Arbitraire policier
Lors de la dernière manifestation
des gilets jaunes à Paris, samedi 11 mai, une enseignante et son mari ont été
arrêtés et mis en garde à vue, sous prétexte d' « insulte au président
de la république », parce qu'ils portaient une pancarte _ qu'ils
avaient d'ailleurs abandonné sur demande de la police au début du rassemblement
- que les policiers estimaient diffamatoire à l'égard de Macron .
Depuis le
début des manifestations des gilets jaunes, plus de 200 plaintes ont été
déposées par des manifestants pour des faits bien plus graves que de simples
mots écrits sur une pancarte sans qu'aucune poursuite ne soit engagée contre
les policiers. Ce n'est pas « deux poids deux mesures », ce sont là
les pratiques ordinaires de l'État pour défendre l'ordre social.
Nous
discuterons de tout cela lors de la réunion de demain
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