadaire Lutte
ouvrière (1,5 euro), et Lutte de classe (2,5 euros) n° 229 et dès demain la n°230 en vente :
-au
Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac du Val-Nord (le journal seulement) et
à la librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri (On y
trouve aussi la LDC)
Ils
peuvent aussi à Argenteuil et la région, joindre : MDommarie@aol.com