mardi 11 octobre 2011

Tous ensemble !

Quelques enseignants du primaire et du secondaire ont tenu à se mettre en grève aujourd'hui 11 octobre à Argenteuil, aux côtés des autres salariés dans l'action.
     Demain, c'est effectivement tous ensemble que nous pourrons faire reculer patronat, banquiers et gouvernement.

Partage du travail entre tous !

110 travailleurs d'Impression et Services à Herblay, une entreprise de l'imprimerie,  sont menacés  de se retrouver au chômage. L'entreprise, placée aujourd'hui en liquidation judiciaire, connaît depuis des années une situation très confuse  et opaque au niveau de ses différents propriétaires .
     On ne peut pas croire sur parole ce que les propriétaires des entreprises et autres actionnaires disent. Il faudrait la levée du secret des affaires, et le contrôle des travailleurs sur les comptes des banques et des entreprises. Quant aux salariés, il faut exiger le partage du travail entre tous sans diminution de salaire. Ces axes de mobilisation concernent tous les travailleurs, à Herblay comme ailleurs.

lundi 10 octobre 2011

Premier tour des primaires socialistes, un communiqué de Nathalie Arthaud

Après le premier tour des primaires socialistes
Traité comme un événement « historique » par la télévision et la presse, le premier tour des primaires socialistes a donné un résultat sans surprise : ce sont les deux principaux porte-parole de la gauche qui s’affiche « responsable » vis-à-vis du patronat qui arrivent en tête. Martine Aubry, l’ancienne ministre du Travail de Jospin, celle qui mit en place l’annualisation du temps de travail, contre François Hollande, celui qui n’hésite pas à annoncer dès maintenant qu’avec lui, ce sera la rigueur pour les classes populaires.
Maintenant va commencer la course aux petites phrases entre Aubry et Hollande pour gagner les électeurs de Montebourg. On aura droit à quelques coups de chapeau à la « démondialisation », quelques fortes phrases contre les banques qu’il faudrait réguler, histoire de rappeler que le Parti socialiste se veut de gauche. Mais Parisot elle-même, la patronne du Medef, a tenu à souligner que « tous les candidats à la primaire socialiste n’ont cessé de dire, pendant toute cette première phase, à quel point ils souhaitaient soutenir, encourager, les entreprises », ce qui, dans sa bouche, signifie clairement aider le grand patronat et les banquiers.
Au final, quel que soit le vainqueur des primaires, et s’il ou elle l’emporte à la présidentielle, les concurrents des primaires se retrouveront ensemble derrière un gouvernement qui mènera la guerre aux classes populaires – comme le font les socialistes grecs ou espagnols.
Quant aux travailleurs, c’est dans la rue qu’ils ont à lutter aujourd’hui contre Sarkozy et demain contre les futures mesures de Hollande ou d’Aubry.
                                                     Nathalie Arthaud, le 10.10.11.

Elle est peut-être devenue socialiste

Selon le Parisien, la dame du député UMP G. Mothron aurait voté aux primaires du PS. On reste sans voix, on s'interroge.
     Assistante parlementaire de son mari, aurait-elle été licenciée ? Est-elle votomane, quand elle voit une urne ne peut-elle pas s'empêcher de voter ? Ou veut-elle tenter de se faire pardonner ses multiples interruptions proférées des tribunes à l'égard de la municipalité lors des conseils municipaux ?

dimanche 9 octobre 2011

L'envers de Steve Jobs

Extrait du blog de Nathalie Arthaud :

"...Son génie d’homme d’affaires sans scrupule l’a conduit à faire fabriquer ses produits par un des pires exploiteurs capitalistes en Chine. Foxconn, une entreprise de 900 000 salariés qui a fait la une des journaux en raison du suicide de 13 de ses salariés. Mais c’est l’entreprise Wintek, qui a fait l’objet d’un reportage dans la presse qui m’a frappée et qui fait que je ne plus voir un iPhone ou autre iPad sans imaginer les milliers de petites mains surexploitées qui les fabriquent.
     Il s’agissait de l’histoire de Jia Jingchuan, 27 ans. Il était ouvrier en Chine, dans une usine fabriquant des écrans tactiles pour l’iPhone. Je dis « était ouvrier », parce qu’aujourd’hui Jia Jingchuan est beaucoup trop malade pour pouvoir encore travailler. Il a été empoisonné comme 137 de ses camarades de travail par le solvant qu’il devait utiliser pour nettoyer les écrans, qui contenait du n-hexane, un produit hautement toxique qui attaque le système nerveux. Les patrons qui dirigeaient la société n’ignoraient pas les effets nocifs de ce produit : sa dangerosité a été établie dans les années 1960 ! Mais qu’importe à ces gens-là ? Jia Jingchuan a ensuite été licencié. L’entreprise a essayé d’acheter son silence pour 15 000 €, en vain..."

Le blog de Nathalie Arthaud

nathalie-arthaud.info

samedi 8 octobre 2011

Devoir de mémoire ? Devoir de réflexion politique surtout

L'Association des Travailleurs Maghrébins de France, l'Association argenteuillaise du cinéma indépendant, et d'autres mouvements et partis, organisent un certain nombre d'initiatives à l'occasion du Cinquantième anniversaire de la manifestation algérienne du 17 octobre 1961. Mercredi soir, au Figuier Blanc, à 20 heures 30, aura lieu en particulier la projection en avant-première du film de Yasmina Adi, "Ici on noie les Algériens". Un débat suivra.
     Lutte Ouvrière s'associe à ces initiatives, et invite ses proches à participer à cette soirée-débat.   
      Se souvenir de l'horreur de la répression de l'appareil d'Etat français,  en transmettre la mémoire, est nécessaire. Mais pour préparer l'avenir cela ne suffit pas. Pourquoi tous les travailleurs de la Région parisienne  ne furent-ils pas ce soir-là conviés par leurs organisations métropolitaines à manifester aux côtés de leurs camarades ouvriers algériens qui protestaient contre le couvre-feu qui les visait ? Pourquoi, dans les jours qui suivirent, aucune réaction d'ampleur ne fut organisée par les organisations de la classe ouvrière en particulier les plus importantes qu'étaient le PCF et la CGT ? Quelle était la politique du FLN qui ne tenta jamais vraiment de s'adresser à tous les autres travailleurs de métropole ?

La politique criminelle de deux Etats oppresseurs

En visite en Arménie, NS y a été de son couplet sur la nécessaire reconnaissance par la Turquie du Génocide arménien de 1915 qui fit des centaines de milliers de morts. Le gouvernement turc lui a rétorqué qu'avant de faire la leçon aux autres, les dirigeants français avaient de quoi faire, devant leur porte, avec les victimes du passé colonial de la France.
     Dirigeants français et dirigeants turcs, en ne reconnaissant pas les crimes du passé de leurs Etats, affirment par la-même leur solidarité post mortem avec leurs ancêtres politiques qui les perpétuèrent.