vendredi 14 février 2020

Argenteuil, Liste « Lutte ouvrière-Faire entendre le camp des travailleurs »





Un article du premier numéro de dépliant de campagne diffusé au terme d’une discussion, afin d'éviter le remplissage désolant des... poubelles




Argenteuil, élections municipales de mars 2020, en réponse au journal le Parisien sur l’Éducation


L’Éducation, une priorité pour une municipalité des travailleurs



Le journal Le Parisien-95 prépare un tableau comparatif sur les engagements des différentes listes d’Argenteuil si elles l’emportaient en mars prochain lors des élections municipales. La question était : quelles seraient en quelques phrases vos trois premières mesures si vous l’emportiez ?

         Pour commencer voilà ce que j’ai répondu à propos de l’Éducation :

Proposition 1: Rappel de tous les agents contractuels de la Ville, licenciés après 2014, lesquels pour l'essentiel travaillaient dans les Écoles ou le service de la petite enfance.

Proposition 2: Une ATSEM par classe, des effectifs au complet dans les selfs de la Ville (agents ASEL des écoles)

Proposition 3: Remise en service du centre de vacances de Saint-Hilaire sur Riez, en déshérence depuis des années, et qui pourrait à nouveau être utilisé en particulier par les classes de découverte et autres classes vertes.

Argenteuil, élections municipales, programme des notables : le monde de « tout et tout »


« Les berges » ou l’Arlésienne des Argenteuillais

 
En supprimant deux des quatre voies de la D311, il est possible de retrouver en partie mais aisément ce paysage.  DM

Cela fait des années que cela dure. Le sujet des berges de la Seine et de leur réaménagement est au cœur des agitations électorales des maires et anciens maires successifs. Les élections municipales actuelles n’y dérogent pas.
         En la matière, il faut le reconnaître, l’ancien maire est un champion. Il avait battu il y a une dizaine d’année le record mondial de la pose de calicots sur le sujet… avec le résultat que l’on sait.
         Aujourd’hui, il reprend le sujet de plus belle.
         Mais la tâche est ardue, du fait qu’il porte une tache indélébile, et ne sait vraiment pas comment s’en dépêtrer : son projet Cap-Héloïse concocté en douce avec le promoteur Fiminco.
Dans un dernier tract, il est question une nouvelle fois de rendre les berges de Seine aux Argenteuillais. Philippe Doucet écrit : « En 2014, plusieurs projets étaient prêts à être présentés et discutés avec les Argenteuillais pour lancer la reconquête des berges de Seine ». Ah bon, première nouvelle !
         Quant aux deux projets alternatifs qu’il propose, surprise, sur les schémas qui les accompagnent, le projet Cap Héloïse a disparu et on peut y reconnaître l’espace Jean Vilar et son parking !
         Philippe Doucet a abandonné le projet Cap Héloïse ?
         Et bien qu’il le dise aux Argenteuillais !

jeudi 13 février 2020

Élections municipales à Argenteuil comme ailleurs : Faire entendre le camp des travailleurs !


Faire entendre le camp des travailleurs !

12 Février 2020



Le dépôt des listes pour les élections municipales des 15 et 22 mars a commencé et s’achèvera le 27 février.
Partout où elles parviendront à être présentes, les listes Lutte ouvrière affirmeront que les travailleurs n’ont d’autre choix que de se battre pour faire cesser les attaques gouvernementales et patronales. Voter pour elles sera ainsi un moyen d’exprimer une opposition venant clairement du camp des travailleurs.
Les candidats de Lutte ouvrière se présenteront aussi pour affirmer qu’on ne pourra pas enrayer les catastrophes, sociale, économique et écologique, sans arracher le contrôle des entreprises des mains des capitalistes et mettre ainsi fin à la dictature que cette classe de privilégiés exerce sur la société.
Les femmes et les hommes qui veulent exprimer les intérêts politiques et matériels du camp des travailleurs dans leur ville partagent la vie et les difficultés des habitants dont ils sollicitent les suffrages. Beaucoup sont engagés dans la lutte contre la réforme des retraites et poursuivent dans ces élections le même combat que dans les entreprises, les quartiers, les grèves et les manifestations.
                                                  Marc RÉMY (Lutte ouvrière n°2688)


Argenteuil : la liste « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs » a été déposée


La liste « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs » que je conduirai lors des élections municipales de mars prochain a été déposée lundi matin.
         Notre liste ne se situe pas sur le même terrain que toutes les autres qui n’ont qu’un mot à la bouche « Argenteuil ceci » ou « Argenteuil cela ». Même celles composées de personnes tout à fait respectables ne se situent pas sur le terrain qui est le nôtre, le terrain de la lutte de classe. Elles prétendent être les meilleurs gestionnaires futurs de la Ville. Ce n’est pas notre ambition.
Face au « camp de la bourgeoisie », il s’agit de donner au monde du travail la possibilité de faire un vote pour son camp, « le camp des travailleurs ». Révélateur à cet égard, le fait que les étiquettes des partis s’estompent, alors que pour notre part, plus que jamais nous militons pour la réapparition d’un parti des travailleurs, communiste et révolutionnaire. Nos listes veulent aider à la réimplantation de ces idées et de ce parti.

                                                                              Dominique MARIETTE

Nous développerons cela lors de la fête de Lutte ouvrière qui aura lieu à l’espace Jean Vilar le samedi 29 février prochain à partir de 16 heures 30


Argenteuil, mandat 2014-2020, deux rivaux au langage pas fin

Une de nos photos préférées

Le maire actuel et son prédécesseur ont une caractéristique commune au-delà de ce qui les oppose. Ils partagent le goût de plaisanteries à l’emporte-pièce, très lourdes, voire insupportables comme l’exemple ci-dessous que nous avions relevé en 2014 le démontre.

16.10.2014.

G Mothron, P Doucet : citations Express bien révélatrices

Déplacé et révoltant

L’hebdomadaire l’Express consacre un supplément plutôt intéressant sur le « combat de chefs » qui marque Argenteuil depuis des mois. Il cite en passant les deux adversaires en des termes bien révélateurs de ces gens qui pratiquent sans doute un humour noir totalement déplacé et révoltant.

Georges Mothron, à propos de la hausse des impôts locaux qu'il assume totalement mais qui est en train d’angoisser nombre d’habitants. Lors de la dernière fête des vendanges :

« Buvez pour oublier vos impôts, mais pas trop ! »

Philippe Doucet pour exprimer sa combativité et sa pugnacité :

« Je suis comme les Israéliens, si on me balance une roquette, je réponds. »

Sans commentaire.

Éducation nationale : les DHG à la baisse. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine


Éducation nationale : dotation horreur globale

12 Février 2020

Dans beaucoup de collèges et de lycées, les dotations horaires globales (DHG), c’est-à-dire les heures d’enseignement octroyées par le ministère pour chaque établissement, prévues pour la rentrée 2020 sont en baisse.



Ces pertes d’heures attisent la colère des enseignants, déjà largement écœurés par la dégradation incessante des conditions d’enseignement.
C’est la conséquence des 440 suppressions de postes dans le second degré annoncées par le ministère en décembre dernier. Blanquer avait tenté de camoufler ces pertes derrière un prétendu rééquilibrage, puisque 440 postes seront ouverts dans les écoles primaires pour les dédoublements de classes.
Mais le résultat est là : il manque des milliers d’heures dans les collèges et les lycées, alors qu’on attend 22 000 élèves en plus. Cela se traduira par des postes supprimés et donc des classes qui disparaîtront, avec à la clef des effectifs en hausse. Il est à craindre qu’on atteigne les 30 élèves par classe en collège et plus de 35 en lycée.
Le ministère continue à expliquer que tout va bien, puisque d’après lui, avec les heures supplémentaires, « les moyens ainsi délégués dans les collèges et les lycées permettent de répondre aux besoins des établissements, tout en améliorant la rémunération des professeurs ». Mensonges sur mensonges !
Dire que les heures supplémentaires améliorent la rémunération des enseignants, c’est bien une escroquerie apprise dans les officines des patrons, qui consiste à faire croire que payer plus ceux qui font plus d’heures est un cadeau ! Les heures supplémentaires ne compensent jamais les salaires bloqués depuis des lustres. Mais, en plus, elles contribuent grandement à la dégradation des conditions d’enseignement. Les heures supplémentaires n’empêchent pas les classes surchargées et, surtout, elles aboutissent à une présence réduite des adultes dans les établissements et donc à des situations plus dangereuses qui pénalisent tout le monde. Pour le ministère, c’est un moyen de faire des économies en sacrifiant l’éducation de millions de jeunes.
En outre, le ministère s’attaque aux systèmes mis en place en faveur des élèves les plus en difficulté. Dans certains collèges, il existe des sections d’enseignement général et professionnel adapté (SEGPA). Ces classes ont des effectifs réduits, pour faciliter la prise en charge de ces élèves ayant des graves difficultés d’apprentissage. La nouveauté 2020 consistera à fermer les classes SEGPA de 6e, afin d’économiser ces heures d’enseignement. Mais Blanquer ne s’arrête pas là : les élèves présentant un handicap sont aussi visés. Les classes qui les accueillent vont voir leur effectif encore augmenté. Derrière un discours huilé sur l’inclusion des élèves handicapés se cache une basse recherche d’économies.
Mais les enseignants et les autres salariés de l’Éducation nationale qui travaillent dans les établissements ne veulent pas laisser passer cette nouvelle attaque. Dans beaucoup de régions, ils ont réagi. Après la réforme des retraites, la réforme du lycée, la baisse des DHG est encore une façon pour le gouvernement de récupérer des milliards. Face à leur logique désastreuse, la seule logique à poursuivre est celle de la lutte.

                                              Marion AJAR (Lutte ouvrière n°2689)

Renault : actionnaires et PDG, milliards et millions


Plus haut que Ghosn !

 
Sûr, il faut payer le coiffeur !

La presse patronale vient de révéler que le futur directeur général de Renault, Luca De Meo, touchera un salaire annuel de 1,3 million d’euros de base, et qui pourra monter jusqu’à 5,85 millions. Cela ferait 16 027 euros par jour, samedi et dimanche compris !
Un salaire encore plus élevé que celui de Ghosn. Après la pitoyable saga de ce dernier, l’impudence des dirigeants de Renault n’a vraiment pas de limite