Prix
alimentaires : de nouvelles augmentations prévues
11 Janvier 2023
« Panier » France Info, «
chariot-type » du Monde : toutes les enquêtes sur les produits de
consommation courante en grande distribution aboutissent à une hausse d’environ
15 % en un an, notamment pour l’alimentaire.
Les prix de toute une série de
produits ont augmenté de 25 %, voire plus : huile de tournesol, riz
basmati, sucre en poudre, farine, steak haché surgelé, boîte de thon... Les
produits premiers prix connaissent les hausses les plus fortes, suivis par les
marques distributeurs. Les classes populaires sont ainsi prises au piège,
contraintes à se rabattre de plus en plus sur ces premiers prix, même si
ceux-ci augmentent encore plus vite que les autres.
Concernant l’alimentaire, tout
laisse penser que la hausse n’est pas près de s’arrêter : des spécialistes
évoquent une nouvelle augmentation à deux chiffres en 2023, après les
négociations entre producteurs, industriels et distributeurs qui se concluront
dans les prochaines semaines. Comme les fournisseurs d’électricité, les industriels
de l’agroalimentaire veulent faire passer des hausses en série à l’occasion des
nouveaux contrats. Par exemple, le leader français de la volaille, LDC,
réclamerait + 10 % sur le prix du poulet, après les + 35 % obtenus
depuis mi-2021.
Un député macroniste
s’apprêterait d’ailleurs à déposer un projet de loi obligeant, en cas d’absence
d’accord, la grande distribution à accepter le prix proposé par les
industriels, ce qui suscite la colère de Michel-Édouard Leclerc. Le
milliardaire, filou notoire habitué des médias et de l’autopromotion, est
d’autant plus disposé à jouer le défenseur des consommateurs qu’il ne compte
pas du tout prendre sur ses profits ou sur sa fortune pour amortir les hausses
de prix.
Les industriels et les gros
agriculteurs répondent d’ailleurs aux distributeurs que ceux-ci avaient
jusque-là réussi à faire pencher la balance en leur faveur. La loi actuelle
leur permet en effet, en cas de désaccord, d’imposer aux industriels le
maintien des prix antérieurs.
La clique des industriels comme
celle des distributeurs n’ont que leurs profits dans le viseur. Les
travailleurs auront de toute façon à défendre leur pouvoir d’achat face aux
diktats de ces requins, notamment en imposant que les salaires augmentent et
suivent l’évolution des prix.
Sacha
Kami (Lutte ouvrière n°2841)
Abandon du projet Macron-Borne contre les
retraites : ceux qui sont déjà décidés d’agir vont devoir parler entre
eux. D’ores et déjà, une assemblée générale de grévistes aura lieu
Jeudi 19
janvier à 9 heures
Espace
Nelson Mandela
L’après-midi,
la manifestation parisienne est prévue de la place de la République pour se
diriger vers Nation en passant par la place de la Bastille. Départ annoncé à 14
heures.
Les prochaines
permanences Lutte ouvrière prévues :
-demain mardi
17 janvier, de 18 à 19 heures, centre commercial des Raguenets, à
Saint-Gratien ;
-mercredi 18
janvier, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.
Achetez notre hebdomadaire Lutte
ouvrière (1,5 euro), et Lutte de classe (2,5 euros) n° 228 en vente :
-au
Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac du Val-Nord (le journal
seulement) et à la librairie « Le presse papier », avenue
Gabriel Péri (On y trouve aussi la LDC)
Le samedi 11 mars 2023
Banquet fraternel 2023 des Amis de Lutte
ouvrière à Argenteuil
Réservez vos places dès maintenant
17 euros et 8 pour les enfants accompagnés de
moins de 14 ans
Pour nous joindre :
MDommarie@aol.com