vendredi 3 mars 2023

Argenteuil, difficultés financières possibles de la municipalité, ce n’est ni aux habitants ni aux agents territoriaux de les subir davantage

 

Sans courage devant l’État, jouant au lion de peluche face aux agents territoriaux

 

 

Chacun se souvient du petit tour de Georges Mothron devant la préfecture de Cergy, il y a quelques semaines, pour dénoncer la situation financière des communes, la hausse des charges, et la diminution des abondements de l’État. Que ce dernier rogne sur les finances des communes tout en leur imposant des tâches supplémentaires est une réalité ancienne.

         Que la municipalité d’Argenteuil participe à une petite mise en scène à Cergy sur le sujet en guise de protestation n’est pas pour nous surprendre. Quant à ce qu’elle se préoccupe d’organiser une véritable protestation populaire, ce n’est pas son genre.

         En revanche, on peut craindre qu’elle fasse peser le problème sur les habitants eux-mêmes et les agents territoriaux. La masse salariale de ces derniers représente une fraction très importante du budget communal.

         Il y a de très nombreux agents sous-contrats à la Ville. Bien des postes ne sont également pas remplacés rendant la vie impossible aux agents en poste. Les pressions, les intimidations sont monnaie courante pour accroître… la production. C’est dans toutes ces directions que la municipalité peut encore accroître sa pression.

         En tout cas, pas question d’accepter les sacrifices de ce côté-là.

         Les enjeux des mobilisations actuelles ne sont pas seulement au niveau de la défense des retraites et du pouvoir d’achat. Des victoires sur ces terrains, et même ne serait-ce que la remontée de la combativité des travailleurs, sont les meilleures voies pour que la municipalité se dise : « du côté des agents territoriaux, attention, ça sent la poudre », et qu’elle hésite à allumer encore une plus grosse mèche. DM

TikTok, le gouvernement et le bourrage de crâne

 

Complètement tokés !

 

 

Après l'administration américaine, le gouvernement français s'apprêterait à interdire TikTok des téléphones des fonctionnaires au motif que cette application de vidéos, d'origine chinoise, très utilisée par les jeunes, présenterait une menace pour la sécurité des données personnelles.

         Un comble quand on connaît les pratiques en la matière des services secrets occidentaux et celles des Gafam, qui aspirent les données de milliards d'utilisateurs en permanence ! Le protectionnisme et la préparation des esprits à une guerre à venir suintent de cette campagne.

         Halte au bourrage de crâne !

jeudi 2 mars 2023

7 mars : amplifier la lutte pour faire reculer Macron et le Medef. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière n°2848 à paraître

 

7 mars : amplifier la lutte pour faire reculer Macron et le Medef

01 Mars 2023

Trois semaines après la dernière manifestation contre le report à 64 ans de l’âge de départ à la retraite, l’intersyndicale appelle à faire du 7 mars « une journée morte dans les entreprises, les administrations, les services, les commerces, les lieux d’études, les transports » et « à participer massivement aux manifestations ».

 

C’est bien dans la rue, par les manifestations, et plus encore dans les entreprises, par la grève, que les travailleurs peuvent faire ravaler leur projet à Borne et Macron. Malgré un rejet massif parmi toutes les catégories de travailleurs, rejet qui augmente chaque fois qu’un ministre ouvre la bouche, le gouvernement peut trouver une majorité de parlementaires pour faire adopter sa loi. À défaut, il dispose de l’article 49-3. Même les minuscules concessions sur les longues carrières, imposées par les députés, ont disparu du texte soumis aux sénateurs. Il n’y a rien à attendre du côté du Parlement.

La force des travailleurs est qu’ils font fonctionner toute l’économie. S’ils se mettent massivement en grève, ils arrêtent la machine à profits de la bourgeoisie. Et c’est bien les capitalistes qu’il faut viser pour faire reculer Macron, simple exécutant de leurs exigences. Roux de Bézieux, président du Medef, l’a dit sans fard sur CNews : « Les politiques doivent prendre des décisions qui ne sont pas populaires. » Et de préciser : « Cette réforme est douloureuse mais indispensable. » Douloureuse, elle l’est pour les salariés qui devront s’user deux ans de plus au travail ou finir leur vie active au chômage ou en invalidité ; indispensable, elle l’est pour augmenter la part de richesses qui revient aux capitalistes.

Cette réforme n’a pas d’autres raisons d’être. Elle est d’autant plus insupportable qu’elle s’ajoute à la flambée de tous les prix. À l’angoisse de ne plus pouvoir payer les factures, se chauffer correctement, se déplacer quand on veut et même d’être obligé de se restreindre sur la nourriture, s’ajoute le cauchemar de se faire exploiter jusqu’à la tombe. Pendant ce temps, les grandes entreprises annoncent les unes après les autres des records historiques pour leurs profits. Les bénéfices en hausse pour les capitalistes, les sacrifices multiples pour les travailleurs sont les deux bouts du même bâton. Eh bien ce bâton, les travailleurs doivent le briser pour défendre leur droit à l’existence !

Sur Cnews, Roux de Bézieux s’est dit plus préoc- cupé des grèves pour des augmentations, en cours un peu partout dans le pays à l’occasion des négociations annuelles obligatoires sur les salaires dans les entreprises du privé, que des grèves pour les retraites. Son inquiétude confirme qu’il faut présenter l’addition au grand patronat : cela inclut les retraites, les salaires, la précarité, l’emploi. Macron et les patrons ne céderont que si la grève part dans quelques secteurs et menace de s’étendre à toutes les entreprises.

Contrairement à l’intersyndicale interprofessionnelle, plusieurs fédérations syndicales, à la SNCF, dans l’énergie, la chimie, les ports et docks, appellent d’ores et déjà à une grève reconductible à partir du 7 mars. Sans s’arrêter aux petits calculs des divers chefs syndicaux, tous les travailleurs conscients, dans tous les secteurs, doivent s’appuyer sur le succès prévisible de la journée du 7 mars pour convaincre leurs collègues de travail qu’il est nécessaire d’engager le combat. Il devra être placé sous le contrôle des travailleurs eux-mêmes et devra s’élargir à l’ensemble de leurs revendications, à commencer par les salaires. Il sera difficile car les capitalistes, qui s’affrontent dans une guerre économique acharnée, ne lâcheront rien facilement. Mais, s’ils la déploient sans réserve, la force collective des travailleurs est immense.

                                                 Xavier LACHAU (Lutte ouvrière n°2848)

 

Les prochaines permanences prévues. (sous réserve)

-aujourd’hui jeudi 2 mars, de 11 heures à 11 heures 45 centre commercial de la cité Joliot-Curie ;

-et de 18 h. à 18 h.30, centre commercial, terrasse du Val-Nord ;

-vendredi 3 mars, de 15 h.40 à 16 h.40, marché du Val-Nord ;

-et de de 17 h.15 à 18 h.15 au carrefour Babou ;

-samedi 4 mars, de 10 h. à 10 h.30 marché des Coteaux ;

-de 10 heures à midi, devant Monoprix ;

-de 10 h.15 à midi, devant Auchan, au Val-Sud ;

-de 10 heures 15 à midi, carrefour Babou ;

-de 10 h.30 à midi, centre commercial de La cité Joliot-Curie ;

-et de 11 h. à midi, marché de la Colonie ;

-dimanche 5 mars, de 10 h.15 à 10 h.55, devant l’Intermarché du centre ;

Et de 11 h. à midi, marché Héloïse ;

-lundi 6 mars, de 18 à 19 heures, centre commercial des Raguenets, à Saint-Gratien ;

-mercredi 8 mars, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,5 euro), et Lutte de classe (2,5 euros) n° 230 qui vient de paraître en vente :

           -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac du Val-Nord (le journal seulement) et à la librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri (On y trouve aussi la LDC) 

Le samedi 11 mars 2023

Banquet fraternel 2023 des Amis de Lutte ouvrière à Argenteuil

Réservez vos places dès maintenant

17 euros et 8 pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans

Pour nous joindre : MDommarie@aol.com