Les grévistes devront-ils trouver leur Salle du jeu de paume ?
Dessin de
Jacques Louis David
La municipalité LR d’Argenteuil a phagocyté après 2002 l’espace Nelson Mandela en lui retirant le caractère d’une Bourse du travail accueillant tous les syndicats qui devait être le sien. L’espace du boulevard Lénine (bientôt débaptisé) devait pourtant assurer la continuité de l’ancienne Bourse de l’avenue Jean-Jaurès.
Aujourd’hui, il n’est pas simple, même pour une organisation syndicale, de pouvoir facilement y tenir une réunion. À cela s’ajoute la neutralisation actuelle des salles du complexe Jean Vilar. Cela impacte aussi l’activité syndicale.
Cette situation générale devient cruciale en cas de grèves importantes où les grévistes ont la nécessité absolue de se réunir. Cela peut devenir impératif actuellement si la lutte pour les retraites et le reste s’amplifiait.
Certes, les travailleurs peuvent toujours occuper leurs lieux de travail et donc s’y réunir.
Cela fait me rappeler un évènement majeur de la Révolution lorsque les députés du Tiers-état furent contraints en juin 1789 de se réunir à part, leur salle de réunion habituelle ayant été fermée sur ordre du potentat de l’époque, le roi. Ils occupèrent une salle de jeu de paume… la nécessité faisant loi. N’en déplaise aux « sportifs » d’alors et aux édiles royaux de l’époque. DM
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