mercredi 18 janvier 2017

Argenteuil, Véolia, Faouzi Lamdaoui, la "comète argenteuillaise" a trouvé un bon job



Si nous évoquons ci-dessous cette comète argenteuillaise, c’est que son profil est bien à l’image de ce petit monde des « politiciens » et de tous les subalternes à leur botte qui gravitent autour d’eux. Actifs ou pas,  bien payés, ils donnent l’impression que c’est eux les « politiques » qui décident, alors qu’ils ne sont que les porte-voix d’une force qui, elle, sait ce qu’elle veut, le « camp de la bourgeoisie ».
         Lorsqu’il débarqua à Argenteuil pour y être candidat, ce monsieur fut par ailleurs -y compris par le député actuel- présenté comme un candidat sérieux. Tous ces semeurs d’illusions, à l’image du système qui les met en avant, sont des obstacles à la conscience du monde du travail qui ne doit compter que sur lui-même et sur les militants qui lui sont fondamentalement attachés. 

Avec les « Les copains d’abord », ça coule d’or et d’argent

La semaine passée, Le Canard enchaîné est revenu sur un autre aspect concernant l’ancien candidat PS aux élections législatives d’Argenteuil-Bezons de 2007 et qui fut, un temps, adjoint-au maire, Faouzi Lamdaoui. Le palmipède parle de ce dernier dans les termes suivants. Extraits :

         « Après quoi, et sitôt la relaxe prononcée (à propos de celle, très étonnante, obtenue en novembre 2015 dans le procès que nous évoquions il y a quelques jours), le quinquagénaire a décroché un bon job chez Véolia, le géant de l’eau et des déchets… »

         «…Lamdaoui y est chargé des relations avec le Maghreb, et notamment l’Algérie, son pays d’origine. Evidemment, Hollande n’y est pour rien, jure-t-on à l’Elysée tout comme à l’état-major de la multinationale. Ça doit être grâce à Pôle emploi…

         « Lorsqu’il est arrivé, on l’a mis à l’essai, avoue une huile du leader mondial de l’eau. Tout compte fait, il fait le job. Il a de bons contacts et assure un réel suivi des dossiers. »

         Vraiment ? Une belle surprise, car lorsqu’il était adjoint-au-maire d’Argenteuil, au 3ème étage de la mairie d’Argenteuil, jusqu’à sa démission, les travailleurs d’entretien de la Ville n’avaient ni besoin de vider sa poubelle ni celui de ranger sur son bureau des papiers jour après jour inexistants !

Argenteuil, travailleurs territoriaux : "Tu voeux ou tu ne voeux pas" ? "Je veux pas !"


Faire la fête, oui, mais pas dans n’importent lesquelles circonstances

Ce n’était vraiment pas l’affluence des grands jours à la cérémonie dite es vœux du maire d’Argenteuil aux employés de la Ville vendredi soir dernier. A la louche, un cinquième de l’ensemble des travailleurs communaux ?
         Allongement du temps de travail, dégradation des conditions de travail, remises en cause diverses et avariées, cela ne donne vraiment pas envie d’aller trinquer avec des édiles qui en sont responsables ou qui s’en lavent les mains.
         Contrainte à participer ou pas, la haute hiérarchie faisait nombre. Mais pas de quoi inverser le peu d’affluence.

PSA, Renault, Citroën C4 Cactus diesel : cactus et dépollution


Dans leurs cœurs, il y a des cactus
Dans leurs portefeuilles, il y a des cactus
Aïe ! aïe ! aïe !, ouille ! ouille ! ouille !, aïe ! (J. Dutronc)

 


L’étude d’un laboratoire met en cause l'efficacité du système de dépollution de la Citroën C4 Cactus diesel. Elle mettrait en évidence des taux de pollution en situation réelle 5 à 10 fois supérieurs aux chiffres annoncés par le constructeur dès qu’il fait un peu froid ou chaud… Afin de protéger Renault et PSA, le gouvernement a tout fait jusqu’à présent pour ne pas mener d’enquête risquant de révéler un « dieselgate » à la française comme celui ayant touché Volkswagen en 2015. Ce groupe avait dû avouer que 11 millions de ses véhicules diesel étaient équipés d'un logiciel trompant les contrôles anti-pollution.

         Pour faire plus de profits, les capitalistes sont prêts à tout. Ce n’est pas une question de logiciels, c’est dans leur ADN.

Serge Dassault : son procès, pour dans 2040 ? 2080 ?


Une justice à train de sénateur

Le procès du milliardaire et sénateur Serge Dassault a repris ce lundi au tribunal correctionnel de Paris. Il est poursuivi pour avoir dissimulé au Fisc des millions d’euros entre 1999 et 2014 sur des comptes à l’étranger, via des paradis fiscaux.
         Son procès avait commencé en juillet, mais fut repoussé continuellement : Dassault ne daignait pas se déplacer et ses avocats jouent des procédures. Dans quelques jours, les juges diront si finalement ils jugent Dassault ou s’ils s’en remettent au Conseil Constitutionnel, ce qui reviendrait à renvoyer le jugement… aux calendes grecques.
         Pas vraiment pressée de juger le milliardaire, la justice.

mardi 17 janvier 2017

Editorial des bulletins Lutte ouvrière d'entreprise de ce lundi 16 janvir 2016


Face à tous les politiciens, faire entendre les exigences des travailleurs 

Les débats de la primaire de la gauche ne sont guère tournés vers les préoccupations des travailleurs, et les sept prétendants incarnent la même politique.
Cinq ont été ministres de Hollande. On pourrait l’ignorer, tant ils essaient de se démarquent du bilan gouvernemental. Comme si c’était un autre parti que le PS qui gouverne depuis 2012 ! Même Valls, qui défend le bilan de Hollande, a le culot d’expliquer qu’il veut abroger l’article 49.3, dont il usa pour faire passer les dispositions antiouvrières des lois Macron et El Khomri.
Pour faire oublier leur bilan désastreux au pouvoir, les candidats essaient de se refaire une virginité auprès de l’électorat de gauche : Hamon avec le revenu universel, Valls avec le revenu décent, Montebourg comme « candidat de la feuille de paye ».
Derrière leur cinéma, tous sont comptables, au même titre que la droite, du recul de la condition ouvrière. Six millions de chômeurs, soit un million de plus qu’en 2012 ; neuf millions de pauvres, soit un million de plus : les classes populaires payent un lourd tribut. En cette période de froid, même l’hébergement d’urgence est débordé, à tel point que la moitié des appelants du 115 n’obtiennent pas de lit pour la nuit, faute de places !
Et il n’y a pas que les sans-abri et les chômeurs dont la condition s’est dégradée. Pour les ouvriers et les employés, la précarité augmente. Et l’histoire de Robert Marchand, le cycliste centenaire qui vit avec 900 euros de retraite, après avoir travaillé de 12 à 89 ans, illustre la condition de millions de retraités, vivant avec des petites pensions.
Pendant ce temps, les entreprises du CAC 40 ont distribué, en 2016, 56 milliards d’euros de dividendes – un record. Il y a en France 71 milliardaires en euros, un autre record. Le premier d’entre eux, Bernard Arnault, possède 39 milliards, deux fois plus qu’il y a cinq ans. Et on pourrait multiplier les exemples. Sanofi, qui fait chaque année des milliards de bénéfices et supprime des emplois, tout en étant gavé d’argent public, touche ces jours-ci le jackpot grâce à l’épidémie de grippe et à la vente de vaccins !
Outre les sept candidats à la primaire, le PS compte aussi deux dissidents, Macron et Mélenchon. Le premier était également ministre jusqu’en août dernier, après avoir été banquier chez Rothschild. À son bilan : l’extension du travail du dimanche, avec ses conséquences sur la vie des salariés concernés, ou encore « l’ubérisation », avec ses chauffeurs de VTC qui gagnent à peine le smic en faisant 70 heures par semaine. Aujourd'hui, Macron n’a pas forcément grand-chose à dire, mais il tente de passer pour nouveau et de ratisser large. Chaque génération produit ce genre d’ambitieux.
Quant à Mélenchon, toujours admirateur de Mitterrand, il fut ministre sous Jospin. Au second tour en 2012, il a soutenu Hollande « sans traîner les pieds », mais surtout sans jamais préparer les travailleurs à se défendre face aux attaques pourtant prévisibles. Avec son slogan, « la France insoumise », il dénonce l'Europe ou l'Allemagne mais rarement les capitalistes bien français, pourtant responsables du chômage. Aujourd'hui, il veut incarner la « vraie gauche », se présente comme le candidat des ouvriers à qui il dit : « Votez pour moi » et je ferai ceci et cela. Balivernes !
La candidate de Lutte ouvrière, Nathalie Arthaud, se présente pour faire entendre les exigences vitales du monde du travail face à la crise.
Pour mettre fin au chômage de masse, il faut répartir le travail entre tous, sans perte de salaire. Pour cela, il faut prendre sur les profits. L’interdiction des licenciements et des plans de suppression d’emplois est indispensable pour arrêter de fabriquer de nouveaux chômeurs.
Pour pouvoir vivre dignement, il faut une augmentation générale des salaires et des pensions d’au moins 300 euros mensuels. Pas un salaire ne devrait être inférieur à 1800 euros nets, et les salaires, les pensions et les allocations devraient être indexés sur le coût de la vie.
Les entreprises mentent sur leurs comptes, leurs projets, leurs produits et leurs bénéfices, aux dépens de leurs salariés et des consommateurs. Alors, il faut lever le secret commercial et bancaire. Il faut que les travailleurs contrôlent les comptes des grandes entreprises qui, comme les banques, exercent une dictature économique sur toute la société et la mènent à la catastrophe.
Les voix qui se porteront sur la candidature de Nathalie Arthaud feront entendre ces exigences et aideront à préparer les luttes de demain.

France culture : Nathalie Arthaud invitée d'Hervé Gardette dans "Du grain à Moudre" : L'héritage est-il injuste ? 9 minutes 29 de réflexion d'une militante communiste


Logement : le manque de logements, une tare congénitale du capitalisme


Se loger ne devrait pas être un problème au XXIème siècle

Le froid s’est donc intensifié aujourd’hui et il est prévu que cela dure plusieurs jours. C’est de saison, mais pour ceux qui vivent dehors, dans des conditions précaires, dans des taudis, il va falloir surmonter ces conditions climatiques difficiles.
         A Argenteuil, il y aurait près de 2500 « taudis », habités bien évidemment.
         Les édiles dénoncent régulièrement cette situation et les « marchands de sommeil » qui profitent du manque de logements. De temps en temps, l’un de ces derniers est sanctionné par les tribunaux.
         La question du logement, au XXIème, demeure une des questions cruciales de la société, même dans les pays les plus riches de la planète. Sa non-résolution la juge.
         En attendant, sans relâche il faut lutter pour la hausse des salaires qui permettent de pouvoir se loger correctement, et pour exiger la construction des habitations en nombre suffisant pour répondre aux besoins de tous.



Emploi : protectionnisme en action, ou la bêtise en action avec des subventions à la clé


Bientôt le protectionnisme entre les régions ? Les villes ? Une orientation avec un seul vainqueur : les capitalistes !

La députée Marie-Jo Zimmermann et le sénateur Jean-Louis Masson, les preux chevaliers du patriotisme économique « lorrain », montent au créneau après que Xavier Bertrand, le président de la région des Hauts de France a déclaré qu’il était « prêt à mettre de l’argent sur la table pour que PSA produisent en Hauts de France plutôt qu’en Lorraine ».
         Tous ces politiciens ont beau être du même bord politique, ils sont prêts à se faire la guéguerre au nom des régions.
         Dans cette surenchère à coups d’aides publiques, le grand vainqueur serait à coup sûr le groupe PSA et les perdants les contribuables.
 
La seule solution pour l'emploi :
 
                                                                      
Le seul moyen de défendre les emplois - logo des grévistes de PSA-Aulnay