Une seule classe ouvrière, solidarité !
Mardi 4 mai, la police de Reims a procédé à des contrôles à l’encontre des livreurs (Ubereats, Deliveroo, etc) qui se retrouvent place d’Erlon pour récupérer les commandes qu’ils doivent transporter.
Selon la presse, dix travailleurs sur 27 seraient en situation irrégulière ; ils ont été emmenés au commissariat, avec ordre de quitter le territoire français.
Cette répression est révoltante. Hier, Macron encensait les travailleurs en "première ligne" ; les livreurs en faisaient partie. Aujourd’hui il leur envoie sa police. Il n’a pas expédié ses patrouilles vérifier dans les usines PSA, Renault ou Michelin la « situation irrégulière » de bien des patrons qui se moquent comme de leur première chemise des protocoles anti-covid. Non, il s’attaque aux livreurs, aux travailleurs les plus précaires pariant que sa « chasse aux exploités », aux "forçats du bitume" lui fera gagner quelques points de popularité dans les sondages.
A force de mimer Le Pen, Macron finit par lui ressembler.
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