samedi 1 décembre 2012

Mittal : un communiqué de Nathalie Arthaud du samedi 1er décembre

Un gouvernement à plat ventre face au patronat
Le gouvernement Hollande-Ayrault s’est une fois de plus aplati face à Mittal : il renonce à la nationalisation et à chercher un nouveau repreneur et les hauts-fourneaux de Florange, à l’arrêt depuis un an et demi, ne redémarreront pas.
     Le gouvernement parle des « engagements » de Mittal, alors que même Hollande a dit et redit que Mittal n’avait jamais tenu ses engagements. Pourquoi les tiendrait-il davantage à l’avenir ? Mittal fait des promesses qui n’engagent que ceux qui y croient. Et quelles sont les contreparties que l’Etat a données à Mittal ? Dans cet accord, Ayrault a annoncé que l’Etat s’était engagé à payer de son côté pour le projet Ulcos qui bénéficiera à Florange. Combien de millions le gouvernement va mettre sur la table en plus des 150 millions prévus par Sarkozy ? Et si Mittal renonce temporairement au plan social à Florange, cela ne donnera pas de travail aux centaines d’intérimaires et de sous-traitants qui ont déjà perdu leur travail. Une fois de plus, le gouvernement capitule face au grand patronat.
      Alors qu’il faudrait imposer au grand patronat de payer pour maintenir les emplois et garantir tous les salaires, c’est l’Etat qui paye ! Alors que le grand capital est censé investir pour faire des profits, c’est l’Etat qui met des millions d’argent public pour des profits privés.
Après les fanfaronnades de Montebourg et la reculade de Hollande, les travailleurs de Florange se sentent trahis.

     Puisque le gouvernement n’a pas le courage d’imposer à la bourgeoisie d’assumer les dégâts de sa crise, il appartiendra aux travailleurs de l’imposer au travers de leur lutte collective.
                                                       Nathalie Arthaud

Tunisie : la population refuse de se taire et de subir

La ville de Siliana est en ébullition. La population, qui constate que pas grand-chose n’a changé depuis le renversement du dictateur Ben Ali, est excédée par le chômage et par le nouveau gouvernement, qui maintient en prison depuis un an et demi des manifestants.
En réponse aux manifestations de cette semaine, le gouverneur a fait donner sa police qui tire à la chevrotine et a blessé au moins 250 personnes. Ce qui ne décourage pas les gens qui se lancent à l’assaut des postes de police.
      L’État tunisien, gouverné par les islamistes en alliance avec des « progressistes » depuis presque deux ans, essaye de remettre la population au pas. Mais cette dernière n’a pas dit son dernier mot et ne se résigne pas à vivre dans la pauvreté sous le joug d’une nouvelle dictature.

vendredi 30 novembre 2012

Argenteuil : Conseil municipal

Lundi 3 décembre à 19 heures 30

A l'ordre du jour :

Points notables :
1.Relations entre les associations cultuelles et la Ville d'Argenteuil
2.Débat sur les Orientations budgétaires
6.Projet Educatif Local
19.Modalités de la concertation pour la révision du Plan de Prévention des Risques de Mouvements de Terrain (PPRMT)
20.Adoption du règlement de fonctionnement des structures de la petite enfance
23.Convention partenariale entre la Ville et l'association "Du côté des Femmes"
32.Approbation des modalités de participation familiale aux séjours de vacances d'une durée supérieure ou égale à cinq jours
37.Participation au financement des écoles privées sous contrat d'association

Nous sommes à la disposition de tous pour tout renseignement complémentaire. Nous interviendrons en particulier sur le point 1. Nos interventions seront sur le blog dès lundi soir.

Nathalie Arthaud dans les médias


vendredi 30 novembre
  • 22h45 - Paris Première - Zemmour et Naulleau
    Nathalie Arthaud sera l’invitée de la deuxième partie de l’émission.
    L’émission sera rediffusée sur Paris Première samedi 1er décembre à 19h15 et sur M6 dans la nuit du dimanche 2 au lundi 3 décembre à 0h10.

lundi 3 décembre
Attention : les horaires des émissions peuvent être modifiés indépendamment de notre volonté

Argenteuil : "Les communistes et l'Ecole", une conférence de Lutte Ouvrière


Conférence de Lutte Ouvrière sur :
« Les communistes et l’École »

Vendredi 7 décembre 2012
à 20 heures 15
Espace MANDELA
82 boulevard Leclerc-Lenine
(face au stade du Marais)
À ARGENTEUIL


Entrée libre




« Les communistes et l’École »

Transmettre aux générations nouvelles connaissances et savoir-faire est une activité essentielle de l’histoire humaine. L’École relève de cet objectif. L’École qui dans ce but assemble des enfants, a une histoire qui s’est accélérée avec l’essor de la société capitaliste. Sous ce mode de production marqué par l’exploitation, au-delà du rôle de formation et de transmission de la culture, on peut parler d’une École de classe.
Il s’agit de rappeler quelques éléments de cette histoire, mais aussi d’aborder quelques autres questions : quelle attitude est celle des communistes face à l’Ecole capitaliste ? Quelle furent leur politique vis-à-vis de cette question lorsqu’ils essayaient d’« ébranler le monde », sous la Commune de Paris ou durant les premières années de l’Union soviétique ? Comment peut-on envisager, ne serait-ce qu’un tant soit peu, l’École dans un avenir débarrassé de l’oppression ?

"Crédits d'impôts"... pour les patrons : un article de l'hebdomadaire Lutte Ouvrière en vente à la librairie des Ecoles, bd Léon Feix



Hollande pressé de distribuer des milliards aux patrons. Le  gouvernement met les bouchées doubles pour faire passer en urgence ses cadeaux aux patrons.

Les vingt milliards d'allégements d'impôt devaient initialement être discutés à l'Assemblée début 2013. Le patronat s'en était ému. Patienter quelques mois pour que ces cadeaux soient votés, c'était trop demander, et Laurence Parisot est alors montée au créneau pour déclarer : « Il faut que le texte de loi soit voté avant la fin de l'année.» Cela n'a pas traîné ! Le gouvernement a rapidement trouvé une procédure parlementaire permettant d'exaucer un vœu si clairement formulé. Le crédit d'impôt et les hausses de la TVA qui vont avec devraient être discutés et votés en décembre.
     Cerise sur le gâteau, la montée en charge du dispositif sera plus rapide que prévue. Dans le texte que vient de déposer le gouvernement, les allégements de charges seront appliqués en deux ans au lieu de trois.
     Pour les patrons, un « tiens » vaut mieux que deux « tu l'auras ». Certains d'entre eux étaient, selon le Medef, inquiets des aménagements qu'auraient pu souhaiter certains parlementaires socialistes. Ils seront rassurés. Les agences de notation comme Moody's auront peut-être plus de mal à disserter sur leurs doutes quant à la capacité des gouvernements à appliquer strictement les mesures annoncées. Avec Hollande, aussitôt dit, aussitôt fait !
     Quant aux syndicats, qui ont défilé dans les ministères pour discuter des contreparties en terme d'emplois et d'investissements à tous ces cadeaux fiscaux, il leur a été signifié que cela pouvait bien attendre un texte en bonne et due forme en 2013. De toute façon, le gouvernement a déjà annoncé qu'il refusait de conditionner les crédits d'impôt à des conditions préalables en matière d'emploi et d'investissement. Tout au plus y aura-t-il peut-être un contrôle a posteriori.
     « Prends vite l'oseille et on en reparle dans quatre ans », c'est la politique de Hollande envers le patronat.
Daniel Mescla

Chômage, précarité, un appel à manifester


samedi 1er décembre 2012
à 14 heures place Stalingrad à Paris
Contre le chômage et la précarité

Plusieurs organisations de chômeurs et de travailleurs précaires appellent à manifester à Paris contre le chômage et la précarité, comme elles le font chaque année depuis dix ans. 
Lutte Ouvrière appelle à rejoindre cette manifestation qui se tiendra à Paris le 1er décembre à 14h, de la place de Stalingrad à la place de Clichy. 

Palestine : une reconnaissance à l’ONU actée et ses limites

Les Palestiniens ont obtenu la reconnaissance de leur État de la part de l’ONU, avec un statut d’observateur. C’est un succès moral pour les dirigeants palestiniens, accueilli comme tel par la population. Cela gêne les gouvernements israélien et américain qui les ont amené à menacer l’Autorité palestinienne de rétorsions financières.
     Mais ce statut ne mettra pas fin à l’impasse dans laquelle se trouve la grande masse des Palestiniens. D’une part, ce vote sur le statut de la Palestine à l’ONU n’aura pas d’implication sur la situation des gens dans les territoires palestiniens. D’autre part, les résolutions de l’ONU n’ont de poids que quand les principales puissances impérialistes, à commencer par les États-Unis, veulent bien leur en donner. Et celles concernant la situation concrète en Palestine sont restées lettres mortes dans le passé.

     Hier, j’ai tenu à représenter Lutte Ouvrière à l’initiative lancée par un « comité-Palestine » d’Argenteuil sur le terre plein boulevard Léon Feix. Celui-ci, coincé entre les deux voies, était une métaphore bien adaptée de Gaza, territoire exigu surpeuplé isolé du monde. La moindre des choses était de manifester notre solidarité avec le peuple palestinien.