jeudi 4 octobre 2012

9 octobre : rendez-vous et parcours


Manifestation du 9 octobre
De la place d’Italie à Montparnasse à partir de 13 heures 30
Parcours : place d’Italie, avenue des Gobelins, rue Gay- Lussac, bd Saint-Michel, bd Montparnasse, place du 18 juin 1940

Action : leur dispersion, un article dans le numéro n°2305 de Lutte Ouvrière en vente à Argenteuil à la Librairie des écoles, bd Léon Feix, et à notre permanence du vendredi au carrefour "Babou" de 17H15 à 18H15


La dispersion des initiatives d'action - se rassembler pour le combat commun : une nécessité vitale
Les travailleurs et toute la population doivent affronter une offensive concertée de la part du patronat et du gouvernement, dans toutes les corporations et dans tous les domaines. Le simple bon sens voudrait que tout soit fait pour unir les travailleurs, leur faire prendre conscience que les problèmes de chacun sont les problèmes de tous, et ainsi redonner confiance dans la possibilité d'inverser le cours des choses.
Pourtant, les initiatives d'action annoncées pour tout le mois d'octobre prennent exactement le chemin contraire et, avant même d'exister, ressemblent à un catalogue de vente par correspondance.
     Qu'on en juge : le 2 octobre, c'était la journée d'action « Sauvons la recherche, sauvons l'université » ; le 3 octobre une manifestation nationale de Sanofi. Le 6 octobre, c'est la journée : « Pour notre santé, le changement c'est maintenant ! ». Le 9 octobre se place la journée d'action de la CGT pour l'industrie et l'emploi. Le 11 octobre, il y a d'un côté la manifestation nationale des retraités et de l'autre celle « Pour un plan d'urgence pour l'enseignement en Seine-Saint-Denis ». Le 23 octobre, un appel de la CGT pour une journée nationale des fonctionnaires. Et enfin le 26 octobre un appel pour une journée d'action des cheminots. Ouf !
     Certes, il peut s'agir d'initiatives séparées qui ont chacune leur justification, et auxquelles certaines organisations syndicales se rallient ou non. Mais c'est bien le problème : les grandes organisations syndicales, délibérément, évitent d'unir les protestations et laissent libre cours à la dispersion. Cela revient à faire croire que chaque problème serait spécifique, et ne serait pas en fait la conséquence d'une seule et même politique, menée de concert par patrons et gouvernement pour la défense des intérêts capitalistes. Au lieu de tracer le chemin de la remobilisation des travailleurs, cela embrouille et divise, avant même qu'une action véritable soit entamée.
      C'est le chemin inverse qu'il est urgent de prendre : celui du rassemblement le plus large pour le combat commun de tous les travailleurs, mettant enfin un terme à ces reculs incessants qui n'ont que trop duré.

                                                                                                        Paul Sorel


mercredi 3 octobre 2012

Nathalie Arthaud en meeting après-demain à Montreuil


Nathalie Arthaud en meeting
 vendredi 5 octobre 2012 à 20h30
Espace Paris-Est Montreuil
128, rue de Paris
Montreuil (Seine-Saint-Denis)
Métro : Robespierre (ligne 9)
Départ en voiture d’Argenteuil : 19 heures devant le café « Les deux gares », sortie Orgemont de la gare d’Argenteuil-centre. Retour assuré. S’inscrire.

Radio, télévision : un silence assourdissant


Pas facile, hier, de trouver dans l’actualité de quoi alimenter cette rubrique, les salariés de la télévision et de la radio publiques étaient en grève, pour protester contre les restrictions budgétaires que l’Etat compte leur imposer en 2013., et les suppressions d’emplois que cela annonce. Sans leur travail, pas d’informations !
     Qui a dit que les grèves, aujourd’hui, ça ne se voit et ne s’entend plus ?

Sanofi : un plan qui ne passe pas


Les travailleurs de Sanofi, « Sanofric » comme ils ont rebaptisé l’entreprise, manifestent aujourd’hui à Paris contre le dernier plan de plus de 900 suppressions d’emplois ( qui succède à 4000 autres en 4 ans). Toutes les suppressions d’emplois sont inacceptables dans cette période de chômage comme celle que nous connaissons. Mais le cas de Sanofi est d’autant plus révoltant que l’entreprise a fait 8,8 milliards de bénéfices l’an dernier et aligne en ce moment des sommes colossales pour racheter un laboratoire colombien.

Bagagistes de Roissy : les travailleurs ne sont pas sans bagage pour lutter


Les bagagistes de 2F de Roissy de l’entreprise rachetée par une autre et qui contestent les conditions de la reprise ont obtenu en partie satisfaction. Le tribunal de Bobigny a reconnu l’irrégularité de la procédure. Mais les patrons ne veulent toujours pas entendre raison.
     Essayer les tribunaux, bien sûr ! Et puis, quand cela ne suffit pas, il y a la veille arme des travailleurs. Elle s’appelle la grève.

RGPP ? « Modernisation de l’action publique » ? Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait la gueule de bois


Le gouvernement socialiste vient de prendre une décision radicale. Finie la « Révision Générale des Politiques Publiques » (RGPP) également appelée ’Réforme de l’Etat« , lancée par Sarkozy en 2007 et qui avait conduit au massacre des services publics par la réduction drastique des effectifs des fonctionnaires. Celle-ci a en effet été »mal vécue" par les agents, dixit Marylise Lebranchu, ministre de la Fonction publique.
     Les économies budgétaires et les suppressions de postes se poursuivront... mais sous une autre rubrique : on ne parlera plus de « réforme de l’Etat », mais de « modernisation de l’action publique ».
     Et dire qu’après ça, certaines mauvaises langues oseront encore dire qu’Hollande ne change rien par rapport à Sarkozy...

mardi 2 octobre 2012

9 Octobre : pour information : la prise de position du syndicat CGT-95 de l'Education

C'est bien volontiers que nous reproduisons ci-dessous, le message suivant :


La CGT s'inscrit dans la journée européenne d'action pour l'industrie et pour l'emploi à l'initiative de la fédération européenne de l'industrie, avec Solidaire et la FSU.
 
Plusieurs fédérations de la CGT (territoriaux, transports, chimie, poste...) et Union Départementales (dont celles d'Ile de France) appellent à faire de cette journée une journée de grève, pour l'emploi et contre l'austérité.
 
Cette journée doit être une première pierre dans la construction d'un rapport de force, permettant aux salariés de refuser la politique de casse sociale mise en place par le patronat et le gouvernement, au prétexte d'une crise que nous n'avons pas à payer.
 
C'est pourquoi, notre union nationale et la CGT Educ'action Val d'Oise appellent l'ensemble des personnels à se mettre en grève le 9 octobre et à manifester. La FSU appelle à se mobiliser, y compris par la grève là où c'est possible.
 
Pour la CGT Educ'action, l'emploi (industriel ou non) concerne l'ensemble des salarié-e-s et notre secteur demeure en première ligne, qu'il s'agisse de l'avenir de nos élèves où du véritable plan social que subissent les collègues non titulaires en cette rentrée. C'est donc tous ensemble, public et privé, que nous devons imposer la fin des politiques d'austérité et destruction d'emplois, par la grève et la manifestation, comme les travailleurs Grecs, Espagnol, portugais...
 
La manifestation parisienne partira à 13h30 de la place d'Italie en direction de Montparnasse.
 
Des départs collectifs en car sont prévus dans le département:
  • devant maison des syndicats de Cergy à 12h15 (inscription au 01 30 32 50 44)
  • devant la salle Pablo Neruda à Montigny à 12h30 (UL de Montigny 01 39 97 02 79)
  • devant la mairie de Gonesse à 12h15 (UL Val d'Oise ouest 01 39 90 77 17)
  • devant Dassault à Argenteuil 12h15 (UL d'Argenteuil 01 34 10 55 11)
Vous trouverez en pièce jointe le tract de notre fédération, celui de la CGT industrie et le préavis de la fédé.
 
Fraternellement
 
Le bureau du SDEN
 
CGT Educ'action Val d'Oise
01 34 10 02 55
06 18 45 43 07
www.educaction95.com