L’appel
de Hulot : cent façons de noyer le poison capitaliste
13 Mai 2020
« Le temps est venu d’applaudir
la vie », « Le temps est venu de lier notre je au nous », « Le temps est venu
de la bienveillance », « Le temps est venu de la résilience » : ce sont
quelques-uns des « cent principes pour un nouveau monde » de Nicolas
Hulot. Son Manifeste pour l’après-Codiv, est le plus verbeux, le plus
creux et le plus long des multiples appels publiés par divers artistes,
intellectuels ou politiciens.
Visiblement, pour les auteurs de
ces plateformes, « le temps n’est pas venu » de distinguer la
division de l’humanité par le capitalisme en classes sociales aux intérêts
diamétralement opposés. L’exploitation des travailleurs par la bourgeoisie
disparaît derrière des formules mettant tout le monde dans le même bateau. Dire
que « le temps est venu de la sobriété » et « d’apprendre à vivre
plus simplement » est une véritable insulte aux pauvres du monde entier de
la part d’un Hulot qui avait été obligé de déclarer un patrimoine de 7,2
millions d’euros et la possession de sept véhicules à moteur quand il était
rentré au gouvernement en 2017.
Les gouvernants, en France et ailleurs, privilégient constamment les intérêts de la grande bourgeoisie au détriment des besoins élémentaires – alimentation, santé, logement, éducation, etc. – du reste de la population. Il ne sert à rien de les appeler à en avoir conscience, car ils mènent cette politique de classe en toute connaissance de cause. Ils n’ignorent rien des risques permanents de crises économiques, sociales, sanitaires, écologiques, que le capitalisme fait peser sur la planète, mais ils sont dévoués corps et âme à la bourgeoisie.
Les gouvernants, en France et ailleurs, privilégient constamment les intérêts de la grande bourgeoisie au détriment des besoins élémentaires – alimentation, santé, logement, éducation, etc. – du reste de la population. Il ne sert à rien de les appeler à en avoir conscience, car ils mènent cette politique de classe en toute connaissance de cause. Ils n’ignorent rien des risques permanents de crises économiques, sociales, sanitaires, écologiques, que le capitalisme fait peser sur la planète, mais ils sont dévoués corps et âme à la bourgeoisie.
Les supplier de changer de
politique est naïf ou est une tromperie consciente. Et de la part d’un Hulot,
qui était devenu le ministre de la caution écologique de Macron pour finir par
démissionner, dépité de sa propre incapacité à changer quoi que soit aux effets
désastreux sur l’environnement de la course au profit des capitalistes, c’est
un rideau de fumée destiné à cacher leurs responsabilités dans la catastrophe.
« Le temps est venu »… de leur ôter le pouvoir de nuire.
Lucien
DÉTROIT (Lutte ouvrière n°2702)
Nous
reprenons notre permanence de 17 heures 15 à 18 heures 15 dès ce vendredi 15
mai au carrefour « Babou » de l’avenue Gabriel Péri. En gardant les distances
nécessaires, on peut se retrouver. La semaine prochaine, on peut prévoir une
réunion d’une heure à l’air libre, 10 participants maxi.
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