samedi 8 mai 2021

Élection régionales en Ile de France– Carnet de campagne de la liste « Lutte ouvrière-Faire entendre le camp des travailleurs » à Argenteuil (3)

 


Non électeurs, et alors ! Nos frères de classe !

Mes discussions avec les habitants continuent. Certains s’arrêtent, d’autres pas. Avant-hier au soir, j’étais devant un supermarché de la Ville. Deux travailleurs du bâtiment se sont arrêtés. Deux travailleurs migrants originaires d’Afrique du Nord. Nous avons surtout échangé avec l’un des deux qui maîtrisait le français comme vous et moi. Un ancien étudiant qui a fui pour échapper à la misère qu’il connaissait.

         Il était d’accord avec nous sur la nécessité de l’organisation des travailleurs, du combat pour leur conscience, et d’un parti qui défende un programme pour l’avenir de la société, bref avec tout ce qui est au coeur de notre campagne.

         Ils ne sont pas électeurs, courent déjà après l’obtention de leurs papiers. Mais ils vivent ici, travaillent durement, ce sont nos frères de classe. Et pour l’avenir du parti des travailleurs et de la société, avec ou sans papiers, ils seront partie prenante des luttes et des transformations futures.

 


Notre dirigeante Nathalie ARTHAUD bientôt à Argenteuil

Nathalie ARTHAUD, notre camarade, porte-parole nationale de Lutte ouvrière viendra à Argenteuil le jeudi 20 prochain. Elle conduit notre liste en Ile de France et rencontrera tous ceux qui le souhaitent en fin d’après-midi ce jour-là. Il y a tant à discuter pour élargir la conscience et le moral du monde du travail, notre tâche essentielle dans cette campagne. Dans le cadre des conditions sanitaires actuelles, il faut s’inscrire et me joindre au 0699499864. Dominique

Livraisons à domicile : les livreurs livrés à eux-mêmes quand ils ne sont pas livrés à la police

 

Une seule classe ouvrière, solidarité !

  


Mardi 4 mai, la police de Reims a procédé à des contrôles à l’encontre des livreurs (Ubereats, Deliveroo, etc) qui se retrouvent place d’Erlon pour récupérer les commandes qu’ils doivent transporter.

         Selon la presse, dix travailleurs sur 27 seraient en situation irrégulière ; ils ont été emmenés au commissariat, avec ordre de quitter le territoire français.

         Cette répression est révoltante. Hier, Macron encensait les travailleurs en "première ligne" ; les livreurs en faisaient partie. Aujourd’hui il leur envoie sa police. Il n’a pas expédié ses patrouilles vérifier dans les usines PSA, Renault ou Michelin la « situation irrégulière » de bien des patrons qui se moquent comme de leur première chemise des protocoles anti-covid. Non, il s’attaque aux livreurs, aux travailleurs les plus précaires pariant que  sa « chasse aux exploités », aux "forçats du bitume" lui fera gagner quelques points de popularité dans les sondages. 

         A force de mimer Le Pen, Macron finit par lui ressembler.

Mexique : un accident révélateur

 

Rien à voir avec la fatalité

 


Un accident spectaculaire survenu sur une ligne aérienne du métro de Mexico a fait au moins 25 morts et 80 blessés. Depuis son inauguration, cette ligne, dont le groupe Alstom a été l’un des maîtres d’œuvre, a connu des dysfonctionnements récurrents ayant déjà amené son arrêt. Une étude avait conclu à des problèmes de conception, d’exploitation et d’entretien des voies. Les travailleurs avaient en vain signalé des failles de sécurité à de nombreuses reprises.

         Cet accident n’a rien à voir avec la fatalité. Il révèle l’incurie d’un État et d’une municipalité gangrenés par la corruption et surtout dévoués aux intérêts des entreprises privés.

vendredi 7 mai 2021

Indemnisation chômage : une réforme scandaleuse. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine

 Une réforme scandaleuse

05 Mai 2021

Les conséquences de la réforme du mode de calcul des allocations-chômage, que le gouvernement veut appliquer dès le 1er juillet prochain, s’annoncent dramatiques pour une large fraction des travailleurs.

La principale attaque consiste à prendre comme référence pour le calcul des indemnités le salaire effectivement touché sur les vingt-quatre derniers mois. Jusqu’à présent en effet, c’est le salaire reconstitué des douze derniers mois qui sert de référence, c’est-à-dire, contrairement au nouveau calcul, en neutralisant les périodes non travaillées pour absence, congé maladie, maternité ou chômage.

L’Unédic, l’organisme qui gère le paiement des indemnités, avait déjà calculé que la réforme ferait baisser les revenus de 38 % des chômeurs. Mais la nouvelle étude de cas de l’Unédic, demandée par la CGT, ajoute encore au scandale de la baisse généralisée pour une grande partie des chômeurs.

Suivant leur situation, les conséquences seront encore plus dramatiques pour certains travailleurs. Selon l’étude de cas, pour des salariés à durée de travail et à salaire égaux, les inégalités de traitement pourraient représenter dans certains cas un écart de 1 à 47. La raison principale en est le fractionnement de l’emploi pendant la période servant à calculer les indemnités. Ainsi, deux salariés percevant le même salaire, pour les mêmes emplois, et connaissant une période d’inactivité égale à un mois tous les deux, ne toucheront pas la même indemnité suivant qu’ils auront travaillé un mois plein, du 1er au 31, ou à cheval sur deux mois (du 15 au 15 par exemple) !

Cette réforme appauvrira donc certains travailleurs plus que d’autres. Mais elle menace toute la classe ouvrière. En poussant des travailleurs privés d’emploi vers la misère, en précarisant de plus en plus la vie des chômeurs, le gouvernement accroît la pression sur toute la classe ouvrière, permettant au patronat de tenter d’imposer des conditions d’exploitation plus dures.

                                               Nadia CANTALE (Lutte ouvrière n°2753)

 


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         Lors de nos permanences de la semaine à venir :

-ce soir vendredi 7 mai, de 17 h.15 à 18 h.15, carrefour Babou ;

-samedi 8 mai, de 10h.30 à 11h.30 au marché de la Colonie, et de 11h.45 à midi 30, centre commercial Joliot-Curie ;

-dimanche 9 mai, de 11 h. à midi au marché Héloïse ;

-mercredi 12 mai, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM

 

Rendons visite au piquet de grève des grévistes de PPG, à Bezons, au 84 rue Salvador Allende. Ils luttent contre leur licenciement. Aidons-les ! DM