mercredi 13 septembre 2017

Argenteuil : Georges Mothron serait-il, lui, daltonien ?


Qu’il se méfie de l’eau qui dort

Dans l’article du dernier numéro de L’Argenteuillais qu’il a signé sur le bilan d'étape de la municipalité qu’il conduit, Georges Mothron écrit : «  Je remercie d’ailleurs le personnel municipal d’avoir compris ce moment délicat et de n’avoir pas prôné de blocages supplémentaires lorsque nous avons dû prendre certaines décisions difficiles, néanmoins nécessaires. »
         Les décisions difficiles auxquelles il fait allusion concernent entre autres, le licenciement de centaines et de centaines de travailleurs contractuels, l’allongement du de la durée hebdomadaire du travail, la mise en place de conditions démentes dans certaines services, celui des écoles en particulier,… et l’on en passe.
         Que le maire d’Argenteuil sache que les travailleurs n’ont ni « compris » ni accepté les mesures qui ont fait se dégrader leur situation de travailleur.
         La mobilisation des travailleurs, comme chacun le sait, a des hauts et des bas, pour de multiples raisons.
         Et l’édile de la Ville peut vite comprendre dans les temps qui viennent cette évidence lorsqu’il devra faire face à une mobilisation massive du monde du travail qui mettra certes en avant des revendications générales mais également ses revendications locales.



Universités : étudiants des quartiers populaires en ligne de mire


Qu’ils aillent voit ailleurs

 


Le gouvernement organise une concertation avec les présidents d'université et les syndicats étudiants et lycéens pour préparer une règle destinée à sélectionner l'entrée des bacheliers à l'université. Alors que le tirage au sort pratiqué cet été avait choqué, il est à présent question de « prérequis », une formule pour l'instant aux contours extrêmement flous qui viendra s'ajouter au bac pour barrer l'accès des études supérieures à des dizaines de milliers de jeunes.
         Hypocritement les autorités font semblant de s'apitoyer sur les jeunes qui échouent dans les études et prétendent leur éviter la déception en leur interdisant de s'inscrire.
         Alors que chaque année il y a 20 à 40 000 étudiants supplémentaires, la seule chose qu'exclut le gouvernement c'est d'augmenter les moyens alloués à l'enseignement supérieur pour les accueillir et leur donner la possibilité d'accéder à l'éducation, le plus largement possible. Encore un droit que les représentants des possédants réduisent en fonction du marché du travail, c'est-à-dire des besoins capitalistes.

mardi 12 septembre 2017

Manifestation du 12, du 21 septembre... Nathalie ARTHAUD sur Sud radio ce matin

Manifestations et grèves contre la Loi Macron et ses Ordonnaces : JP Mercier dans les médias



VIVE LA JOURNEE DE GREVE ET DE

 MANIFESTATION D’AUJOURD’HUI

Jean-Pierre MERCIER, délégué central de la CGT de PSA

sera en duplex à 13h sur LCI 
puis en studio de 18h15 à 19h30 avec
D. Pujadas

 et de 21h à 21h35 sur BFM

pour faire le bilan et appeler à être
plus nombreux le 21 septembre.

Manifestons contre la loi Macron, tous ensemble contre la loi des patrons


Lutte Ouvrière appelle à participer aux manifestations de ce mardi 12 septembre contre les attaques anti-ouvrières du gouvernement.
A Paris, le cortège de Lutte Ouvrière se retrouvera à 14h00 Quai de la Rapée (station quai de la Rapée -ligne Bobigny-place d’Italie)



Interview de Nathalie ARTHAUD à 14 heures 30 sur LCI

Argenteuil Comité Jean Vilar : sous les parking, des terrains meubles


Lund., jeu., sam., oct., le Comité Jean Vilar mène l’enquête

 
C'est à l'emplacement du parking Jean Vilar actuel
Il faut lire attentivement l’Argenteuillais pour découvrir une information sur petits caractères dans un « en bref » 4 cm sur 3 :

Enquête publique : parking J.-Vilar
Proposée à l’hôtel de ville du 2 au 18 oct., son dossier sera visible les lund.- (8 h30-12h ; 13h30-17h30), jeu. (11h-17h30) et sam. (8h30-11h30). Commissaire enquêteur présent les 2, 7, 16 et 18 oct. Infos 01 34 23 41 00.

(annonce augmentée  en caractère 14 par nos soins)
         Tiens, pourquoi une nouvelle enquête, portant cette fois apparemment sur le « parking Jean Vilar ». Un rapport avec le « projet Héloïse » ? On ne nous le dit pas…
         Les limiers du Comité Jean Vilar mènent l’enquête…
         Tous ensemble à nos plumes les lund, jeu et sam ! 

CSG : hausse pour les retraités, non, non et non !


Nous ne sommes pas morts

 
Le gouvernement veut faire peser sur un grand nombre de retraités une hausse de la CSG.
         Retraités âgés, jeunes retraités, nous avons encore la force de dire non et de les faire reculer sur le plan de cette mesure scandaleuse.
         Premier acte. L’Union Locale des syndicats CGT d’Argenteuil appelle à se rassembler jeudi 21 septembre à 11 heures devant la sous-préfecture d’Argenteuil,  le matin de la nouvelle journée d’action contre les Ordonnances de Macron, appelée à la suite de celle d’aujourd’hui.
         Battre le pavé à Paris ce n’est pas toujours simple. Se rassembler devant la sous-préfecture est à la portée de tous ! 

Pour protester contre les attaques contre les retraités
Pour dire « non à la hausse de la CSG »
Dans le cadre de la nouvelle journée de grève et de manifestions
Jeudi 21 septembre, 11 heures, devant la sous-préfecture d’Argenteuil

 
CSG : la hausse, c’est tout de suite

Macron et son Premier ministre Édouard Philippe avaient annoncé que la hausse de la CSG, prévue pour l’ensemble des rémunérations et pensions, serait compensée par la suppression des cotisations sociales pour les salariés du privé. Les retraités, eux, devaient trouver leur compte dans la suppression de la taxe d’habitation annoncée pour 80 % des ménages. Le gouvernement prétendait même augmenter ainsi le pouvoir d’achat des classes populaires. Mais ce qui s’annonce est tout autre.
Le gouvernement a bien confirmé, la semaine dernière, la hausse de la CSG de 1,7 point, applicable dès janvier 2018 aux salariés comme aux retraités touchant au moins 1 200 euros. Il a aussi annoncé une revalorisation minuscule de moins de un pour cent des pensions en octobre. Elle sera insuffisante pour couvrir la hausse de la CSG, en revanche elle sera suffisante pour faire gagner à certains retraités un peu plus de 1 200 euros, ce qui les assujettira désormais à la CSG dont ils étaient jusque-là dispensés.
Par contre, le gouvernement a décidé d’étaler les baisses de cotisations sociales en deux fois, entre janvier et l’automne. Les salariés du privé vont donc voir baisser leur salaire net en janvier 2018.
Les fonctionnaires, eux, subiront la hausse de la CSG, sans compensation puisque le point d’indice reste gelé et qu’ils n’auront pas de baisse de cotisations sociales. Bercy évoque une compensation financière, sans plus de précision.
Avec la hausse de la CSG, la baisse des APL, les salariés et retraités vont donc voir, dès maintenant, baisser leur niveau de vie, sans aucune certitude qu’il y ait un rattrapage par la suite. Quant aux sommes ainsi dégagées par le gouvernement, elles vont servir à couvrir les aides et subventions aux riches qui, elles, ne connaissent pas de diminution.

                                     Alain CHEVARD (Lutte ouvrière n°2560) 

Contrats aidés supprimés : catastrophique pour les travailleurs, mais aussi pour les associations, les clubs sportifs...


Contrats aidés : le plan de licenciements du gouvernement

Pour justifier la suppression de 150 000 contrats aidés, le Premier ministre s’appuie sur le fait que « 75 % des gens qui disposent d’un contrat aidé, ensuite, n’ont rien. ». Si ce gouvernement croyait réellement à sa propre propagande, il commencerait par trouver un véritable emploi à chacun de ces travailleurs, au lieu de les renvoyer au chômage.
Les conséquences immédiates de cette décision mettent en lumière l’importance qu’ont prise ces emplois. En plus de ceux qui sont embauchés dans les collectivités publiques, nombre d’entre eux permettent aux associations d’aider la population, et en particulier sa fraction la plus pauvre. Ainsi les Restos du cœur de Grenoble ne pouvaient plus servir de repas chauds parce que le contrat de leur cuisinier n’était pas renouvelé.
De nombreux organismes, administrations et collectivités locales sont en train de se rendre compte qu’ils ne peuvent pas fonctionner sans ces emplois que l’on prétend être des contrats d’insertion.
Devant la fronde soulevée lors de l’annonce du gel de centaines de milliers de contrats, le gouvernement a concédé leur renouvellement en outre-mer, dans les secteurs d’urgence sanitaire et sociale et auprès des enfants en situation de handicap au sein de l’Éducation nationale.
Le gouvernement promet des formations à la place des contrats aidés, ce qui est le comble de l’hypocrisie, alors qu’il vient de renvoyer au chômage des dizaines de milliers de personnes dont l’activité était pourtant utile à la population.
                                                 Inès Rabah (Lutte ouvrière n°2562)