mercredi 4 septembre 2019

Argenteuil, Petite chronique des élections municipales de mars 2020 (7)



Partir de la situation du monde du travail, de ses difficultés, des conséquences locales, et des limites de l’action possible




Dans un communiqué, l’annonce vient d’être faite de l’arrivée d’un nouveau postulant pour les élections municipales de mars prochain à Argenteuil : « Argenteuil Commune, Citoyenne, Égalités », montée à l’initiative de la France Insoumise, du PCF, et des partisans locaux d’Hervé Hamon, en particulier.
Cette initiative revendique une « Ville citoyenne », une « ville des droits, égaux pour tous, et plus de services publics de qualité », une « ville active et des emplois durables pour nos habitants », une « ville écologique », une « ville solidaire ». Bref rien de très nouveau, et sans nul doute que l’on retrouvera ces thèmes passe-partout dans bien des programmes, et de tous bords.
En tout cas, rien sur la société de classes dans laquelle la gestion des villes s’opère, rien sur le monde du travail dont la situation ne cesse de se dégrader, particulièrement dans une commune extrêmement populaire comme Argenteuil, recul qui profite au monde des riches, certes qui n’habitent pas pour l’essentiel la localité. Rien ne peut se faire sans partir de ce constat et des difficultés qu’il entraîne, même pour ceux qui veulent gérer avec les meilleures intentions du monde…
A aucun moment, notre parti, Lutte ouvrière, n’a été convié pour discuter de cette initiative.
Certes, en juin dernier, j’ai personnellement été contacté par un émissaire de la France Insoumise, en tant, apparemment, que « citoyen » respectable, « digne » de participer à cette initiative. Ma réponse a été d’affirmer que j’étais militant d’un parti, Lutte ouvrière, que s’ils voulaient que nous en discutions collectivement, il suffisait de me transmettre un texte circonstancié accompagné d’une demande de RDV. Il n’y a jamais eu de suite. Dominique M., pour Lutte ouvrière-Argenteuil

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