mercredi 7 juin 2017

Domidep, Les Pensées et les briseurs de grève

En dépit de la loi, l’appel à des briseurs de grève !

Pour information


 

Macron, cotisations et CSG : l'argent est seulement dans les poches du patronat


Solidarité à sens unique

Prétendant vouloir augmenter le pouvoir d'achat des salariés, Macron envisage de supprimer leurs cotisations maladie et chômage. En échange, la CSG serait augmentée pour les retraités gagnant au moins 1200 euros par mois, présentés comme des privilégiés.
         Il s'agirait d'une question de solidarité, disent politiciens et médias. C'est curieux comme, à leurs yeux, la solidarité ne s'applique qu'entre travailleurs, que ceux-ci soient en activité, au chômage ou à la retraite.
         Jamais un gouvernement n'a demandé aux capitalistes riches à millions d'être solidaires envers les plus pauvres.
 
 

mardi 6 juin 2017

Editorial des bulletins Lutte ouvrière d'entreprise de ce lundi 5 juin 2017



Je donnerai dans la journée des nouvelles de la grève des « Pensées » à Argenteuil




Votez Lutte ouvrière pour faire entendre le camp des travailleurs 


Dimanche prochain, nous sommes appelés à voter pour les élections législatives. Tous les grands partis bourgeois s’agitent, les vieilles écuries politiciennes comme les nouvelles. Les uns veulent nous faire croire qu’il faut absolument que Macron ait sa majorité pour gouverner. Les autres nous disent qu’ils seront une opposition qui fera rempart contre sa politique. Tous prétendent que la politique se renouvelle mais ce sont toujours les mêmes vieilles ficelles qu’ils utilisent pour nous faire croire que notre sort est au bout du bulletin de vote.
Pendant ce temps, la bourgeoisie poursuit les fermetures d’entreprise et les licenciements. Elle mène sa guerre contre les travailleurs en aggravant les cadences, en imposant les samedis travaillés obligatoires et le blocage des salaires.
Et le gouvernement Macron se prépare à amplifier cette guerre, à la généraliser, à donner au patronat tous les moyens légaux lui permettant de s’en prendre aux salaires, à la durée du travail, aux conditions de travail. Le plan pour « réformer le travail » que Macron veut faire passer par ordonnances est une attaque tous azimuts contre la classe ouvrière. Il prévoit de démolir les quelques limites légales à la toute-puissance patronale.
Si ce projet passe, la durée du travail, les salaires, la règlementation du travail de nuit pourraient désormais être définis non pas par la législation, ni même par les accords de branche, mais par des accords d’entreprise. Ce qui signifie en clair que les patrons auraient désormais légalement le droit de faire ce qu’ils veulent dans leur entreprise : majorer les heures supplémentaires au taux qui les arrange, payer les indemnités de licenciements qu’ils veulent.
Les patrons avaient déjà une foule de moyens pour contourner les lois sociales existantes et s’asseoir dessus. Ils pourront désormais légalement faire des contrats de travail taillés sur mesure pour leurs besoins immédiats, licencier quand ils veulent sans avoir à se justifier de quoi que ce soit.
Toutes les demandes du patronat sont exaucées jusqu’au plafonnement des dommages et intérêts versés aux salariés en cas de condamnation de leur patron ; jusqu’à la fusion des comités d’entreprise, des CHSCT et des délégués du personnel.
Ce que patronat et gouvernement appellent cyniquement « rapprocher le droit des travailleurs des nécessités des entreprises » consiste à livrer les travailleurs pieds et poings liés à leur patron.
Pour nous, travailleurs, chômeurs, retraités, jeunes des classes populaires qui sommes victimes de la domination du grand capital, l’avenir ne se joue pas au fond des urnes. Il dépend de nos luttes contre la classe capitaliste, de notre organisation et de notre conscience collective.
Construire une opposition qui représente nos intérêts de classe est d’autant plus important que le Front national a gagné en influence et détourne les travailleurs de leur véritable combat en désignant comme boucs émissaires les immigrés, qui sont nos frères de classe. En occultant les responsabilités du grand patronat, le Front national défend, comme Macron, le pouvoir des capitalistes.
La présence de candidats de Lutte ouvrière dans toutes les circonscriptions permettra à tous ceux qui partagent notre révolte et nos perspectives de les exprimer. Dans cette période de recul où beaucoup peuvent se sentir isolés, c’est précieux.
Chacun pourra mesurer dans son quartier, dans sa ville qu’il n’est pas seul et qu’il s’inscrit dans un courant de plusieurs centaines de milliers de femmes et d’hommes. Un courant minoritaire certes, mais qui existe à l’échelle du pays et qui est fier de ses idées. Un courant de femmes et d’hommes bien décidés à ne pas se laisser faire.
Le 11 juin, votez pour les candidats de Lutte ouvrière pour que s’affirme l’opposition ouvrière contre le gouvernement et contre le grand patronat qui tire les ficelles.
Et, une fois les élections terminées, demeure la nécessité pour les exploités de se donner un parti qui représente leurs intérêts de classe. Il faut des femmes et des hommes qui agissent au quotidien dans les entreprises, dans les quartiers. Il faut un parti déterminé à défendre les intérêts des travailleurs dans le cadre du capitalisme mais qui œuvre en même temps pour le renversement de cette société d’exploitation.

France 2 : Nathalie Arthaud invitée des 4 vérités

Argenteuil Bezons, une réunion électorale de Lutte ouvrière, avec un débat sur la situation actuelle


La situation générale et ce qui attend le monde du travail exigent que l’on en discute et que l’on se prépare. Au-delà du fait qu’elles donnent l’occasion de se prononcer pour les perspectives et l’engagement militant de nos candidats révolutionnaires, communistes et internationalistes, les élections législatives de dimanche pochain donnent l’occasion d’échanger sur cette situation et les données nouvelles sorties des dernières élections présidentielles. Présenter notre analyse, et ouvrir le débat, c’est que nous voulons faire lors de notre réunion de jeudi soir 8 juin.


Jeudi 8 juin
A 20 heures
SALLE PIERRE DUX
Complexe Jean Vilar
9 bd Héloïse


Avec Dominique MARIETTE

Candidat de Lutte ouvrière
Dans la circonscription d’Argenteuil-Bezons
Et avec son suppléant
Michel CAMPAGNAC



Ordonnances de Macron : éparpiller la classe ouvrière, c'est l'affaiblir, mais aucun diktat du monde...


Pour éparpiller la classe ouvrière

La première ordonnance de Macron devrait offrir au patronat la possibilité d'imposer presque tout au niveau de l'entreprise, du temps de travail au salaire en passant par les conditions de licenciement.
         C'est vouloir placer les travailleurs en position de faiblesse, soumis au chantage à l'emploi et d'autant plus désarmés que l'entreprise est petite, les syndicats inexistants ou désemparés.
         Mais aucune loi ne changera le fait que les travailleurs font tout en ce monde et qu'ils ont donc aussi le moyen de répondre comme il se doit à ce genre de projet...


Fête de Lutte ouvrière 2017. Vive la fête 2018 !


Vive la fête !




Cette année encore, la fête de Lutte ouvrière a été un succès. Le temps d'un week-end, les participants ont pu déambuler de stands en expositions, suivre de nombreux débats politiques, sociaux ou scientifiques, le tout dans une ambiance chaleureuse et fraternelle.
         Plusieurs milliers de personnes ont écouté et applaudi notre camarade Nathalie Arthaud lors de ses deux interventions.
          Cette année, des proches d'Argenteuil et de Bezons ont découvert cette fête qui les a enthousiasmés.
         Cette fête a montré la vivacité du courant communiste révolutionnaire, représenté aussi par des groupes politiques et des sympathisants venus de différentes régions du monde, partageant le même idéal, celui de vivre dans une société débarrassée du capitalisme.

Samedi, dix candidats et suppléants du 95



C'est cela la fête... Il manque la direction : "A l'année prochaine"



De nombreuses photos suivront dans les jours qui viennent

lundi 5 juin 2017

Fête de Lutte ouvrière : aujourd'hui, troisième et dernier jour


Vive la fête de Lutte ouvrière, aujourd’hui encore




Hier au soir, au service d’ordre des entrées de la fête qui est ma tâche chaque année, il fallait voir le contentement de tous, adultes, familles et enfants qui quittaient le terrain de la fête de Presles après une journée merveilleuse.
         Oui, merveilleuse, car un moment rare où la fraternité générale et tranquille prend forme le temps d’un jour.
         Des stands de toutes les régions et de tous les pays pour se restaurer. Un cadre champêtre exceptionnel. Des activités qu’il est impossible de pratiquer en un jour. Des animations et des spectacles partout.
         Et puis de la culture, politique bien sûr, mais générale également. Parce que notre combat s’inscrit dans le cadre de la connaissance de la matière et de l’univers, dans celui de l’évolution biologique et des sociétés humaines. Chercheurs et militants sont là, très nombreux, pour faire partager leurs connaissances et leurs passions.
         Il vous reste une journée, ce lundi, pour découvrir la fête de Lutte ouvrière, ou pour vous y retrouver comme les jours précédents. La fête ferme à 20 heures.
         A tout à l’heure… et en plus, le beau temps est annoncé.