Partir de la situation du monde du travail, de ses difficultés, des
conséquences locales, et des limites de l’action possible
Dans un communiqué, l’annonce
vient d’être faite de l’arrivée d’un nouveau postulant pour les élections
municipales de mars prochain à Argenteuil : « Argenteuil Commune, Citoyenne, Égalités », montée à
l’initiative de la France Insoumise, du PCF, et des partisans locaux d’Hervé
Hamon, en particulier.
Cette
initiative revendique une « Ville citoyenne », une « ville des
droits, égaux pour tous, et plus de services publics de qualité », une
« ville active et des emplois durables pour nos habitants », une « ville
écologique », une « ville solidaire ». Bref rien de très
nouveau, et sans nul doute que l’on retrouvera ces thèmes passe-partout
dans bien des programmes, et de tous bords.
En tout
cas, rien sur la société de classes dans laquelle la gestion des villes
s’opère, rien sur le monde du travail dont la situation ne cesse de se
dégrader, particulièrement dans une commune extrêmement populaire comme
Argenteuil, recul qui profite au monde des riches, certes qui n’habitent pas
pour l’essentiel la localité. Rien ne peut se faire sans partir de ce constat
et des difficultés qu’il entraîne, même pour ceux qui veulent gérer avec les
meilleures intentions du monde…
A aucun
moment, notre parti, Lutte ouvrière, n’a été convié pour discuter de cette
initiative.
Certes,
en juin dernier, j’ai personnellement été contacté par un émissaire de la
France Insoumise, en tant, apparemment, que « citoyen » respectable,
« digne » de participer à cette initiative. Ma réponse a été
d’affirmer que j’étais militant d’un parti, Lutte ouvrière, que s’ils voulaient
que nous en discutions collectivement, il suffisait de me transmettre un texte
circonstancié accompagné d’une demande de RDV. Il n’y a jamais eu de suite.
Dominique M., pour Lutte ouvrière-Argenteuil
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