Nous ne sommes pas morts
Le gouvernement veut faire peser
sur un grand nombre de retraités une hausse de la CSG.
Retraités
âgés, jeunes retraités, nous avons encore la force de dire non et de les faire
reculer sur le plan de cette mesure scandaleuse.
Premier
acte. L’Union Locale des syndicats CGT d’Argenteuil appelle à se rassembler
jeudi 21 septembre à 11 heures devant la sous-préfecture d’Argenteuil, le matin de la nouvelle journée d’action
contre les Ordonnances de Macron, appelée à la suite de celle d’aujourd’hui.
Battre
le pavé à Paris ce n’est pas toujours simple. Se rassembler devant la
sous-préfecture est à la portée de tous !
Pour
protester contre les attaques contre les retraités
Pour dire
« non à la hausse de la CSG »
Dans le
cadre de la nouvelle journée de grève et de manifestions
Jeudi 21
septembre, 11 heures, devant la sous-préfecture d’Argenteuil
CSG : la
hausse, c’est tout de suite
Macron et son Premier ministre
Édouard Philippe avaient annoncé que la hausse de la CSG, prévue pour
l’ensemble des rémunérations et pensions, serait compensée par la suppression
des cotisations sociales pour les salariés du privé. Les retraités, eux,
devaient trouver leur compte dans la suppression de la taxe d’habitation
annoncée pour 80 % des ménages. Le gouvernement prétendait même augmenter ainsi
le pouvoir d’achat des classes populaires. Mais ce qui s’annonce est tout
autre.
Le gouvernement a bien confirmé,
la semaine dernière, la hausse de la CSG de 1,7 point, applicable dès janvier
2018 aux salariés comme aux retraités touchant au moins 1 200 euros. Il a aussi
annoncé une revalorisation minuscule de moins de un pour cent des pensions en
octobre. Elle sera insuffisante pour couvrir la hausse de la CSG, en revanche
elle sera suffisante pour faire gagner à certains retraités un peu plus de 1
200 euros, ce qui les assujettira désormais à la CSG dont ils étaient jusque-là
dispensés.
Par contre, le gouvernement a
décidé d’étaler les baisses de cotisations sociales en deux fois, entre janvier
et l’automne. Les salariés du privé vont donc voir baisser leur salaire net en
janvier 2018.
Les fonctionnaires, eux, subiront
la hausse de la CSG, sans compensation puisque le point d’indice reste gelé et
qu’ils n’auront pas de baisse de cotisations sociales. Bercy évoque une
compensation financière, sans plus de précision.
Avec la hausse de la CSG, la
baisse des APL, les salariés et retraités vont donc voir, dès maintenant,
baisser leur niveau de vie, sans aucune certitude qu’il y ait un rattrapage par
la suite. Quant aux sommes ainsi dégagées par le gouvernement, elles vont
servir à couvrir les aides et subventions aux riches qui, elles, ne connaissent
pas de diminution.
Alain
CHEVARD (Lutte ouvrière n°2560)
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