Ne jamais compter sur le bla-bla-bla de politiciens en quête de
publicité
Le tribunal d'Amiens a placé
l'ex-usine Whirlpool en redressement judiciaire.
Macron
était venu juste avant le second tour de l'élection présidentielle promettre
qu'il n'y aurait pas de licenciement.
Il y a un an, un petit industriel
local, Nicolas Decayeux, patron du Medef du département, réembauchait sur le site 162
ex-salariés de Whirlpool.
Un an
plus tard, le rideau tombe sur cette farce et la nouvelle est tombée juste
après les élections européennes, comme pour Alsthom-Belfort.
Et c'est
l'État, au travers de son préfet, qui a signifié la fin de la partie. L’État a
décidé de ne plus soutenir Decayeux et de s'orienter vers la recherche de
reclassement des salariés.
C’est la
mobilisation des salariés qui avaient braqués les projecteurs sur eux lors de
la campagne présidentielle.
Pour
lutter contre les licenciements, les travailleurs ne peuvent compter sur le
bla-bla-bla de politiciens en recherche de publicité.
C’est tous ensemble que les
travailleurs, par leurs luttes collectives, pourront faire reculer le patronat
et contester le pouvoir qu’il a de licencier à son gré en jetant les
travailleurs au chômage.
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