jeudi 16 mai 2019

Éducation, Val de Marne, Ivry sur Seine, fin de « Radio cartable »


Pour Blanquer, la vraie pédagogie hors du cartable !

Blanquer essaie par tous les moyens de récupérer des postes. En l’occurrence, il envisage d’en récupérer un sur le dos de la pédagogie et de l’éducation d’enfants d’Ivry. En clair, il envisage de supprimer cette radio : sans animatrice pas de radio.
         Ci-dessous, le PDF expliquant la situation et le lien pour signer la pétition de soutien :



Argenteuil, médiathèque, quand les livres jeunesse prennent l’eau


Travaux urgents nécessaires



Samedi, la Ville a dû faire face à de grosses averses. A cause de défauts d’étanchéité du toit, le local de la section jeunesse de la médiathèque Aragon-Triolet du Centre a pris l’eau et a dû être fermée.
         Ce n’est apparemment pas la première fois que cette étanchéité pose problème.
         Cela nous rappelle que de nombreux autres travaux nécessaires sont toujours en souffrance dans les locaux de la Ville. C’est le camion utilisé par l’équipe qui colmate les « nids de poule » qui n’est toujours pas réparé. C’est la moquette de la Maison des associations qui n’a toujours pas été nettoyée et encore moins changée suite à un dégât des eaux tout à fait particulier.
         On se demande bien ce qui se passe à l’hôtel de ville pour que ces affaires prioritaires pourtant, et qui ne sont qu’un échantillon, ne soient pas suivies.

mercredi 15 mai 2019

Élections européennes : Nathalie ARTHAUD sur LCI avant-hier

Marché de Rungis : route, fret ferroviaire, il n’y a pas photo


Sa fermeture = 52 camions en plus par jour sur les routes.



La ligne de fret ferroviaire entre Perpignan et Rungis, qui transporte chaque année plus de 400 000 tonnes de fruits et légumes, est menacée car les 82 wagons qui y sont utilisés sont trop vétustes. Sa fermeture représenterait 52 camions en plus par jour sur les routes. Le marché de Rungis annonce avoir trouvé 300 000 euros pour louer des wagons à la SNCF mais seulement pour un à deux ans.
Et il manque 20 millions d'euros pour moderniser et mettre en place une véritable « autoroute ferroviaire » sur ce trajet.
Quand on compare ces sommes au milliard récolté en 48 heures pour Notre-Dame, on comprend que l'écologie et une organisation rationnelle des transports est une gageure dans cette économie capitaliste.

Gilets jaunes, sa sainteté Macron et le blasphème


Arbitraire policier



Lors de la dernière manifestation des gilets jaunes à Paris, samedi 11 mai, une enseignante et son mari ont été arrêtés et mis en garde à vue, sous prétexte d' « insulte au président de la république », parce qu'ils portaient une pancarte _ qu'ils avaient d'ailleurs abandonné sur demande de la police au début du rassemblement - que les policiers estimaient diffamatoire à l'égard de Macron .
Depuis le début des manifestations des gilets jaunes, plus de 200 plaintes ont été déposées par des manifestants pour des faits bien plus graves que de simples mots écrits sur une pancarte sans qu'aucune poursuite ne soit engagée contre les policiers. Ce n'est pas « deux poids deux mesures », ce sont là les pratiques ordinaires de l'État pour défendre l'ordre social.

Nous discuterons de tout cela lors de la réunion de demain


Éducation : l’argent public pour l’école publique… face à l’engouement des édiles LR


Sans vergogne

Wauquiez (LR) a fait voter en son conseil régional une subvention de 350 000 euros pour effectuer la rénovation d’une école désaffectée de Saint-Etienne destinée à y voir éclore une unité du réseau dit « espérance banlieue ». Même son collègue de parti, le maire de la ville, ne serait pas chaud pour cette implantation. Quant aux enseignants du Public ils enragent et font entendre leur mécontentement.

 
Très petite espérance...

Un pas en arrière, deux pas en arrière, trois pas…

Cette retenue n’est en revanche pas le fait du maire LR d’Argenteuil qui a permis, dans la plus grande opacité, l’installation d’une unité de ce mouvement controversé. Nous l’évoquons régulièrement. D’autant plus qu’elle grignote petit à petit l’espace de l’ancienne école de la rue d’Ascq. Aux dernières nouvelles, deux après-midi par semaine, elle occupe dorénavant la salle de danse. Tout cela aux dépens d’un espace naguère totalement dédié aux activités des services publics municipaux.

Éducation, contre la loi Blanquer, l’action continue


Pas une loi pour la classe, une loi pour la casse !

 
jeu appris à l'école primaire : à la queue-leu-leu





Merci Annabelle pour ces deux dernières photos

Ce projet de loi de Blanquer devait « passer » au sénat aujourd’hui. Des enseignants étaient en grève dans certaines écoles de Paris et de banlieue. Les grévistes se sont retrouvés devant le Luxembourg. A 200-300 certes, mais les cœurs y étaient.

         La mobilisation se poursuit. Rien n’est perdu.

         Nous y étions.


mardi 14 mai 2019

Éditorial des bulletins Lutte ouvrière d’entreprise du lundi 13 mai 2019


Contre le grand capital, pour faire entendre le camp des travailleurs, votez Lutte ouvrière !


À l’approche du vote pour le Parlement européen, le 26 mai, Macron et Le Pen montent un spectacle. D’un côté, les « progressistes pro-Europe » ; de l’autre, les « anti-Bruxelles ». Mais ce qu’on nous présente comme un duel est en fait… un duo : les deux camps travaillent pour le même impresario, le grand patronat !
Quand les partisans de Macron parlent d’Europe sociale, c’est indécent, vu leur politique. Ne serait-ce que pour réindexer les retraites sur l’inflation, il a fallu des mois de contestation des gilets jaunes ! L’Union européenne (UE) a été construite pour les capitalistes et les financiers. Elle n’a pas garanti de droits sociaux ni harmonisé les salaires. Aujourd'hui, dans les pays à l’Est de l’Europe, le salaire minimum est inférieur à 500 euros ; en Bulgarie, il est de 286 euros – voici l’Europe sociale dont parlent Loiseau, Macron ou encore le PS ! Même sur le plan des droits des femmes, l’UE n’a pas imposé l’accès à l’IVG dans l’ensemble des États-membres. Alors, les travailleurs ont de bonnes raisons de n’attendre aucun progrès social de l’UE !
Les bateleurs souverainistes ne valent pas mieux. En faisant de l’UE la cause de tous nos maux, ils exonèrent l’État et les capitalistes d’ici. Ce sont pourtant des gouvernements français qui ont offert sur un plateau les autoroutes, et maintenant le réseau ferré, aux groupes privés et voudraient poursuivre avec Aéroports de Paris. Sarkozy, Hollande puis Macron se sont tous attaqué aux droits des salariés. Ce sont des gouvernements français qui sont à l’origine des déserts médicaux, des fermetures de maternités et de la pénurie criante de moyens dans les hôpitaux. Et, après tant d’attaques contre les classes populaires, le gouvernement prépare une nouvelle offensive contre les retraites. Tout cela, sous la dictée non pas de l’UE, mais des capitalistes les plus puissants du pays, les Arnault, Pinault, Peugeot, Mulliez ou Bettencourt.
Les salaires bloqués, les petites retraites, la généralisation des contrats courts et de la précarité, des fermetures d’usines et de magasins… ce n’est pas l’Europe mais les capitalistes bien français. Or Le Pen et sa liste RN ne les ciblent jamais. Ils s’en prennent en revanche aux migrants, ces damnés de la terre qui, pour échapper à la dictature, aux bombes ou à la faim, franchissent la Méditerranée au péril de leur vie. Ils proposent aux pauvres de s’attaquer à plus pauvre encore ! Alors, pour les travailleurs, voter Le Pen-Bardella, c’est se tirer une balle dans le pied.
Quant à s’abstenir, cela revient à se taire et à laisser d’autres parler à leur place ! La seule possibilité pour les travailleurs de faire entendre clairement leurs exigences est la liste que présente Lutte ouvrière. Conduite par Nathalie Arthaud et Jean-Pierre Mercier, elle veut faire entendre les exigences du monde du travail. Ses candidates et ses candidats sont tous des travailleurs, salariés ou retraités. Ils ne font pas une carrière politicienne. Ils défendent leur classe sociale, contre celle des capitalistes.
Pour mettre fin au chômage total ou partiel de six millions de travailleurs, la liste Lutte ouvrière milite pour l’interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous, sans perte de salaire.
Pour que chaque fin de mois ne soit pas une galère, il faut augmenter massivement les salaires, les retraites et les allocations, et les indexer sur les prix. Aucun salaire ne devrait être inférieur à 1800 euros net.
Il faut abolir le secret des affaires qui permet aux capitalistes de justifier les opérations les plus scandaleuses. Les mastodontes de la distribution Auchan et Carrefour veulent aujourd'hui supprimer respectivement 700 et 3000 emplois ? Eh bien, qu’on regarde de près ce qu’ils ont empoché ces dernières années et on verra que l’argent existe pour maintenir ces emplois. Il faut que les travailleurs, les usagers et les consommateurs puissent contrôler les comptes des entreprises et des plus riches.
Les travailleurs doivent avoir leur politique et leur parti. Les élections ne peuvent changer les choses, mais elles permettent de se regrouper derrière un programme.
Le 26 mai, pour faire entendre aujourd'hui le camp des travailleurs et préparer les nécessaires luttes de demain, votez et faites voter Lutte ouvrière.

Pour discuter de tout cela, une réunion à Argenteuil ce jeudi