dimanche 26 mai 2024

Régime syrien : un procès qui ne pouvait qu’escamoter les complicités

 

Une politique extérieure « démocratique » de l’État français tellement à géométrie variable

 


Le procès de trois généraux syriens vient de se tenir à Paris. Ils étaient jugés pour complicité de crime contre l’humanité et complicité de crimes de guerre : proches de Bachar el-Assad, ils auraient arrêté, torturé et tué un père et son fils franco-syriens il y a une dizaine d’années. Ils ont été condamnés à la prison à perpétuité.

         Il faut une bonne dose de culot aux autorités françaises pour avoir mis en scène un tel procès alors que Chirac avait en son temps remis la légion d’honneur à el-Assad. La politique extérieure de l’État français s’est toujours appuyé sur des dictateurs, comme lorsqu’elle déroule le tapis rouge à Mohamed ben Salmane, prince saoudien qui a fait assassiner et découper un journaliste opposant.

         Mais le procès des méthodes de l’État français pour maintenir sa domination impérialiste n’a bien sûr pas eu lieu.

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