Les
mensonges du ministre
08 Mars 2023
Contrairement à ce qu’avaient
laissé entendre certains ministres, les 1 200 euros ne constitueraient pas une
pension « minimum » pour tous, mais seulement pour ceux ayant connu une
carrière complète au smic.
La mesure annoncée reposerait sur
une revalorisation d’au plus 100 euros du minimum contributif (Mico), qui ne
concerne que les pensions de base des salariés du privé partant à la retraite
sans décote. Rien à voir, donc, avec une retraite minimum de 1 200 euros
pour tous, et on comprend mieux pourquoi le nombre de personnes censées en
bénéficier a fondu au fil des jours.
Le ministre du Travail Dussopt
avait d’abord prétendu que sa mesure concernerait 250 000 retraités
actuels et 40 000 de plus chaque année. À l’Assemblée, les 40 000
annoncés la veille à la radio devenaient 40 000 en 2030... le ministre
parle désormais de 10 000 à 20 000 personnes concernées suivant les
générations.
Parmi les personnes concernées,
beaucoup ne gagneraient presque rien et certaines seraient même perdantes, du
fait du mode de calcul de certaines prestations sociales. D’après le ministère
de la Santé, huit allocataires sur dix du minimum vieillesse (l’ASPA) touchent
aussi une pension au minimum contributif : si ce dernier augmente, l’ASPA
diminuera d’autant... les retraités concernés n’auraient pas un sou de plus en
poche après la revalorisation, l’État ayant repris d’une main ce qu’il aura
donné de l’autre ! Pire encore, des retraités touchant à la fois l’ASPA et
les aides au logement (APL) verraient leurs revenus diminuer, une même
augmentation de la pension pouvant faire baisser à la fois l’ASPA et les APL.
Une pension de 1 200 euros
brut par mois ne permettrait pas aux retraités d’avoir une vie correcte en ces
temps de flambée des prix, mais même cette promesse se révèle n’être rien
d’autre qu’un tissu de mensonges.
Sacha Kami (Lutte ouvrière n°2849)
Les prochaines
permanences prévues.
-aujourd’hui jeudi
9 mars, de 11 heures 15 à 11 heures 45 au centre commercial de la cité
Joliot-Curie ;
-et de 18 h. à
18 h.30, centre commercial, terrasse du Val-Nord ;
-vendredi 10
mars, de 15 h.40 à 16 h.40, marché du Val-Nord (Sous réserve) ;
-et de de 17
h.15 à 18 h.15 au carrefour Babou ;
-samedi 11
mars, de 10 h. 40 à 11 h.40 au marché de la Colonie ;
-dimanche 12
mars, de 10 h.15 à 10 h.55, devant l’Intermarché du centre ;
Et de 11 h. à
midi, marché Héloïse ;
-lundi 13 mars,
de 18 à 19 heures, centre commercial des Raguenets, à Saint-Gratien ;
-mercredi 15
mars, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.
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