samedi 24 septembre 2016

Argenteuil, "le camp des travailleurs" à votre rencontre



Ce matin, aujourd’hui samedi
A la rencontre du monde du travail

Comme nous le faisons régulièrement, nous serons présents dans différents quartiers d’Argenteuil de 10 heures à midi. Pour ma part, je serai avec ma petite table bien connue à mon emplacement habituel du centre commercial Joliot-Curie.
         Mais c’est fois, nous viendrons plus particulièrement inviter les habitants rencontrés, de participer au meeting que tiendra vendredi prochain 30 septembre à Paris notre camarade Nathalie ARTHAUD, la candidate du « camp des travailleurs ».
         La vidéo que nous avons installée hier (cf. « articles plus anciens ») de l’échange âpre entre notre camarade Jean-Pierre Mercier et A. Montebourg jeudi à la télévision est un résumé de ce qui nous distingue de l’ensemble des candidats de la bourgeoisie, des différents postulants du PS ou de la droite à celui de l’extrême-droite.
         Ces gens-là, avant les élections affirment que le sort des travailleurs les intéresse vraiment et qu’il est « inacceptable ». Une fois élus, la situation du monde du travail devient en revanche pour eux « inévitable ». Il s’agit alors de répondre aux désidératas des actionnaires, comme l’exemple de Peugeot mis en avant par JP Mercier lors de cette émission l’a démontré une fois de plus. A cette situation, il faut opposer la conscience des dessous de tout ce jeu électoral, et diffuser largement que pour préparer les luttes de demain, il nous faut affirmer le « camp des travailleurs » et les objectifs qu’il nous faudra atteindre face à la dictature de la classe bourgeoise. C’est ce que nous discuterons ce matin. Que les lecteurs matinaux de ce blog qui le peuvent viennent donc aussi à notre rencontre !

Argenteuil : une brocante populaire annulée, mais vraiment pourquoi ?



Une incompréhension totale

A quelques heures de la brocante du quartier d’Orgemont, la municipalité d’Argenteuil vient de l’annuler. Elle met en avant « l’état d’urgence » et les impératifs préfectoraux face à une initiative partiellement de rue, puisqu’elle se tenait certes dans les rues du quartier des « cités-jardin » mais aussi sur le parking du marché Joliot-Curie, largement isolé.
         Cette décision donne un grave coup aux habitants et à la vie collective. Cette brocante était non seulement l’occasion d’une belle journée vécue fraternellement et dans le contact avec les autres, mais était aussi, pour nombre d’habitants de ce quartier très populaire, l’occasion de gagner un petit pécule.
         Ce que la municipalité de Bezons est capable de faire la semaine dernière, celle d’Argenteuil avec de tout autres moyens humains pourtant, n’en est pas capable !
         Dans le même temps, la municipalité maintient à juste titre les fêtes de quartier du Val-Sud et des Côteaux qui se tiendront aujourd’hui, comme elle a maintenu la fête du quartier d’Orgemont, la semaine passée.
         Tout cela est d’autant plus incompréhensible qu’elle pouvait, en étant réactive, déplacer la brocante sur la grande pelouse de cette cité Joliot-Curie et sur l’école Joliot-Curie elle-même dont elle a la responsabilité totale.

Et l’on apprend dans le même temps l’annulation des « 10 km d’Argenteuil », décision sur laquelle nous reviendrons demain matin sur le présent blog.

Migrants : l'action de RESF. A Besançon, une belle réaction.



On nous informe

La préfecture de l'Isère s'acharne contre un père de famille : expulsion prévue dimanche

Emmanuel KUNDELA, sa femme et leurs deux premiers enfants sont arrivés en France en 2011, il y a presque 5 ans. Ils fuyaient le Kivu, province du Congo (RDC), toujours en guerre et où il n'y a pas de sécurité pour la population.


Ils ont demandé l'asile en France, mais ont été déboutés. Chaque année, ils ont déposé un dossier en Préfecture pour demander leur régularisation, sans succès.
Deux autres enfants sont nés à La Tronche (38). UN cinquième enfant attendu pour bientôt. Les trois aînés sont scolarisés, l'aîné est en 5e au collège Stendhal et le second en primaire, ils ont entamé leur 5e année de scolarité.

C'est une famille très bien intégrée dans la vie locale. Emmanuel Kundela est arrivé à travailler pour la faire vivre, d'autant que le Conseil départemental refuse de donner un sou aux familles étrangères « sans papiers », sans tenir compte de leur situation et leurs demandes de régularisation.
Le 20 août, Emmanuel Kundela est allé à La Poste retirer de l'argent. Un guichetier zélé, trouvant que le récépissé n'avait pas l'air d'un vrai récépissé, a appelé la police. Emmanuel a été arrêté et immédiatement transféré au Centre de Rétention de Nîmes.
Un premier refus d'embarquement à Marseille, ce père n'imagine pas abandonner femme et enfants sans soutien. Jugement défavorable du tribunal administratif. Il lui est reproché de ne pas avoir respecté une obligation de quitter le territoire français (OQTF) expirée le 16 février 2016 et de n'être pas allé signer à la police plusieurs fois par semaine. Transféré le 19 septembre à Roissy, il est maltraité pour le faire monter dans l'avion. Des passagers outrés se sont levés, empêchant l'avion de décoller. Il a été redescendu et réenfermé au centre de rétention voisin du Mesnil Amelot. Et toujours la même rengaine, monsieur n'a pas obéi, monsieur doit être expulsé. Un vol est annoncé pour dimanche « prochain », 25 septembre ou 2 octobre, le flou persiste. Tous les recours juridiques sont épuisés. La préfecture est à ce jour restée sourde et aveugle devant les interventions des élus locaux. Durant l'été , les tentatives d'expulsions de parents se sont multipliées. Des familles ont été brisées, mais quelques pères ont été libérés.
Amplifions le soutien à la famille Kundela, dénonçons publiquement le non-respect par la France de
la convention des droits de l'enfant, qui stipule notamment article 2, l’enfant ne doit pas souffrir de la situation juridique de ses parents, de leurs activités ... et article 9 l'enfant a le droit de vivre avec ses parents… La France l'a signée et en viole régulièrement les principes.
Dans quelques semaines, Emmanuel Kundela et sa famille entreront dans les critères de régularisation des familles de la circulaire Valls. Il doit être libéré, sa femme et lui régularisés !


Préfecture de l'Isère :
tel : 04 76 60 34 00
Fax :04 76 60 33 00
Directeur du cabinet du préfet
Secrétaire général de la préfecture de l'Isère : patrick.lapouze@isere.gouv.fr
Chef du service de l'immigration et de l'intégration
magalie.malerba@isere.gouv.fr fax : 04 76 60 33 60

Là où se prennent les décisions
jean-pierre.jouyet@elysee.fr : Secrétaire général Elysée
boris.vallaud@elysee.fr : Secrétaire général Adjoint Elysée
thierry.lataste@elysee.fr : Dircab Elysée
sebastien.gros@pm.gouv.fr : Chef de cab Matignon
patrick.strzoda@interieur.gouv.fr : Dircab Intérieur
julie.burguburu@interieur.gouv.fr : Dircab adjointe Intérieur
magali.charbonneau@interieur.gouv.fr : Conseillère immigration Intérieur

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Resf.info@rezo.net - http://listes.rezo.net/mailman/listinfo/resf.info

A Besançon, une belle réaction

Mercredi 21 septembre, près de 400 personnes ont manifesté à Besançon pour protester contre une série d'expulsions orchestrées par la préfecture.
         Ces deux derniers mois, plusieurs familles originaires du Kosovo et de Géorgie ont été expulsées, manu militari, parmi lesquelles 4 enfants de 6 à 15 ans qui ont été renvoyés au Kosovo sans leur mère hospitalisée. Une petite fille géorgienne âgée de 12 ans, gravement malade, expulsée, alors que son état nécessite des soins constants. expulsés aussi 2 enfants de 2 et 5 ans et leurs parents, alors qu'ils étaient hébergés par une famille.
         Colère, dégoût, voilà ce qu'ont exprimé les manifestants. La préfecture fait savoir qu'elle allait continuer, et même multiplier les expulsions dans les mois qui viennent.
         La mobilisation va continuer et s'organise, notamment dans les écoles et collèges concernés. Il est important de ne pas laisser faire ce sale boulot contre les familles de réfugiés qui fuient leur pays, la guerre, la misère.
         "Renversons l'impossible" titrait le tract d'appel au rassemblement. Oui, il faut renverser l'impossible, mais il faudra surtout renverser ce système capitaliste responsable des guerres et de la misère qui poussent des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants sur les routes, et qui chaque jour, risquent leur vie sur des embarcations de fortune.
         Liberté de circulation, liberté d'installation pour tous !