jeudi 5 septembre 2019

Violences subies par les femmes


Un Grenelle de la parlotte



Alors que 101 femmes sont mortes sous les coups de leur compagnon ou ex-compagnon depuis le 1er janvier 2019, le gouvernement lance à son de trompe son Grenelle sur les violences conjugales qui va être l’occasion pour des ministres et sous-ministres de s’auto-promouvoir en pérorant sur le sujet.
Quant à la réalité de la lutte contre les féminicides et les violences faites aux femmes, le budget actuel est d’à peine 79 millions d’euros. Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat chargée de la condition féminine, s’est bornée à annoncer la création d’un numéro de téléphone national et d’un fond d’un million d’euros alors que plusieurs associations ont chiffré à un milliard d’euros la somme nécessaire pour mettre en place des mesures élémentaires de protection des femmes en danger. On est donc très, très loin du compte.

Argenteuil, femmes : contre les violences, les parlottes… et la réalité à Argenteuil


La réalité dans une ville populaire pourtant de 115000 habitants !



L’actualité nous montre que la question des « violences faites aux femmes » devrait être une des priorités de l’action publique. C’est pour cela qu’après 2014, nous avons agi à notre mesure pour le maintien à Argenteuil d’une véritable Maison des femmes.
         Aujourd’hui, en septembre 2019, cette Maison est en très grande difficulté. Si elle n’a jamais bénéficié du nombre d’agents communaux nécessaires pour une véritable action continue d’ampleur, actuellement elle en est arrivée à une situation qui ne peut plus lui permettre de fonctionner. Sa responsable ayant eu un accident est arrêtée pour de longues semaines de ce fait, il n’y a plus qu’une seule personne pour faire vivre la Maison. Par ailleurs, dans le cadre des bouleversements de l’espace Dunant en vue de la construction d’une nouvelle école, les ateliers de la Maison des femmes qui se tenaient dans la salle Ambroise Croizat auraient lieu désormais dans la Maison des femmes elle-même, ce qui, au vu de son espace réduit, pose d’énormes problèmes.
         Ce n’est plus possible, la Maison des femmes doit vivre, la municipalité doit prendre les mesures d’urgence qui s’imposent. DM

On nous informe. Et heureusement qu’il y a de telles associations, et de telles initiatives…

Le mouvement Femmes Solidaires organise aujourd’hui jeudi 5 septembre au Figuier blanc une projection-débat autour du film “Papicha”, projeté en avant-première en partenariat avec le cinéma Le Figuier Blanc et le lycée Jean Jaurès...
Ce film qui évoque les sombres années 1990 à Alger fait écho aux espoirs que suscite le contexte de ces derniers mois en Algérie... Il permettra aussi le rappel de la campagne "Génération non sexiste" de Femmes Solidaires et l'actualité du Grenelle contre les violences faites aux femmes....
Au plaisir de vous retrouver ce jeudi 5 septembre à 14 heures.

Argenteuil : élections municipales de mars 2020, notre petite chronique (8). Aussitôt installés, les panneaux aussitôt démontés…


Serait-il tombé dans le panneau ?

Les mêmes en 2019... mais problème : c'est à 6 mois des élections municipales

Il n’y avait pourtant pas longtemps qu’ils avaient été installés mi-août, avenue Gabriel Péri, ces fameux panneaux de propagande municipale ! Ils n’étaient tout de même pas réservés seulement aux habitants d’Argenteuil qui n’étaient pas partis en vacances en août ?
         En tout cas, ces très nombreux panneaux ont été retirés fissa ces derniers jours.
         Comme nous le pressentions, un problème de légalité en lien avec les prochaines élections municipales de mars 2020 concernant les maires sortants ?
         Il n’y avait personne pour conseiller la municipalité ? Pas de « cabinet » ? Ses membres à se dorer la pilule sur les plages, en lisant un bon polar ?
         Ah l’amateurisme quand tu nous tient !

mercredi 4 septembre 2019

Et pendant ce temps-là des femmes sont tuées


Une société fondée sur les inégalités et les oppressions de toutes sortes.



Samedi 30 août, une femme a été assassinée par son compagnon. C’est la centième depuis le début de 2019, qui risque de battre le sinistre record de 2018 où 121 femmes avaient ainsi été tuées.
Fin août à Paris, des manifestants ont dénoncé ces crimes et l’inaction du gouvernement. Depuis que ce dernier a annoncé ce qu’il appelle un « Grenelle des violences faites aux femmes », 27 d’entre elles ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint : une tous les deux jours.
Une preuve quasi quotidienne de la barbarie de cette société fondée sur les inégalités et les oppressions de toutes sortes.


On nous informe


Le mouvement Femmes Solidaires organise demain jeudi 5 septembre au Figuier blanc une projection-débat autour du film “Papicha”, projeté en avant-première en partenariat avec le cinéma Le Figuier Blanc et le lycée Jean Jaurès...
Ce film qui évoque les sombres années 1990 à Alger fait écho aux espoirs que suscite le contexte de ces derniers mois en Algérie... Il permettra aussi le rappel de la campagne "Génération non sexiste" de Femmes Solidaires et l'actualité du Grenelle contre les violences faites aux femmes....
Au plaisir de vous retrouver jeudi 5 septembre à 14 heures.



Médef : « confessions de grands patrons, laisse-béton ! »


Quand le patronat parle des inégalités



C’est dans le très chic 16ème arrondissement de Paris, à l’hippodrome de Longchamp, que le Medef, principal syndicat patronal, a fait sa rentrée en débattant sur le thème… des inégalités.
Le chef du Medef a admis que « la prospérité n’a pas été équitablement répartie ». Difficile de le nier quand on parle devant un parterre de patrons qui en connaissent un rayon en matière d’exploitation.
C’est donc sans surprise qu’ils ont ovationné Sarkozy, invité de la fiesta patronale, quand il leur a déclaré que la « recherche de l’égalité ne va pas dans le bon sens ». Et ses amis les grands patrons y sont pour quelque-chose.

Urgences : 233 services sur 474 sont désormais en grève


Il y a Urgences… partout



233 services d’urgences hospitalières sur 474 sont désormais en grève. Manque de moyens et de personnel, surcharge de travail, salaires bloqués… depuis cinq mois, le mouvement n’a cessé de s’étendre parmi les infirmières et aides-soignantes. Et les médecins urgentistes parlent de le rejoindre.
Mais selon la ministre de la Santé, il n’y a pas le feu au lac : « La situation reste stable ». Qu’est-ce qu’il lui faut ? Que toutes les Urgences se mettent en grève ? Et que tous les hospitaliers fassent entendre leur ras-le-bol ?

Argenteuil, l’Impressionnisme, le Cubisme, Georges Braque, un patrimoine à préserver... à condition de s’y intéresser de près


Effectivement quand ces messieurs confondent l’Impressionnisme et le cubisme, ça craint

Effectivement, une grande différence entre l'Impressionnisme et le Cubisme revu par la municipalité (ci-dessous)


Dans le cahier spécial de « Ma Ville » consacrée au développement économique, les auteurs ont fait une erreur grossière à propos du « patrimoine exceptionnel de la Ville, en incorporant Georges Braque parmi les peintres impressionnistes ayant peint Argenteuil. Sur le sujet, nous avons reçu copie du courrier suivant envoyé au « cabinet » du maire qui supervise ce genre de publication : « Madame ,Monsieur,
Je lis attentivement le journal de la ville d'Argenteuil et j'ai constaté dans ce numéro spécial, une erreur fondamentale à propos du peintre Georges Braque né à Argenteuil .
A la page 5 dans l'encadré en couleur intitulé "Un patrimoine exceptionnel"
vous mettez Georges Braque dans la liste des peintres impressionnistes qui ont peint Argenteuil et la Seine.
Braque,fauviste puis pionnier du cubisme avec son ami Picasso ,né en 1882 a quitté Argenteuil vers l'âge de 9ans.avec sa famille pour Le Havre.
A ma connaissance il n'est jamais revenu à Argenteuil et n'a évidemment jamais peint ni la ville ni les berges de la Seine.
Par contre ses parents sont enterrés au cimetière d'Argenteuil.Leur tombe est bien visible et cela pourrait intéresser les Argenteuillais. La mère de Georges Braque avait acheté une concession lorsque la famille vivait à Argenteuil.
Son père et son grand-père étaient entrepreneurs de peinture
en bâtiment,  et pour les enseignes. Son père était aussi un peintre du dimanche .Lui a pu peindre Argenteuil ,l'île Héloïse et les berges de Seine ?
Braque ne manque par d'évoquer dans ses oeuvres l'héritage de son père en représentant  des planches de bois et autres matières sans oublier les lettres au pochoir. ..

Georges Braque a suivi des études techniques comme son père. 

Après ses études au Havre ,il part à Paris à 18ans où il est employé comme apprentit chez un ami et ancien employé de son père. 

Voilà quelques moments fiables,je pense, de la jeunesse de Georges Braque qui est à l'origine d'un tournant essentiel dans l'histoire mondiale de la peinture et de la sculpture le Cubisme tout comme Claude Monet pour l'Impressionnisme.

Quel patrimoine exceptionnel pour la ville d'Argenteuil ! Vous avez tout à fait raison...

Bien à vous.

C.C. »

Argenteuil, Petite chronique des élections municipales de mars 2020 (7)



Partir de la situation du monde du travail, de ses difficultés, des conséquences locales, et des limites de l’action possible




Dans un communiqué, l’annonce vient d’être faite de l’arrivée d’un nouveau postulant pour les élections municipales de mars prochain à Argenteuil : « Argenteuil Commune, Citoyenne, Égalités », montée à l’initiative de la France Insoumise, du PCF, et des partisans locaux d’Hervé Hamon, en particulier.
Cette initiative revendique une « Ville citoyenne », une « ville des droits, égaux pour tous, et plus de services publics de qualité », une « ville active et des emplois durables pour nos habitants », une « ville écologique », une « ville solidaire ». Bref rien de très nouveau, et sans nul doute que l’on retrouvera ces thèmes passe-partout dans bien des programmes, et de tous bords.
En tout cas, rien sur la société de classes dans laquelle la gestion des villes s’opère, rien sur le monde du travail dont la situation ne cesse de se dégrader, particulièrement dans une commune extrêmement populaire comme Argenteuil, recul qui profite au monde des riches, certes qui n’habitent pas pour l’essentiel la localité. Rien ne peut se faire sans partir de ce constat et des difficultés qu’il entraîne, même pour ceux qui veulent gérer avec les meilleures intentions du monde…
A aucun moment, notre parti, Lutte ouvrière, n’a été convié pour discuter de cette initiative.
Certes, en juin dernier, j’ai personnellement été contacté par un émissaire de la France Insoumise, en tant, apparemment, que « citoyen » respectable, « digne » de participer à cette initiative. Ma réponse a été d’affirmer que j’étais militant d’un parti, Lutte ouvrière, que s’ils voulaient que nous en discutions collectivement, il suffisait de me transmettre un texte circonstancié accompagné d’une demande de RDV. Il n’y a jamais eu de suite. Dominique M., pour Lutte ouvrière-Argenteuil