dimanche 5 février 2017
Nathalie ARTHAUD : "Faire entendre le camp des travailleurs"
La
brochure de campagne de Nathalie ARTHAUD, une candidate communiste « Pour
faire entendre le camp des travailleurs » ! Utilisez le lien ci-dessous, et
bonne lecture. A faire partager sans modération !
http://www.lutte-ouvriere.org/sites/default/files/documents/faire-entendre-le-camp-des-travailleurs-1701.pdf
Libellés :
campagne de Nathalie arthaud 2017
Argenteuil, G. Mothron le pense lui-même : la polyvalence ce n'est pas bon : on ne peut être à la fois maire et député par exemple
« La bataille du chômage », au Figuier blanc, avec
Jean Gabin
Nous avons évoqué avant-hier sur
ce blog la situation qui a conduit l’ensemble des travailleurs des cinémas de
la Ville à se mettre en grève vendredi. Nous l’évoquions de la manière
suivante : « Ils sont en butte
à une hiérarchie qui, comme dans bien des services municipaux de la Ville, veut
leur imposer toujours davantage. Cela se traduit par des pressions de diverses
sortes, des échanges verbaux inappropriés, des rapports hiérarchiques
inadéquats, des remises en cause unilatérales des profils de poste, des
sanctions,… »
Selon
l’article du Parisien-95 : « La mairie assure de son côté que la
réorganisation menée a pour objectif «
d’améliorer le fonctionnement des équipements ». « Les agents sont mono tâches mais un caissier, une fois la séance
ouverte et les billets vendus, peut être affecté à d’autres tâches. Cela n’est
pas encore passé dans les esprits. » Concernant l’employé suspendu, il
aurait « fait acte de violence envers son
responsable ».
Voilà
bien la contribution que la municipalité apporte à la question générale du
chômage : augmenter la charge de travail des travailleurs en poste, bien
sûr dans le but, selon elle,« d’améliorer le fonctionnement des
équipements » ! Aux antipodes de la solution du chômage : la
répartition du travail entre tous, et la diminution du temps de travail, avec
maintien du salaire comme de bien entendu !
En
voulant aggraver la polyvalence, la municipalité ne fait là, c’est vrai,
qu’appliquer la politique du patronat ailleurs.
Mais
ce n’est pas une raison pour que les travailleurs, d’ici ou de là-bas, du privé
ou du public, l’acceptent.
Nous les connaissons, soutenons-les !
Le Parisien-95 Chloé Tixier |
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Nouvelles d'Argenteuil
Fillon, à l'image de la classe qu'il sert
Fillon :
un larbin très bien payé
« La France unie, attachée à une
certaine idée de la famille, a été dédaignée », s’est
emporté Fillon lors de son discours du 29 janvier à Paris. Lui, il n’a pas
oublié sa famille en complétant ses revenus par de petits arrangements avec
l’argent public.
La justice n’y verra peut-être
aucun délit. Mais, l’image de père la morale que François Fillon s’est donnée
face à Sarkozy dans la primaire à droite a du plomb dans l’aile depuis les
révélations du Canard enchaîné sur l’emploi sans doute fictif d’attachée
parlementaire de Penelope Fillon. Cet « emploi » qui lui a rapporté 830 000
euros, elle l’a cumulé avec un autre, probablement aussi fictif que très bien
rémunéré, à la Revue des deux mondes, propriété d’un milliardaire ami de
la famille. Le journal du dimanche a affirmé, lui, qu’entre 2005 et
2007, quand Fillon était sénateur de la Sarthe, il avait encaissé sept chèques
d’une caisse secrète pour un total de 21 000 euros. Et il s’est pris lui-même
les pieds dans le tapis en avouant sur TF1 qu’à la même époque, il avait
rémunéré ses deux enfants 84 000 euros, toujours avec de l’argent public, pour
des missions d’avocats alors qu’aucun des deux n’avait terminé ses études de
droit.
La famille Fillon semble
s’accommoder parfaitement de l’assistanat parlementaire dont les indemnités
sont bien au-dessus du RSA où même des 750 euros hypothétiques du revenu
universel. Pourtant, à l’occasion du meeting du 29 janvier, où son amour pour
son épouse, son amour de la France ont été savamment orchestrées, Fillon a
fustigé « l’assistanat universel », qu’encouragerait le revenu universel
de Benoît Hamon.
Il n’est pas surprenant que
Fillon utilise les opportunités offertes par ses fonctions, tout en endossant
le costume de père la rigueur, chantre du travail et de l’effort. Il est au
service d’une classe qui amasse des centaines de millions d’euros en parasite
du travail de la classe ouvrière, qui profite des aides publiques, qui se
soustrait à l’impôt légalement ou illégalement et qui, dans le même temps, ne
cesse d’appeler à la baisse du « coût du travail », comme Fillon l’a
encore proclamé dimanche 29 janvier.
Fillon est à l’image de la classe
qu’il sert : il exige la bouche pleine que les classes populaires se serrent la
ceinture encore un peu plus pour la grandeur de la France. « Salariés,
indépendants, fonctionnaires, on est tous sur le même navire », a déclaré
Fillon ; il a juste oublié d’ajouter que lui était sur le pont avec ses maîtres
et les classes populaires à ramer en fond de cale.
Boris SAVIN (Lutte ouvrière n°2531)
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présidentielles 2017
Argenteuil, que pense la municipalité de "l'affaire Fillon" ?
Un « nouveau souffle » nauséabond venant de leur camp
La municipalité d’Argenteuil
conduite par G. Mothron (Les Républicains)
avait déposé deux plaintes aux lendemains de son élection à l’encontre du maire
précédent, l'une pour «favoritisme, complicité et recel de complicité», l'autre
pour «trafic d'influence, détournement de fonds publics et abus de confiance
aggravé ». Il était question d’irrégularités dans la passation de marchés
publics et d’emplois fictifs à la mairie d’Argenteuil. On a appris dernièrement
que l’enquête se poursuivait.
On
aimerait donc bien connaître maintenant les réactions de cette municipalité « la
vertu » à la suite des malversations avérées de leur chef (en tout cas
encore à ce jour) pour les présidentielles, Fillon du manoir, et qui portent
sur des sommes rondelettes concernant justement des « emplois fictifs ».
Fillon dont le « grand champion » local lors des primaires n’était
autre que le premier-adjoint en charge des… finances !
La
municipalité mène une politique de dégradation de la situation des employés
communaux. Elle a augmenté un certain nombre de tarifs. Elle dénonce l’Etat qui
a restreint le subventionnement municipal. Elle s’affiche comptables de
l’argent public, championne d’une saine politique. Et voilà son camp empêtré
dans une affaire louche.
Nous
espérons que bien des habitants qui la
soutiennent localement soient écœurés par des mœurs de gens qui considèrent
qu’ils peuvent tout se permettre. Mais en attendant, de la part d’édiles
partisans du Fillon en question, la moindre des choses serait qu’ils cessent de
se taire sur le sujet.
Libellés :
Nouvelles d'Argenteuil
Autoroutes, Vinci, Eiffage,..., les rois de la route... des profits
Autoroutes : la hausse sans fin des
tarifs
Pendant que les salaires sont en
panne sur la bande d'arrêt d'urgence, les tarifs des autoroutes filent sur la voie
rapide. Les tarifs augmentent de 0,8% en moyenne, mais ils montent jusqu'à 8%
de plus sur certains tronçons. Bien plus que l'inflation qui devait servir de
référence. Ségolène Royal, s'était pourtant engagée en 2014 à faire baisser de
10% les tarifs !
Mais
rien qu'en fronçant les sourcils, les gestionnaires d'autoroutes, Vinci,
Eiffage et Cie ont obtenu qu'on ne touche pas à leur poule aux oeufs d'or. Les
sociétés d'autoroute ont versé 1,45 milliard d'euros de dividendes en 2014 et
3,3 milliards en 2015 à leurs actionnaires. Et le comble, c'est que les
chantiers prévus dans les prochaines années seront financés pour moitié par les
collectivités publiques.
L'État
est le complice actif de ce racket à grande échelle !
Le
samedi 11 mars
A
Argenteuil, grande fête locale de Lutte ouvrière
Ouverture
des portes à 17 heures
Meeting avec
Nathalie ARTHAUD à 19 heures (entrée libre)
Banquet
(sur réservation)
Grande
salle Jean Vilar
Réservez pour le banquet :
15 euros, 7 pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans. Chèques à mon
ordre
Libellés :
capitalisme
samedi 4 février 2017
PCF : une 6ème République, pas un objectif pour les travailleurs
La VIe
République : un leurre
Dans son entrée en campagne
électorale, et surtout dans la perspective des législatives, le PCF met en
avant l’idée d’une VIe République, pour « redonner le pouvoir
au peuple », comme s’il l’avait jamais eu sous l’une des Républiques
précédentes.
La même idée est agitée par
Mélenchon, et Hamon évoque des aménagements institutionnels nécessaires.
Laisser croire qu’il suffit
d’introduire les élections à la proportionnelle, d’élargir le recours au
référendum, d’abolir l’article 49-3, de limiter les pouvoirs du président de la
République et d’interdire le cumul des mandats, pour que le peuple ait le
pouvoir relève au mieux de la naïveté.
Ce qui garantit à la bourgeoisie,
aux gros actionnaires, leur domination sociale et politique, ce n’est pas la
Constitution mais la propriété privée sur les usines, sur les réseaux de
transport et de distribution, sur les banques.
C’est pourquoi revendiquer une
véritable transformation des institutions politiques en faveur des travailleurs
et des classes populaires est inséparable d’une remise en cause de la propriété
privée sur les moyens de production. La bourgeoisie impose sa dictature sur
l’économie, et c’est cela qu’il faut changer.
Cela passerait par le contrôle
permanent des travailleurs sur les moyens de production dans les usines, sur
les lieux de travail mais aussi dans les quartiers. Les travailleurs et les
classes populaires auraient à élire parmi les leurs des représentants
révocables à tout moment et rétribués comme un ouvrier.
Grâce à cela, les classes
populaires bâtiraient enfin un État au service de la population. Changer la
Constitution ne ferait rien, car c’est en fait l’appareil d’État avec ses hauts
fonctionnaires, ses cadres de l’armée et de la police, ses juges, qui demeure
hors de tout contrôle, qu’il faut renverser et remplacer par l’intervention
permanente et directe des classes populaires. En dehors de cette perspective,
la Constitution peut changer, mais ce sont les mêmes qui en coulisse
continueront d’être la colonne vertébrale de l’État, au service des mêmes
intérêts.
Alors, il n’y a rien à défendre
dans la Ve République, c’est exact. Mais ce dont la société a besoin pour
sortir les classes populaires du chômage et de la misère, ce n’est pas d’un
simple coup de peinture mais d’un grand coup de balai.
Le
samedi 11 mars
A
Argenteuil, grande fête locale de Lutte ouvrière
meeting avec Nathalie ARTHAUD à 19 heures (entrée libre)
Puis banquet
Grande
salle Jean Vilar
Réservez pour le banquet :
15 euros, 7 pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans. Chèques à mon
ordre
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présidentielles 2017
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