jeudi 8 août 2013

Conseil général :Il n’y a pas que le ciel qui ne manque pas d’air

Combien ça coûte pour le CG ?

Le président du Conseil général du Val d'Oise vient d’inaugurer la mise en service par une compagnie privée de vols touristiques en Zeppelin à partir de l’aéroport de Pontoise-Cormeilles-en-Vexin.
       Nous aimerions connaître le montant du soutien financier souscrit par le conseil général et que matérialiste le logo du CG du 95 en bonne place sur la paroi du dirigeable ?
      Xavier Péricat qui doit déjà depuis des semaines me transmettre des précisions sur l’avenir de la présence du personnel Atos dans tous les collèges du département, comme il s’y est engagé lors d’un dernier CA de collège à le transmettre, tarde à le faire. Il peut donc en profiter  pour m'informer par la même occasion sur le montant de ce soutien.
      N'est-ce pas le premier devoir d’un « élu du peuple » ? Rendre des comptes aux habitants !

Pour les heureux participants, on le voit : ça coûte très cher.

     Nous avons eu la curiosité de chercher sur le site de la compagnie qui commercialise ce type de vol leur coût.
     C’est éloquent.
     - 1 vol royal (1h30) : destination Château de Versailles * 650 € / adulte - 520 € / enfant
     - 2 vols croisières (1h00) : destination Château de Chantilly * ou Château de la Roche Guyon *- 450 € / adulte - 360 € / enfant
     - 1 vol baptême * (30mn) : 250 € / adulte - 200 € / enfant.
      Bon, on peut conclure. Ce n’est pas à la portée de nos bourses.

      Les enfants des quartiers populaires pourront toujours avoir le plaisir de les regarder voler du plancher des vaches.

Armement : un article de l'hebdomadaire Lutte Ouvrière de cette semaine (lutte-ouvriere-journal)

Programmation militaire : pas d'austérité pour les industriels de l'armement


Vendredi 2 août, le Conseil des ministres a adopté son projet de loi de programmation militaire pour les années 2014-2019. Pour ces six années, 190 milliards sont prévus, soit un peu plus de 30 milliards par an. Quant à savoir si ces prévisions, à supposer qu'elles soient acceptées par le Parlement, seront respectées au fil des ans, c'est encore une autre affaire. Le gouvernement propose, la crise économique dispose.
     Les effectifs dépendant du ministère de la Défense vont continuer à baisser. D'environ 280 000 personnes aujourd'hui, ils devraient passer à 242 000 en 2019. Malgré cette baisse sensible, l'armée coûtera toujours aussi cher. Son budget annuel serait maintenu à 31,4 milliards par an jusqu'en 2016, puis augmenterait un peu pour atteindre 32,5 milliards en 2019. Moins d'argent sera consacré aux salaires, c'est que davantage va aux matériels.
     C'est bien sous cet angle que la presse financière analyse le projet, cherchant à déterminer quel secteur et quels industriels vont perdre ou gagner. Tout va bien pour les fabricants de blindés ou d'hélicoptères de combat, un peu moins bien pour ceux de sous-marins d'attaque ou de frégates, énormes machines dont la production s'étale sur des années.
     Pour Dassault en revanche, la situation n'est catastrophique qu'en apparence. L'armée de l'air n'achèterait que 26 des 66 Rafale produits au rythme de 11 par an. Il faudrait donc en vendre 40. Sauf que le ministère de la Défense s'engage, si les acheteurs potentiels font défaut, à acheter toute la production. Pour Dassault, c'est le risque zéro. Pour le budget, au contraire, le risque frise les 100 % : malgré les multiples annonces aux quatre coins de la planète, aucun Rafale n'a jamais été vendu ailleurs qu'en France. Ce prétendu bijou de technologie militaire devra sans doute continuer à tuer français et uniquement français.
      Pour financer tout cela, l'armée va faire un effort et vendre un certain nombre d'immeubles, de terrains et de participations dans des groupes industriels. Mais le plus gros sera fourni, comme d'habitude, par les impôts. Que ne ferait-on pas pour que l'État français soit en mesure de « tenir son rang » parmi les puissances et d'intervenir militairement un peu partout dans le monde pour défendre les intérêts politiques et économiques de sa bourgeoisie !
       Cela coûte cher au petit peuple ? Peut-être, mais cela permet à des industriels de marcher les poches pleines.
                                                                 Vincent GELAS

Vendu ou pas, pour les profits Dassault "le risaue zéro"

mercredi 7 août 2013

Argenteuil-"Conjugue"

J'étais absent ces dernières semaines. Si nous avons tenu, jour après jour à tenir informer les lecteurs de ce blog de ce que nous pensions des derniers développements concernant l'association Conjugue que nous trouvions et que nous trouvons totalement inacceptables, je tenais, dès mon retour à réaffirmer de vive-voix notre désaccord et notre soutien. Ce que j'ai fait hier après midi, où des responsables de Conjugue ont accepté de me recevoir.
      En passant, cela m'a fait tout drôle de voir que la nouvelle maison de quartier de la Bérionne nécessitait la protection d'un vigile. Comme s'il y avait péril en la demeure, et comme si la commune n'avait pas à utiliser des travailleurs ailleurs.
     Pour "l'affaire Conjugue", nous avons tenu à répéter que nous trouvions tout très extravagant dans cette affaire, dont la dernière séquence, celle de l'expulsion de l'Association de la salle Guy de Maupassant.
      Avant le Conseil municipal d'avril dernier, où "Conjugue" se trouva sur la sellette et concerné par l'ordre du jour, il n'y eut jamais de discussion sur le sujet. Et ce soir-là, nous ne pensions pas que nous en serions là aujourd'hui.
      Jamais nous ne pouvions penser que le versement des subventions serait gelé. On nous affirma même le contraire.
      Il est bien sûr encore temps de revenir en arrière et de mettre un terme à une situation qui met en péril la situation d'une association utile qui a fait un important travail. DM

La misère ne prend pas de vacances

L’association humanitaire « Août Secours Alimentaires » se charge, en région parisienne, de prendre le relais du « Secours Alimentaire » ou de la « Croix rouge » au milieu de l’été. Cette année, elle s’attend à distribuer 600 000 repas en ce seul mois d’août.
      Les bénévoles notent qu’ils accueillent de plus en plus d’étudiants et de retraités. Ils prévoient 150 000 repas de plus que l’an dernier.

    Il n’y a que Hollande et ses ministres qui voient poindre la reprise, en tout cas, certainement pas la reprise pour le niveau de vie.

Exécution barbare aux USA

En Floride, l’exécution d’un prisonnier – le 23ème cette année aux États-Unis – vient d’avoir lieu. Cet homme était atteint de schizophrénie paranoïaque et il avait commis 8 meurtres dans les années 1970.
     Il était dangereux, mais surtout malade. Or en 35 ans, si les autorités judiciaires américaines ont longuement débattu pour savoir s’il fallait lui appliquer la peine de mort, elles n’ont rien fait pour le détenir dans une institution psychiatrique où il avait certainement plus sa place que dans le couloir de la mort.

      A notre époque de progrès scientifiques sans précédents, on exécute les malades mentaux comme au moyen-âge : il reste bien des révolutions à faire.

Le premier condamné américain exécuté en 2013 a choisi la chaise électrique
Elles sont aujourd'hui encore plus sophistiquées mais toujours aussi barbares !

Japon : la catastrophe de Fukushima continue

L’Autorité nucléaire japonaise a décrété une « situation d’urgence » à la centrale de Fukushima au Japon. Une catastrophe nucléaire majeure s’y était produite à la suite d’un gigantesque tsunami provoqué par un séisme en mars 2011.
     A présent l’opérateur de la centrale japonaise reconnaît pour la première fois que les eaux radioactives ne stagnent pas sous terre comme il le prétendait jusqu’ici mais fuient vers l’océan Pacifique. Il a fallu plus de deux ans à TEPCO pour dire la vérité sur ces fuites massives : de 20 000 à 40 000 milliards de becquerels se sont répandus dans l’océan.

      Les conséquences sur les écosystèmes marins mais aussi sur l’homme sont difficiles à évaluer. Il est par contre certain que ce n’est pas dû à la catastrophe naturelle de 2011. C’est dû à la duplicité de TEPCO et sa recherche effrénée de profit, couvertes par les autorités japonaises qui ont toujours caché ses mensonges.

Total voudrait améliorer sa « visibilité internationale »… et peut-être surtout sa feuille d’impôts

Total voudrait délocaliser la gestion de sa trésorerie et sa communication financière à Londres. « L’idée, c’est de se rapprocher de Londres », la place « où il faut être pour parler business, pétrole, finance », a déclaré le porte-parole du groupe… et pour payer moins d’impôts, aurait-il pu ajouter, Londres étant connu pour sa fiscalité avantageuse.
    La direction de Total se défend de nourrir de tels calculs : « c’est une question d’efficacité et pas de fiscalité ». Selon elle, Total continuera de dépendre fiscalement du fisc français.

     « M’enfin »… il y a fort à parier que les armées de fiscalistes du groupe sauront améliorer l’efficacité de Total en matière d’évasion fiscale.

mardi 6 août 2013

Peillon... nades : suite et pas fin

Bien des enseignants, des parents et des maires avaient averti qu’avec le passage à la semaine scolaire de 4,5 jours il y aurait un problème pour encadrer les enfants lors des activités péri-scolaires. Car si c’est le gouvernement qui a changé les rythmes scolaires, c’est aux municipalités d’en assumer les frais. Et cela a un coût difficilement supportable dans les communes qui ont déjà bien des difficultés à maintenir à niveau leurs services publics.
      Qu’a fait le gouvernement pour régler le problème qu’il a lui-même créé ? Il a pondu un décret assouplissant le taux d’encadrement pour les activités périscolaires. Un animateur devra s’occuper de 14 enfants de moins de 6 ans contre 10 auparavant ou bien de 18 enfants de plus de 6 ans contre 14 auparavant.
      Après les classes surchargées, voici l’avant-classe ou l'après-classe surchargés !