Des problèmes fondamentalement liés. Des combats qui le sont tout autant.
Enseignants en grève s’adressant aux hospitaliers au petit matin
Mercredi prochain, la municipalité d’Argenteuil, complètement indifférente et muette sur la grande mobilisation actuelle, sera servie, tout comme celle de Bezons, si elle veut entendre les questions qui taraudent l’énorme majorité des habitants de la Ville.
À midi ce jour-là, un rassemblement aura lieu devant la mairie de Bezons, la maire PS étant la présidente actuelle d'AB-Habitat. Les travailleurs du bailleur et les locataires se retrouveront au coude à coude pour affirmer des revendications qui les unissent : lutte contre la dégradation du service, augmentation des salaires des agents… et des locataires en tant que travailleurs qui ne peuvent plus supporter les augmentations, des charges en particulier.
À 18 heures ou 17 heures 45, un cortège partira de la salle Jean Vilar pour affirmer qu’il faut amplifier le combat qui se développe contre une réforme infâme des retraites.
Il devrait rejoindre par l’avenue Gabriel Péri le rassemblement initié avant le conseil municipal du soir-même par le Comité Jean Vilar qui lutte depuis 2016 contre la vente à l’encan de l’espace Jean-Vilar.
Au-delà des apparences, ces combats ont un dénominateur commun, la mobilisation des puissants, des dominants, petits et grands, qui veulent imposer leur loi, et toujours davantage au service de la classe qui s’enrichit toujours plus sur le dos du monde du travail. DM
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