dimanche 22 septembre 2013

Berges de la Seine : la guerre de Troie (à deux ! ) aura-t-elle lieu ?



Le conseil général du 95, distancé quelque peu sur le sujet par le maire d’Argenteuil, se lance dans la bataille des… berges de la Seine. Depuis des décennies, une voie sur berge coupe effectivement malencontreusement la Seine de l’agglomération qui la longe. Le conseil général du 95 distribue à  cet effet un luxueux quatre pages.
      On a comme l’impression que cela fait doublon avec toute l’activité sur le sujet de la municipalité d’Argenteuil que le CG95 fait mine d’ignorer.
     Droite et gauche en désaccord sur le sujet alors qu’ils sont tellement d’accord sur d’autres au niveau national, comme si ce sujet fluvial méritait la polémique, car, comme chacun sait, un fleuve en l’occurrence, ne peut être sans ses deux rives, la droite et la gauche !

samedi 21 septembre 2013

Service public : pour qu'il soit bon, il faut des embauches

Le chantier qui a lieu à Joliot-Curie pose, comme il va de soi en pareil cas, des soucis aux locataires. Il y a des choses normales, et d'autres qui le sont moins.
     Au vu du manque d'information et de la saleté des cages d'escalier, une rencontre a eu lieu dernièrement entre l'entreprise maîtresse d'oeuvre, AB-Habitat et des représentants de locataires dont moi-même.
    Suite à cette réunion, une information plus sérieuse a été faite aux locataires, et deux travailleurs au chômage de la cité ont été embauchés pour diminuer cette saleté due aux travaux.
     Deux embauches suite à une protestation ?
     Une satisfaction et la conscience que c'est une voie à suivre. DM

"Prolétaires de tous les pays, unissons-nous" !

Vive la classe ouvrière internationale

Un grand chantier de rénovation a lieu actuellement depuis des mois dans la cité Joliot-Curie. J'ai l'occasion de rencontrer des travailleurs. Ils sont d'ici, ils sont d'ailleurs, de Roumanie, du Portugal, de Moldavie, d'Inde,...
     La classe ouvrière n'a pas de frontières. Lorsqu'il faut gagner sa vie, on émigre, provisoirement, ou définitivement.
     C'est en particulier l'histoire de toute la construction et du bâtiment depuis des siècles, et c'est tant mieux. Les uns partent d'ici, les autres arrivent d'ailleurs.
     On espère un mouvement ouvrier qui, demain, serait capable de s'adresser, ne serait-ce que sur un chantier comme celui de cette rénovation, à s'adresser à tous ces travailleurs du monde.

Régularisation de tous les sans-papiers !

     Une marche de "Sans-papiers" arrive sur Argenteuil ce lundi. Ils seront présent mardi sur la localité.
     J'irai les rejoindre.

Education : une information que nous avons reçue de la FCPE Bezons : « J’ai raté mon bac mais je n’ai pas de lycée pour redoubler ma terminale »

« J’ai raté mon bac mais je n’ai pas de lycée pour redoubler ma terminale »

Bonsoir,
La coordination FCPE de Bezons fait circuler une pétition pour  que les élèves qui  ont échoué au baccalauréat ne rencontrent plus de difficultés pour réintégrer
leur lycée d’origine et  redoubler leur terminale. Seules quelques places sont disponibles pour les meilleurs !!!
      Il est temps que les choses changent ! Et que l'Education Nationale fasse le nécessaire pour que ces élèves puissent refaire une terminale près de chez eux.
Le bac, c'est raté pour cette année. Problème : vous n'étiez pas admis à redoubler car trop vieux, et/ou votre ancien lycée ne veut absolument pas vous reprendre.
     La solution ? allez pleurer auprès votre inspection académique pour qu’elle vous trouve peut être une place dans un établissement en septembre ( loin de chez vous en général)
     Trop de cas sont constatés tous les   ans  et cette année Bezons est touché,.
     Au lycée général  Ronceray c’est la première fois que les élèves passent le Bac. Le taux de réussite est proche de 60%
     C’est donc près d’1 lycéen sur 3 qui n’a pas eu le bac … le parcours du combattant commence pour avoir le droit de redoubler. Seulement 3 places sont disponibles à  Ronceray  pour les meilleurs et les autres …on les laisse trouver par eux même un lycée qui pourrait les accueillir !!
      L’exemple du Lycée Ronceray est un exemple sur temps d’autres

      Soutenez nous dans notre action en faisant signer cette pétition à un maximum de personnes, nous  la porterons en délégation à l’inspection Académique

Tepco, un business radioactif

Au moment de la catastrophe de Fukushima, Tepco, propriétaire de la centrale nucléaire détruite, savait parfaitement que d’énormes quantités d’eau radioactive pénétraient dans les sous-sols avant de rejoindre l’océan. Mais face à l’ampleur des dépenses, la société a refusé de faire les travaux d’endiguement nécessaires. Le gouvernement japonais, complice, avait couvert ces agissements criminels en gardant le silence.
     Deux ans et demi plus tard, les eaux radioactives continuent de s’écouler. Avant même le tsunami, Tepco avait falsifié des rapports et minimisé la sécurité de la centrale. Pour continuer coûte que coûte à faire de l’argent, ses dirigeants ont laissé les eaux empoisonner les sols et la mer, au risque de contaminer les habitants.

Le nucléaire ça peut être dangereux, mais ça l’est encore plus quand ce sont les capitalistes qui sont aux commandes.

Emplois d'avenir ? Avenir précaire plutôt

Selon le ministère du travail, 54 000 « contrats d’avenir » auraient été signés à l’heure actuelle (en incluant des « promesses » faites par Pôle Emploi à des jeunes chômeurs). Mais selon la CGT, sur ce nombre, un contrat sur dix est un CDI, c’est dire que la grande majorité sont des contrats précaires souvent pour moins de trois ans. Les contrats d’avenir ne sont donc en réalité que de nouveau contrats précaires.

     Ce dispositif avait été présenté par Hollande comme un outil pour lutter contre le chômage des jeunes. Mais un jeune sur quatre n’a toujours pas d’emploi. L’avenir le plus probable offert aux jeunes par ce gouvernement reste… le chômage !

vendredi 20 septembre 2013

Place Vendôme : vive la lutte des femmes de chambre

Les femmes de chambre de l’hôtel de luxe Park Hyatt de la place Vendôme à Paris sont en grève. Sur les 300 salariées de l’hôtel, 65 sont embauchées en sous-traitance, payées à la tâche, chacune devant faire trois chambres par heure. Elles réclament leur embauche immédiate dans le groupe, le paiement d’un 13ème mois et de toutes les heures supplémentaires.

     Les patrons des grandes chaînes de l’hôtellerie, avec la complicité des sociétés prestataires de service, imposent des conditions de travail de pire en pire. Mais ils se heurtent aujourd’hui à la résistance des femmes de chambre : celles du Park Hyatt ont été encouragées par la victoire des salariées de deux hôtels parisiens du groupe Louvre-hôtels, qui ont imposé la fin de la sous-traitance et des augmentations de salaires. Vive leur lutte !

Manuel Valls : vérités en 1997 ne le sont plus en 2013 ?

J’ai retrouvé dans mes archives, en pensant aux habitants de la cité du Colombier à Bezons, un tract central de la campagne électorale de Manuel Valls lorsqu’il tentait de couper l’herbe sous les pieds à la l’élection du candidat PCF de l’époque, Robert Hue aux législatives de 1997.
     Comme il est maintenant ministre de l’intérieur, je citerai ici quelques engagements que l’on trouvait alors dans ce tract :
     -« une police de proximité : au service de la population, respectée et respectueuse des valeurs républicaines, sans le moindre laxisme ».
     - « le redéploiement des policiers, formés sur la voie publique, au contact de la population, en privilégiant l’îlotage, afin de protéger notamment les personnes âgées, les femmes seules et d’assurer la sécurité autour des commerces. »
     -« des effectifs supplémentaires pour Argenteuil et Bezons dont les commissariats sont en sous-effectifs ».
     -« un commissariat de plein exercice pour le Val d’Argent Nord ».
     -« un poste de police qui devra être ouvert aux heures difficiles à Joliot-Curie.
     -« la création d’emplois de proximité pour les jeunes : actions de prévention, médiation sociale (sur les bus, à la sortie des écoles…)
     Il y aurait bien sûr bien des choses à développer à propos de tout cela, mais comme cela fait du bien de rappeler ce que monsieur Valls évoquait en 1997.

     Bien évidemment, la photocopie in-extenso de ce document « historique », où il n'est pas seulement question de police, est à la disposition de chacun. Me contacter.