Contre
cette société de plus en plus folle, votez Lutte ouvrière !
30 mai 2022
Supporters bloqués pendant des
heures, aspergés de gaz lacrymogènes et molestés par la police… la finale de la
Ligue des Champions a tourné au fiasco. Et encore heureux, on ne compte pas de
mort ! Après avoir accusé, à tort, les supporteurs de Liverpool, les
responsables se renvoient la balle. Et derrière qui se cachera encore le
gouvernement ?
Macron est toujours prêt à se mettre
en avant. Quand il a fallu trouver un point de chute pour cette finale,
initialement prévue en Russie, il a fait valoir le « savoir-faire
français » dans l’organisation de ces grands évènements. Mais en voilà le
résultat !
Et à ce « savoir-faire
français » s’ajoute maintenant la marque de Lallement, le préfet de police
de Paris, l’agité de la matraque, l’accro au gaz lacrymo. Ce dernier a cru
pouvoir régler les problèmes comme il l’a fait avec les gilets jaunes ou les
jeunes des banlieues : en tapant dans le tas.
Une fois de plus, le gouvernement
s’est montré totalement dépassé par la situation. En fait, il est dépassé dans
tous les domaines : par la crise des hôpitaux, par le manque de personnel
dans l’Éducation nationale, par la flambée des prix. Il est dépassé par la
crise économique et le délitement de la société qui en résulte.
Tout le système marche sur la
tête. Il n’y a plus d’argent pour assurer un fonctionnement à peu près normal
de la vie sociale. Il n’y a plus d’argent pour payer des salaires dignes au
personnel des hôpitaux ou pour faire fonctionner les collectivités locales.
Mais il y a des milliards qui s’accumulent du côté de la bourgeoisie.
Cette abondance alimente la
spéculation et fait exploser tous les prix : les prix des footballeurs,
les prix de l’immobilier, et avec la guerre en Ukraine et les menaces de
sanctions et de pénuries, le prix de toutes les matières premières, du pétrole
au blé.
La société craque par tous les
bouts. Il y a une façon de la remettre sur ses pieds, c’est que les
travailleurs se battent pour que les richesses créées reviennent à la classe
productive.
Les milliards réalisés doivent
servir à augmenter les salaires, à embaucher dans le privé et dans le public,
dans les hôpitaux, les écoles, les transports. Ils doivent servir au paiement
des retraites et à financer les études de la jeunesse. Ils doivent permettre
l’épanouissement des classes populaires en rendant la culture, le sport et les
loisirs accessibles à tous.
Que ce soit pour nos affaires
quotidiennes ou pour la marche du monde, les dirigeants nous mènent à la
catastrophe. Alors, le monde du travail doit retrouver la volonté d’agir par
lui-même. Il doit renouer avec ce qui fait sa force : les luttes
collectives. Il n’y a rien à attendre d’en haut, des institutions, c’est à nous
de nous organiser et de nous battre pour nous faire respecter, mais aussi pour
changer toute la société.
C’est pour affirmer cela que
Lutte ouvrière présente des candidats dans toutes les circonscriptions aux
élections législatives.
Ils sont à l’image du monde du
travail : la plupart sont en activité, d’autres au chômage ou n’ont que
des emplois précaires. D’autres sont à la retraite ou encore étudiants.
Il y a tous les statuts, des
salariés du privé, des fonctionnaires, des indépendants aussi. Ils sont
ouvriers, facteurs, aides à domicile, conducteurs de bus, infirmières, caristes,
techniciens maintenance, employés, enseignants, mécanos, chauffeur de taxi,
informaticiens free-lance... À l’image des classes populaires, ils ont souvent
des origines des quatre coins du monde.
Aucun n’est politicien
professionnel. Aucun ne vendra ses convictions ou sa révolte contre le système
capitaliste pour faire carrière. Ils partagent les préoccupations des familles
populaires, leurs galères quotidiennes. S’ils étaient élus, ils
représenteraient infiniment mieux la population laborieuse que les beaux
parleurs, issus, dans leur écrasante majorité, des milieux privilégiés, quand
ils ne sont pas politiciens de père en fils ou en fille.
Les candidats de gauche, de
droite ou d’extrême droite rivalisent pour gérer le capitalisme alors même que
ce système nous condamne à l’exploitation, aux inégalités, aux crises et à la
guerre. Voter pour les candidats de Lutte ouvrière, c’est affirmer que ce
système est à renverser.
C’est aussi rejeter le racisme et
le nationalisme, toutes ces idéologies qui dressent les travailleurs les uns
contre les autres. Et c’est affirmer que les travailleurs, qui font tourner la
société, sont capables de la diriger bien mieux que la grande bourgeoisie
aveuglée par sa course au profit ! Le 12 juin, soyons nombreux à voter
pour les candidats de Lutte ouvrière !
Nathalie Arthaud