Hors-sol
la démocratie directe. Lors de la grève de PSA-Aulnay
Ce soir a lieu le troisième conseil municipal de la mandature. Il se tient à huit-clos, comme si, en l'organisant à Jean Vilar, il n'avait pas été possible d’utiliser la salle jean Vilar pour réaliser les conditions sanitaires nécessaires. Il est vrai, je crois, que le balcon a été dépouillé de ses fauteuils…
Sur
le site de la Ville, les points à l’ordre du jour de ce conseil figurent bien. Mais
pourquoi les textes de synthèse remis aux conseillers municipaux n’y figurent
pas, eux. Les 115 000 habitants n’ont pas le droit de savoir ?
Comme nous l’avons évoqué hier à propos du point sur l’avenir de la colonie de vacances de Saint-Hilaire de Riez, les affaires se traitent bien loin des conseils municipaux, et en amont, loin même desdits représentants des habitants.
A contrario, comment fonctionnerait un conseil municipal communiste révolutionnaire ?
Tous les documents seraient à disposition des habitants. Des points à l’ordre du jour des conseils seraient proposés et annoncés en amont de telle façon qu’ils puissent être discutés par des comités de quartier ouverts à tous. Ils ne pourraient être discutés au sein même du conseil sans que cette discussion générale préalable ait eu lieu. Le rythme de ces conseils serait à la mesure des questions à conclure et donc à voter. Les moyens d’information municipale seraient mis au service de l’information et de la discussion des points débattus et à voter.
Ce
n’est pas encore la démocratie directe, même si cela s’en approche, mais cela
serait à des années-lumière du fonctionnement dérisoire qui a lieu autour des « conseils
municipaux » à Argenteuil. DM
Deux surprises, deux interrogations
La réunion du conseil municipal de ce soir nous a conduit à deux réflexions.
La première. Je n’avais pas remarqué que le premier adjoint, le tonitruant Xavier Péricat, ne soit plus en charge ni des finances ni du budget. Cela donne l’impression d’un certain déclassement. Peut-être ainsi se met-il en réserve de la république. Rappelons qu’il fut un temps où le maire Georges Mothron niait avoir l’intention de mener un second mandat...
Le second est un vote de l’actuelle adjointe à l’urbanisme, Camille Gicquel lors du précédent conseil municipal du 6 octobre dernier. Il s’agissait d’un vote concernant la vente d’un bien municipal dans le cadre d’un projet immobilier de la société Kaufman & Broad au 72 rue Paul-Vaillant-Couturier. La non-participation au vote de l’adjointe à l’urbanisme à cette occasion m’avait surpris. Lorsqu’un membre de ce genre d’assemblée ne participe pas au vote, c’est qu’il est concerné directement par la délibération en question. Deux mois plus tard, je suis passé de l’étonnement à l’interrogation. Les lecteurs de la présente brève de la municipalité ou d’ailleurs peuvent toujours aider à m’éclairer. DM
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