mercredi 5 juin 2019

Macron Whirlpool-Amiens : sa mascarade se conclut par la fermeture


Ne jamais compter sur le bla-bla-bla de politiciens en quête de publicité



Le tribunal d'Amiens a placé l'ex-usine Whirlpool en redressement judiciaire.
Macron était venu juste avant le second tour de l'élection présidentielle promettre qu'il n'y aurait pas de licenciement.
           Il y a un an, un petit industriel local, Nicolas Decayeux, patron du Medef du département, réembauchait sur le site 162 ex-salariés de Whirlpool.
Un an plus tard, le rideau tombe sur cette farce et la nouvelle est tombée juste après les élections européennes, comme pour Alsthom-Belfort.
Et c'est l'État, au travers de son préfet, qui a signifié la fin de la partie. L’État a décidé de ne plus soutenir Decayeux et de s'orienter vers la recherche de reclassement des salariés.
C’est la mobilisation des salariés qui avaient braqués les projecteurs sur eux lors de la campagne présidentielle.
Pour lutter contre les licenciements, les travailleurs ne peuvent compter sur le bla-bla-bla de politiciens en recherche de publicité.
C’est tous ensemble que les travailleurs, par leurs luttes collectives, pourront faire reculer le patronat et contester le pouvoir qu’il a de licencier à son gré en jetant les travailleurs au chômage.

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