mercredi 8 février 2017

Le Pen : programme "économique" anti-ouvrier


Le Pen : un programme économique anti-ouvrier

En présentant son programme à Lyon, Marine Le Pen a indiqué vouloir instaurer une taxe sur les importations. Elle souhaite également le retour à une monnaie nationale pour pouvoir la dévaluer. Le tout étant supposé favoriser les entreprises françaises.
Pour les familles populaires, ces deux mesures ne pourront se traduire que par une augmentation des prix, en tout premier lieu des carburants.
Faire payer aux travailleurs l'aide apportée au patronat français, c'est ce que signifie protectionnisme et patriotisme économique.

Argenteuil : mort d'un ancien Déporté jeune communiste


Ils étaient jeunes. Ils s’engageaient dans l’action politique

On vient d’apprendre le décès de Jean Fumoleau. Avec lui, c’est un des derniers survivants d’Argenteuil de la « déportation ».
         Membre des Jeunesses Communistes dans la clandestinité dans le 17ème arrondissement de Paris, proche de Guy Môquet, il fut arrêté à 18 ans, en juillet 1941. Il connut alors la prison à La Santé, celles de Fresnes et de Poissy. Il fut interné au camp de Voves en Eure-et-Loir, puis, de Compiègne, il fut déporté en Allemagne en mai 1944, où il rejoignit ces lieux sinistres que furent les camps de Neuengamme et de Ravensbrück. Il fut libéré le 30 avril 1945.
         Militant du PCF, il travailla ensuite au service d’architecture de la Ville (c'est lui qui établit les plans de la colonie de Massiac) mais fut aussi directeur de centres de vacances qui marquèrent pendant des décennies la vie des jeunes Argenteuillais.
         Il est bon de rappeler cet engagement de jeunes. Coïncidence de date, la disparition de ce compagnon de combat de Guy Môquet, et l’inauguration prochaine de la nouvelle Maison de quartier Guy Môquet, oui, Guy Môquet, malgré toutes les incertitudes qui pèsent encore sur la volonté de la municipalité actuelle de maintenir cette dédicace.


Camp de Neuegamme


Argenteuil, Bezons, AB-Habitat : embauches nécessaires


Des embauches, c’est l’intérêt de tous

 Chez AB-Habitat, il manque un certain nombre de gardiens, d’aide-gardiens, de coordinateurs-gardiens, et de techniciens de maintenance. Pourtant, la présence partout de gardiens, et en nombre, dans les cités, est un élément essentiel du bien-être de tous. Idem pour les techniciens qui ne peuvent actuellement pas faire face, et en temps utile, aux légitimes sollicitations des locataires.
         Bien évidemment, il semble que la direction d’AB-Habitat préfèrerait plutôt augmenter la charge de travail des travailleurs actuels qu’embaucher le nombre d’agents supplémentaires nécessaire, .
         L’intérêt des travailleurs d’AB-Habitat et des locataires sont les mêmes : il faut des embauches, nombreuses et rapides.

Pas trop tôt

Hier, nous avons pu constater que le logement du 7 de la rue Yves Farges dans la cité Joliot-Curie était enfin sur la voie de la re-location : la boîte à lettres avait été vidée, signe que cela avance…
         On en est à près de deux ans dans cette affaire !
       Deux ans alors qu’il y a tant et tant d’habitants qui demandent et attendent un logement décent !

Le samedi 11 mars 

A Argenteuil, grande fête locale de Lutte ouvrière
Ouverture des portes à 17 heures
Meeting avec Nathalie ARTHAUD à 19 heures (entrée libre)
Banquet (sur réservation)
Grande salle Jean Vilar

Réservez pour le banquet : 15 euros, 7 pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans. Chèques à mon ordre

Birmanie : violences anti-Rohingyas


Birmanie : escalade dans les violences anti-Rohingyas

 

Selon un récent rapport de l'ONU, les persécutions du régime birman contre la minorité musulmane des Rohingyas se sont encore durcies ces derniers mois. Face aux destructions de villages, aux massacres et aux viols, ils sont 70 000 à avoir dû fuir au Bangladesh voisin.
         Mais le Bangladesh est un des pays les plus pauvres de la planète et ils n'y sont pas les bienvenus non plus. Ils s'y retrouvent entassés dans des camps où les conditions permettent tout juste la survie.
         Le fait que ces exactions soient couvertes par le gouvernement du Prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi ne les rend pas plus acceptables. Le silence des grandes puissances à leur sujet est assourdissant - et n'est pas sans rapport avec les bonnes affaires que réalisent les trusts occidentaux dans cette Birmanie où les salaires sont si bas et les travailleurs si bien muselés.
 
 

mardi 7 février 2017

Aulnay-sous-bois : Justice pour Théo !



Violences policières à Aulnay

Quatre policiers ont été mis en examen, dont l'un pour viol, après avoir violemment frappé et violé avec une matraque un jeune homme de 22 ans, dans la cité des Trois-Mille, à Aulnay-sous-Bois, dans la banlieue parisienne.
         Si cette agression est particulièrement grave, l'attitude de la police n'est pas exceptionnelle. Au quotidien, les jeunes des quartiers populaires subissent le racisme, les provocations, les humiliations et la violence des policiers. Et tous les discours des politiciens attisant la haine contre les immigrés ou les jeunes, participent à donner aux policiers le sentiment qu'ils peuvent tout se permettre.
         Mais cette fois-ci la famille de la victime a choisi de rendre l'affaire publique, pour que le comportement de ces policiers ne reste pas impuni. Et la solidarité de plusieurs centaines d'habitants s'est exprimée lundi par une manifestation derrière le slogan : « justice pour Théo ».


Nathalie Arthaud en meeting à Nice. Reportage sur FR3 Côte d'Azur

Editorial des bulletins Lutte ouvrière d'entreprise de ce lundi 6 février 2017




Europe 1 : Nathalie Arthaud est invitée dans l'émission Le Bus de la présidentielle
Ce soir mardi
à 19h00
 
  
 Fillon, Le Pen, Macron, Hamon... dans la course pour servir les riches 

Il faudrait être bien naïf pour être convaincu par les excuses de Fillon. Il se prétend le champion de la probité et des sacrifices à imposer aux classes populaires. Pour Fillon, les ouvriers devraient travailler plus pour des salaires moindres afin que les profits augmentent. 500 000 emplois publics devraient être détruits et la TVA augmentée pour qu’on supprime l’impôt sur la fortune et qu’on abaisse les cotisations des entreprises. L’affaire des emplois de sa famille relève de la même arrogance : comme tout bourgeois, il estime que tout lui est dû, y compris un complément de revenu à un million d’euros d’argent public, c’est-à-dire ce qu’un ouvrier gagne à peine en une vie. Pour ces gens-là, il est normal, pour qu’ils puissent se payer un manoir et des montres de luxe, que les travailleurs s’usent à la tâche 48 heures par semaine et jusqu’à 65 ans !
En plus des emplois de sa famille au Parlement, Fillon avait également fait rémunérer son épouse par une revue appartenant à Ladreit de Lacharrière. Pourquoi ce milliardaire a-t-il versé 100 000 euros pour un travail inexistant ? Parce que, derrière sa morgue, Fillon n’est qu’un larbin des capitalistes, disposés à lui verser quelques piécettes en échange de services.
Les autres candidats battent la campagne. Après s’être enthousiasmés pour Fillon, les milieux d’affaires s’entichent de Macron. Celui-ci brasse surtout des formules creuses. Mais son passé d’ex-banquier parle pour lui. Au gouvernement, Macron a généralisé le travail du dimanche et a été un des artisans de la loi travail. Aujourd'hui, il veut alléger l’ISF en supprimant la part qui taxe la propriété d’entreprises, autrement dit l’essentiel ! Les riches applaudissent.
Les ministres et dirigeants du PS sont partagés : de Macron ou de Hamon, quel cheval est le mieux placé pour leur permettre de retrouver un siège de député, voire une place de ministre ? Voilà leur grand dilemme ! Hamon, qu’ils fustigeaient il y a deux semaines, retrouve des vertus depuis qu’il monte dans les sondages. Après tout, sa promesse de revenu universel est inoffensive pour le grand patronat, puisque Hamon ne parle jamais de prendre sur les revenus et les fortunes de la grande bourgeoisie. Et il permet au PS de s’exonérer à bon compte du bilan désastreux de Hollande et Valls. Le temps d’une campagne, le PS va retrouver un discours de gauche, après avoir gouverné à droite pendant cinq ans !
Le Pen a présenté son programme qui repose, sans surprise, sur la démagogie contre les immigrés. Comme son idole Donald Trump, qui multiplie les mesures révoltantes à l’encontre des Mexicains et des citoyens de pays musulmans du Moyen-Orient, elle veut diviser les travailleurs.
Le Pen est une bourgeoise, comme Trump. Celui-ci s’est entouré de milliardaires pour gouverner. Il multiplie les mesures en leur faveur, comme la suppression des quelques règles imposées aux banques après la crise des subprimes. Wall Street ne s’y trompe pas et en a fait sa coqueluche. Pour rassurer les capitalistes bien français qui ferment les usines, licencient et exploitent leurs salariés, Le Pen leur donne de nouveaux gages. Elle a ainsi promis ce week-end de pérenniser le CICE et a ôté de ses promesses la hausse des salaires de 200 euros. Elle veut supprimer le compte pénibilité, insupportable pour le patronat. Avec une telle candidate contre le « système », celui-ci a de beaux jours devant lui !
Il faut pourtant que les travailleurs fassent entendre leur opposition au système qu’aucun des principaux candidats, pas même Mélenchon, ne dénonce : le capitalisme. C’est le sens de la candidature de Nathalie Arthaud : faire entendre les exigences du monde du travail.
Pour mettre fin au chômage de masse, il faut interdire les licenciements et les plans de suppressions d’emploi ; il faut répartir le travail entre tous sans perte de salaire.
Pour vivre dignement et enrayer la baisse du niveau de vie, il faut augmenter les salaires et les pensions d’au moins 300 euros. Pas un salarié ne doit gagner moins de 1800 euros net.
Contre l’accaparement des richesses par une petite minorité, contre les malversations, il faut imposer le contrôle des salariés sur les entreprises.
Voilà ce que défend Nathalie Arthaud, pour faire entendre le camp des travailleurs. À la différence des autres candidats, elle ne dit pas : « votez pour moi et je ferai ceci et cela ». Elle dit : « votez pour moi, afin de dire ce que sont les exigences du monde du travail et de nous préparer à les imposer par nos luttes ».