lundi 4 janvier 2021

Cédric Chouviat, mort il y a un an suite à une arrestation musclée. Les policiers concernés sont toujours policiers

 

Les violences policières ne doivent jamais être oubliées

 


Une marche a eu lieu hier en mémoire de Cédric Chouviat, ce livreur tombé dans le coma durant son arrestation par des policiers le 3 janvier 2020, et décédé deux jours plus tard.

Un extrait d’un article du numéro 2708 de Lutte ouvrière de Nadia CANTALE

Violences policières : des images accablantes

24 Juin 2020

Des vidéos de l’arrestation de Cédric Chouviat, le 3 janvier dernier, ont été rendues publiques ces derniers jours. On y entend ce livreur de 42 ans, plaqué au sol sur le ventre à l’issue d’un contrôle routier, dire « j’étouffe » à plusieurs reprises. Tombé dans le coma durant cette arrestation, il décédait deux jours plus tard à l’hôpital, des suites de l’asphyxie, accompagnée d’une fracture du larynx.

Du côté de la police, on explique que Cédric Chouviat ne se laissait pas faire et s’était même montré insultant. Comme si cela pouvait justifier la mort d’un homme désarmé dont les insultes les plus graves ont été « clown » et « pauvre type » ! Mais peu importe, il s’agit de soutenir que les policiers ne sont pas coupables de cette mort et que c’est la victime qui a eu le tort de protester et de ne pas se soumettre sans faire d’histoires.

Les « J’étouffe » répétés par Cédric Chouviat résonnent d’autant plus fortement qu’ils font écho au « I can’t breathe » de George Floyd, lui aussi assassiné lors d’un contrôle policier, aux États-Unis cette fois, et à l’origine de la vague de mobilisation contre le racisme et les violences policières.

En France comme aux États-Unis, le mépris et le racisme des forces de police envers les petites gens sont permanents. Ils s’expriment dans les attitudes et les propos des policiers, des contrôles au faciès au tutoiement, en passant par les amendes distribuées pour « montrer qui commande ». Et parfois ce mépris est mortel… »

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