mardi 10 août 2021

Argenteuil, Châtellerault, magasins Action et autres enseignes : le profit des actionnaires au prix de la surexploitation des travailleurs

 

Un salarié nécessaire non embauché, c’est un paquet de fric gagné


 Certes, une très bonne Action… pour les actionnaires

Un des magasins Action de l’hexagone, à Châtellerault, était à l’arrêt samedi. Les salariés étaient en grève à l’appel de la CGT pour protester contre des conditions de travail très dégradées, ce qu’exprimait un panneau installé devant le magasin : « Manque d'effectifs, surcharge de travail, changement d'horaires, augmentation des salaires, prime Macron, non à l'insécurité... No réaction? »

         Un gréviste décrivait ainsi les conditions de travail des salariés : « Depuis l'ouverture en 2016, le magasin accueille toujours plus de monde, fait toujours de plus de chiffre... Il a énormément de succès, et malgré ça, l'effectif ne bouge pas, témoignent les grévistes. On est douze, on est sollicités de partout, en rayon, en caisse... Pour pouvoir tout gérer, on nous a augmenté nos amplitudes horaires, avec une embauche à 6h et une débauche à 20h30. On fait chacun le travail de deux personnes pour un salaire ridicule. »

         La lecture de notre brève n’étonnera pas nos lecteurs qui fréquentent, eux, le magasin installé depuis quelques années au premier étage du centre commercial Côté Seine d’Argenteuil. Les clients de ce magasin populaire le constatent chaque jour. Il manque des effectifs, et pas qu’un. C’est dommageable à eux-mêmes, et bien sûr aux salariés de l’enseigne. DM

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