Des moyens pour l’Education !
Après le succès de la mobilisation du 24 novembre
dernier, face à la situation catastrophique de l’Education sur la Ville, dans
la perspective d’amplifier le mouvement
Réunion ouverte à tous, enseignants, parents
d’élèves, …
A 18 heures
Ce soir jeudi 14 décembre
Espace Nelson Mandela
Une situation comparable à ce qui se produit
ailleurs, dans les villes populaires, et particulièrement en Seine-Saint Denis.
Pour information l’appel à la grève pour aujourd’hui
dans ce département
Seine-Saint-Denis
: assez du manque de moyens !
Alors que le gouvernement annonce
une diminution des recrutements en 2018, les syndicats de l’éducation de
Seine-Saint-Denis ont appelé à la grève et à manifester le jeudi 14 décembre.
La situation dans le département,
comme dans de nombreux départements populaires, ne fait que s’aggraver,
d’autant plus que, depuis des années, les gouvernements successifs n’ont
absolument pas pris en compte la montée démographique.
Depuis 2007, 6 000 élèves de plus
sont arrivés dans les collèges de Seine-Saint-Denis, alors qu’entre 2007 et
2012, le gouvernement Sarkozy a sabré dans les postes. Ensuite, le gouvernement
Hollande en a certes créé, sans pour autant revenir complètement sur cette
saignée, mais en 2017 les collèges ont encore accueilli 1 200 élèves
supplémentaires.
Partout les classes sont bondées
et de nombreux collèges et lycées sont au bord de l’implosion. Les actes
d’incivilité se multiplient.
L’annonce de la réforme du bac
vient augmenter le mécontentement des enseignants et du personnel de vie
scolaire. Car la mise en place du contrôle continu dans les lycées va accroître
les inégalités entre les établissements. Un bac obtenu dans un lycée dont la
réputation est mauvaise n’aura pas la même valeur que celui d’un bon lycée
parisien. À l’heure où le gouvernement renforce la sélection à l’entrée de
l’enseignement supérieur, ce sont surtout les élèves issus des banlieues qui
feront lieu les frais de la fin du diplôme du bac national et anonyme.
Dans le même temps, le
gouvernement s’apprête à réformer l’enseignement professionnel en y
réintroduisant l’apprentissage et en remettant en cause les objectifs affichés
du lycée professionnel : donner aux élèves à la fois une culture générale et
spécialisée. L’apprentissage sera une manière de diminuer les heures de culture
générale et d’adapter l’offre de formation aux besoins immédiats des patrons.
Dans ce département comme
partout, il faut de vrais moyens pour l’éducation.
Aline URBAIN (Lutte ouvrière
n°2576)
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire