mercredi 14 septembre 2016

agenda militant



 Jeudi 15 septembre

Contre la loi travail, on est toujours là

 Jeudi 15 septembre, manifestons contre la loi travail
Jeudi prochain, les syndicats CGT-FO-FSU-Solidaires-UNEF-UNL-FIDL appellent à une nouvelle journée d'action et de mobilisation contre la loi El Khomri. C'est la 13ème journée de lutte contre cette loi.
         Pendant quatre mois, des centaines de milliers de travailleurs, de chômeurs, de jeunes se sont mobilisés avec le soutien de la grande majorité de l'opinion qui refuse qu'on facilite les licenciements ou que des accords d'entreprise désavantageux l'emportent sur les conventions collectives ou les protections des travailleurs existantes.
         Il est important que les salariés, les jeunes mettent à profit cette nouvelle occasion de faire entendre leur colère et leur rejet de la politique anti-ouvrière de ce gouvernement.

Journée de grève et de manifestations
Partout dans le pays,
A Paris
Manifestation à 14 heures
Départ place de la Bastille

A Argenteuil, un car est prévu par l’Union Locale des syndicats CGT partant à 13 heures de la salle Jean Vilar. S’inscrire auprès de l’UL.

Dimanche 18 septembre



Une présence de Lutte ouvrière à la Braderie de Bezons

Comme chaque année, il y aura un stand de Lutte ouvrière à la braderie de Bezons. L’occasion de rencontrer et de discuter avec les travailleurs de la région

Et bien sûr le vendredi 30 septembre

Le grand meeting avec
Nathalie ARTHAUD
A Paris
A 20 heures 30
Au Cirque d’Hiver-Bouglione


EuropaCity, ça cause, mais Auchan décide



Seulement pour aider à faire passer la pilule !

EuropaCity est un gigantesque projet « touristique » et « commercial » visant à aménager une partie des terres agricoles de la plaine de Gonesse au Nord-Est du Val d’Oise. Le groupe Auchan envisage d’y investir plus de 3 milliards d’Euros. Ce projet rencontre d’importantes oppositions.
         Un « débat public » institutionnel vient d’avoir lieu durant plusieurs mois. Les conclusions de ce débat viennent d’être publiées. Elles évoqueraient entre autres des "problématiques jusqu’alors survolées par le promoteur"… telles les études d’impact sur l’emploi local.  Concrètement, pour contrer ses détracteurs, le promoteur avance des chiffres mirifiques d'embauches qui ont toutes les chances de ne correspondre à rien.
         En tout cas, ce n’est certainement pas ce genre de « débat public » qui pourra empêcher l’avancement du projet. Comme pour bien d’autres grands projets du même genre, du blabla pourquoi pas en guise de « démocratie », quant au reste, c’est le promoteur, le groupe capitaliste Auchan qui donne le la.

mardi 13 septembre 2016

Alstom Belfort, non à la fermeture ! Un communiqué de Nathalie ARTHAUD



Alstom Belfort : non à la fermeture !

            Alors qu’hier, Hollande a assuré que « tout sera fait pour maintenir le site de Belfort », ce matin, la direction d’Alstom a confirmé la fermeture de l’usine au personnel. Autrement dit, « Hollande et Valls peuvent dire ce qu’ils veulent, c’est moi qui commande ! »
            La direction d’Alstom a-t-elle réellement décidé de fermer l’usine ? Joue-t-elle au poker menteur avec le gouvernement pour que l’État lui assure de nouvelles commandes ?  C’est scandaleux dans les deux cas. 
            Pour les 500 salariés du site, pour les sous-traitants et les prestataires, c’est de leur vie qu’il est question. C’est l’avenir de la ville de Belfort qui en dépend. Quand bien même Alstom subirait une baisse de commandes en France pendant quelques années, l’usine doit rester, tous les emplois doivent être maintenus et les salaires doivent être payés sur les profits d’Alstom. 

                                      Nathalie Arthaud, le 13.09.16.

Nathalie Arthaud, Alstom, la dictature des trusts... Nathalie Arthaud à Itélé hier au soir

Editorial des bulletins Lutte ouvrière d'entreprise du lundi 12 septembre 2016


Servir de marchepied à un politicien bourgeois ou faire entendre le camp des travailleurs ?

 

Appels à rejoindre la manifestation du 15 septembre contre la loi El Khomri, dénonciation des licenciements chez SFR ou encore de la fermeture de l’usine Alstom de Belfort programmée pour 2018… Les militants du PCF qui ont animé la fête de L’Humanité lui ont donné, comme chaque année, un caractère ouvrier et militant.

Mais si les problèmes du monde ouvrier sont au cœur des préoccupations de beaucoup de militants, on ne peut pas en dire autant de la direction du PCF. Ce qui la préoccupe, ce sont les problèmes… de la gauche.

Alors que de plus en plus de travailleurs ont compris qu’ils avaient autant d’ennemis chez les politiciens de gauche que chez ceux de droite, que leur dit la direction du PCF ? Qu’il faut rassembler la gauche et lui trouver un candidat unique !

Pierre Laurent, le secrétaire national du PCF, est prêt à soutenir ce candidat, sans même exiger de lui quoi que ce soit pour les travailleurs. Il le voit même parmi les Montebourg, Duflot, Hamon, tous anciens ministres de Hollande.

A-t-il oublié qu’ils ont tous été les exécutants de la politique de Hollande ? Qu’ils ont applaudi au pacte de responsabilité et à tous les cadeaux patronaux ? Qu’ils se sont félicités des accords de compétitivité imposés aux travailleurs à coups de chantage patronal ? Les ouvriers, ceux qui ont perdu leur emploi, eux, ils ne l’oublient pas ! 

Aujourd’hui, Montebourg dénonce le « laisser-faire » du gouvernement et le rend coresponsable de la fermeture programmée d’Alstom à Belfort, mais qu’a-t-il fait lui-même pour empêcher celle de l’usine Citroën d’Aulnay ? Il a gesticulé pour sauver Florange mais il a fini par se coucher devant Mittal, laissant des travailleurs sur le carreau malgré ses promesses.

C’est dans ce genre de politiciens que les travailleurs devraient placer leur confiance ? Exactement comme il l’a fait avec Mitterrand puis avec Jospin, le PCF veut recréer des illusions dans la gauche gouvernementale et refaire une virginité à des politiciens, qui pensent en bourgeois et sont attachés à l’ordre bourgeois.

Et Jean-Luc Mélenchon est aussi à ranger dans cette catégorie. Il prétend, comme tous les autres, avoir une politique pour la « France » en occultant le fait essentiel pour le monde du travail : la lutte de classe acharnée que mène le patronat pour faire reculer les salaires, les conditions de travail et aggraver l’exploitation.

Les travailleurs qui se battent au jour le jour pour leurs intérêts vitaux le savent : il n’y a pas d’entre deux. Le grand patronat mène ses attaques de façon impitoyable pour ses profits et sa rentabilité. Pour être du côté de la classe ouvrière, il faut être contre le grand capital. Il faut être résolu à combattre ses profits, il faut se préparer à lui faire la guerre.

Mélenchon est en guerre contre beaucoup de choses, contre les traités européens, contre la politique de l’Allemagne, contre les États-Unis, mais pas contre le grand patronat, pas contre son pouvoir sur l’économie, pas contre le système d’exploitation qui est à la base de la condition ouvrière.

Les politiciens qui ne s’engagent pas à faire payer la bourgeoisie et à s’appuyer sur les travailleurs mobilisés pour le faire se destinent à servir la bourgeoisie. C’est sur cette base que les travailleurs peuvent juger qui sont leurs amis et leurs faux-amis. Et c’est cette boussole de classe que le PCF s’acharne à casser.

Les perspectives politiques du PCF ne sont pas fondées sur les intérêts et les luttes du monde ouvrier. Elles sont fonction des alliances électoralistes censées préserver ses élus à l’Assemblée nationale ou dans les collectivités territoriales. Ce sont des calculs stériles, illusoires et démoralisants pour ses propres militants. C’est ce qui a affaibli le mouvement ouvrier et créé le désarroi politique que l’on connaît dans les classes populaires.

La campagne présidentielle à venir peut servir au combat des travailleurs si elle est l’occasion de faire avancer la conscience ouvrière. Cela commence par affirmer clairement les intérêts matériels et politiques des travailleurs. Par affirmer la nécessité de prendre sur les profits pour répartir le travail, augmenter les salaires et les petites retraites.

Il faut faire entendre le camp des travailleurs et lever le drapeau des luttes ouvrières. L’avenir de la société dépend de ce combat, car la société peut se passer de la bourgeoisie de plus en plus parasitaire, mais pas des travailleurs qui font tout tourner et produisent toutes les richesses.

Agenda militant


Ce soir mardi

 

Nathalie ARTHAUD

A… 23 heures 10

Sur France Inter :

Débat sur la rentrée sociale avec Nathalie Arthaud

 

 

 Jeudi 15 septembre

 

Contre la loi travail, on est toujours là

 

 Jeudi 15 septembre, manifestons contre la loi travail

Jeudi prochain, les syndicats CGT-FO-FSU-Solidaires-UNEF-UNL-FIDL appellent à une nouvelle journée d'action et de mobilisation contre la loi El Khomri. C'est la 13ème journée de lutte contre cette loi.

         Pendant quatre mois, des centaines de milliers de travailleurs, de chômeurs, de jeunes se sont mobilisés avec le soutien de la grande majorité de l'opinion qui refuse qu'on facilite les licenciements ou que des accords d'entreprise désavantageux l'emportent sur les conventions collectives ou les protections des travailleurs existantes.

         Il est important que les salariés, les jeunes mettent à profit cette nouvelle occasion de faire entendre leur colère et leur rejet de la politique anti-ouvrière de ce gouvernement.

Journée de grève et de manifestations

Partout dans le pays,

A Paris

Manifestation à 14 heures

Départ place de la Bastille

 

 

A Argenteuil, un car est prévu par l’Union Locale des syndicats CGT partant à 13 heures de la salle Jean Vilar. S’inscrire auprès de l’UL.

 

Dimanche 18 septembre

 

Une présence de Lutte ouvrière à la Braderie de Bezons

 

Comme chaque année, il y aura un stand de Lutte ouvrière à la braderie de Bezons. L’occasion de rencontrer et de discuter avec les travailleurs de la région

 

Et bien sûr le vendredi 30 septembre

 

Le grand meeting avec

Nathalie ARTHAUD

A Paris

A 20 heures 30

Au Cirque d’Hiver-Bouglione

Ecole dans le Val d'Oise, tout va très bien


Sur l’air de « tout va très bien, madame la directrice, tout va très bien, tout va très bien »

 

La directrice académique du Val d’Oise est contente, même très contente.

La rentrée ? Très bien.

         L’année qui vient, le remplacement des enseignants absents ? Cela devrait aller mieux ?

         Les enseignants non nommés encore dans le secondaire ? D’accord pour les intéressés, cela pose problème, mais « 40 sur 8000, c’est infime » !

         Le recrutement de nouveaux professeurs des écoles ? Difficile, ça va aller, et Pôle emploi est là !

         Bien sûr, il y a les inégalités scolaires entre écoles des quartiers pauvres, et les autres ! Mais on y veille…

         Bref, cette directrice académique, elle ne s’appellerait pas par hasard Mme Coué ?