jeudi 12 novembre 2015

Avec Nathalie Arthaud sous la présidence d'Arlette Laguiller, grand meeting de la liste aux Régionales "Lutte ouvrière - faire entendre le camp des travailleurs"



Pour le meeting de demain, un départ collectif est prévu à 18 heures

 45 au café « Les deux gares », sortie Orgemont de la gare

 d’Argenteuil-centre. Nous partirons ou en voiture ou en transport

 en commun, mais le retour en voiture est assuré.








mercredi 11 novembre 2015

Education : écoles maternelles en déroute à Argenteuil


Où allons-nous ? Le mur se rapproche

 

Pour les enfants, pour les personnels de l’Education nationale, pour les agents des Ecoles de la Ville d’Argenteuil, les vacances de la Toussaint ne sont plus qu’un lointain souvenir, effacées qu’elles sont par des conditions de travail inacceptables dans les écoles maternelles de la commune.        Naguère, les difficultés de l’Ecole étaient localisées pour l’essentiel dans les lycées professionnels et dans les collèges. Aujourd’hui, l’école primaire est largement concernée par elles. Et cela est particulièrement vrai dans notre commune, en tout cas pour ce qui en est de l’école maternelle.

          Des effectifs à la hausse dans les classes. Des locaux parfois totalement inadaptés. Des parents parfois exaspérés par leurs propres difficultés. Un personnel de l’Education nationale pressuré. Un personnel communal en ligne de mire de la municipalité actuelle. Ses effectifs qui ont fondu. Des horaires des agents, mis en place depuis septembre qui les mènent à l’épuisement et à la démoralisation.

          Cette situation va-t-elle durer encore longtemps ? En tout cas, elle n’est plus tenable. Aux dépens des enfants, les écoles maternelles sont en train de craquer.

          L’école maternelle est pourtant le maillon essentiel de l’école et donc de l’avenir des enfants. Elle pose les fondements. Son échec, quand il se produit, est crucial pour cet avenir.

          En tout cas, la situation actuelle est intolérable. Nous devons tous nous mobiliser pour arrêter cette descente aux enfers. D. MARIETTE

Nathalie Arthaud sur FR3 Haute Normandie il y a quelques jours

11 novembre 1918 - 11 novembre 2015 : « Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l'orage » Jean-Jaurès


11 novembre 1918 : la fin d'une boucherie qui en annonçait d'autes 

 

Il y a 97 ans, le 11 novembre 1918, finissait la Première Guerre mondiale. Le fracas des canons et le sifflement des obus se taisaient enfin sur le front occidental, dans les campagnes, les villages et les villes dévastés par plus de quatre ans de guerre.

          Du côté des peuples, les morts, les blessés, les invalides, les veuves, les orphelins se comptaient par dizaines de millions. Les historiens dénombrent environ 9 millions de morts sous l'uniforme : 1 800 000 pour l'Allemagne, 1 400 000 pour la France... En France, un mobilisé sur six n'était pas revenu, 10 % des hommes actifs. Les populations civiles n'avaient pas été épargnées : on comptait 2 000 000 de morts civils en Russie, 1 000 000 en Serbie et Autriche-Hongrie, 800 000 en Allemagne, 800 000 en Roumanie du fait de la famine, des bombardements, sans compter le massacre des Arméniens ni les ravages de la grippe « espagnole », d'autant plus meurtrière qu'elle frappait des populations épuisées.

          Et tout cela pourquoi ? En fait la mort d’un archiduc autrichien le 28 juin 1914 n'avait fait que fournir un prétexte au déclenchement d'un conflit qui se préparait depuis longtemps, mettant face à face deux camps.

          Dans ce monde entièrement partagé entre les grandes puissances coloniales d’alors, il ne pouvait plus y avoir désormais que des repartages. Les capitaux accumulés dans les pays impérialistes cherchaient des débouchés dans les pays coloniaux ou semi-coloniaux, non dans le but de les développer mais avant tout de s'assurer des profits en retour. « Le capitalisme s'est transformé en un système universel d'oppression coloniale et d'asphyxie financière de l'immense majorité de la population du globe par une poignée de pays « avancés ». Et le partage de ce butin se fait entre deux ou trois rapaces de puissance mondiale, armés de pied en cap [...] qui entraînent toute la terre dans leur guerre pour le partage de leur butin », écrivait Lénine en 1916.

          Au plus fort de la guerre, dans l'horreur des tranchées, beaucoup avaient juré que celle-ci serait bien la « der des der », car ils pensaient qu'après cette expérience jamais une humanité raisonnable ne pourrait envisager de retomber à un tel degré d'abomination. Il n'allait pas en être ainsi. À peine la Première guerre mondiale pour le partage du monde terminée, on pouvait sentir poindre la seconde, qui viserait à remettre en cause le partage organisé par les traités de paix de 1919. Et en effet, après le krach boursier de 1929, la marche à la guerre allait reprendre.

          « Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l'orage », avait dit Jean Jaurès, assassiné trois jours avant la déclaration de guerre du 3 août 1914. Deux fois au cours du XXe siècle, le système capitaliste s'est montré capable de précipiter le monde dans des guerres généralisées.         Aujourd'hui, le système impérialiste montre qu'il n'est pas moins fou en 2015 qu'il ne l'était en 1914, en 1929 ou en 1939. Ce système aberrant, injuste, basé sur la recherche effrénée du profit, comporte toujours pour l'humanité la même menace de plongée dans la barbarie. C'est d'abord de cela qu'il faut se souvenir aujourd'hui.
 

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Handicap : des handicaps cumulatifs



Les travailleurs handicapés deux fois plus touchés par le chômage

Depuis 2011, le nombre de chômeurs handicapés a bondi de 60 %, deux fois plus vite que pour l’ensemble de la population. Le taux de chômage des personnes handicapés est désormais de 21 %, soit le double de la moyenne nationale. Ils payent ainsi le peu de moyens mis par l’État dans leur intégration au système éducatif et de formation, mais aussi les discriminations à l’embauche et les licenciements pour « inaptitude », et ce malgré la loi qui fait obligation au secteur public comme aux patrons de recruter 6% de salariés handicapés. Ainsi, un travailleur handicapé qui perd son travail met en moyenne quatre ans avant d’en retrouver un. Un monde, un système vraiment sans pitié !

mardi 10 novembre 2015

Restauration scolaire dans les collèges du Val d'Oise : non et non, à l'augmentation !


Le mécontentement grandit

 

Les parents des collégiens du département ne digèrent toujours pas les hausses inacceptables des factures que le Conseil départemental du Val d’Oise leur demande de payer au titre de la restauration scolaire de leurs enfants.

         Ces messieurs du Conseil départemental du Val d’Oise trouvent normal que ce soient les parents qui n’en peuvent déjà plus qui assument ces hausses. 

Ces notables sont sans état d’âme. Qu’ils mettent leurs difficultés financières sur le dos de leurs prédécesseurs ou de la diminution des dotations de l’Etat, que ce soit au final les parents des collégiens qui subissent une charge pécuniaire alourdie ne leur pose aucun problème.

Nous aimerions connaître la situation financière exacte du Département, et ce qu’il y a exactement derrière les chiffres d’un budget ou d’un bilan qu’il est facile de présenter à sa convenance.

Nous aimerions connaître le montant des aides directes ou indirectes que prodigue ce Conseil départemental au patronat sous le paravent commode d’aide aux « entreprises ».

Quant à la restauration scolaire, sa charge ne devrait pas revenir aux familles. En toute logique avec l’obligation scolaire jusqu’à 16 ans, elle devrait être prise totalement en charge par l’Etat.

Maison des Femmes à Argenteuil : une renaissnce d'importance


Que vive et se développe la Maison des Femmes à Argenteuil

 

Depuis plusieurs mois maintenant, la Maison des Femmes, rue Defresne-Bast, dans la cour du Centre de santé Fernand Goulène, a repris son activité dans des conditions satisfaisantes pour les femmes qui la fréquentent et pour le personnel passionné par le maintien et le fonctionnement d’un tel lieu de soutien et de vie.

         En tout cas, si notre mobilisation l’an passé a été utile, c’est tant mieux pour tous.

         La municipalité, au niveau de cette Maison des Femmes, a entendu une partie au moins de nos revendications, puisqu’un troisième agent municipal est venu renforcer l’équipe.

         Dans cette affaire, nous ne tenons pas spécialement à dire : la municipalité « nous a suivi », «a entendu nos revendications ». Ce que nous disons dans le paragraphe ci-dessus est plutôt une formule de style.

         Pour nous l’important est que cette Maison des Femmes ait connu une nouvelle naissance et se développe.

         Si nous y avons été un tout petit peu pour quelque chose, eh bien, simplement, tant mieux.

Avec Nathalie Arthaud en Ile de France, faire entendre le camp des travailleurs... à la Mutualité ce vendredi


Pour aller au Maison de la Mutualité à Paris 5ème, nous organisons sur Argenteuil un départ collectif ce vendredi 13 novembre. Le rendez-vous est à 18 h.45  au « café des 2 gares », juste à la sortie Orgemont de la gare d ‘Argenteuil-centre. Nous rejoindrons la réunion publique (entrée libre) soit en voiture soit en utilisant les transports collectifs.