Suite à la conférence de presse que le Comité Jean Vilar avait organisé vendredi dernier, un article est paru mercredi dans La Gazette sous le titre «Argenteuil : la pétition du comité Jean-Vilar atteint les 5 200 signatures »
https://actu.fr/ile-de-france/argenteuil_95018/argenteuil-petition-comite-jean-vilar-atteint-5-200-signatures_13428206.html
Notre commentaire portera
uniquement sur ce que le représentant de la municipalité, Xavier Péricat,
premier adjoint, y déclare :
Florilège municipal
« en
dépit des bâtons qu’on nous met dans les roues »
Voilà une belle reconnaissance de
l’action du Comité Jean Vilar. Pour celui-ci, il s’agit bien d’entraver un
projet calamiteux, qui n’a jamais été présenté en aval à la population, puis
discuté avec elle. Il ne reste à celle-ci qu’à empêcher sa réalisation.
« Il n’y aura pas de démolition de Jean-Vilar
tant que toutes les autorisations n’auront pas été obtenues »
Si elle correspond à ce qui se
fera, on peut saluer cette déclaration. Pas de « syndrome Henri Barbusse »,
ce stade que l’on détruisit prématurément auprès du pont et qui laissa la place
à une friche pendant 12 ans puisque le « projet Pathé » n’aboutit pas !
Par ailleurs, l’adjoint reconnaît par-là que rien n’est fait encore, et que la
réalisation du « blockhaus » est bien conditionnée encore par un
certain nombre d’autorisations. Au fait, monsieur Péricat, l’argent du terrain
est arrivé ou pas dans les caisses de la Ville ?
«
Si on dit aux gens qu’on détruit une salle des fêtes sans préciser qu’on construit
une nouvelle salle provisoire (au Val Nord, face à la halle des sports, Ndlr),
on joue sur les inquiétudes et les peurs »
Pour la gouverne de M. Péricat,
les signatures ont été obtenues globalement sur le refus net de voir liquider
une fraction de la propriété communale, espace et complexe Jean Vilar, la
destruction des berges, et le refus à cet endroit-là d’un projet jugé
calamiteux, disproportionné et totalement inutile d’un point de vue
social. Comme si nous avions omis de
parler de la salle de spectacle privé, et de l’installation d’une structure
dite provisoire qui aurait pu être mise en place depuis un an pour ne pas
bloquer toutes les associations actuellement toujours dans l’expectative pour
organiser leurs évènements 2018 après février !
Mais
pour éviter toutes les « inquiétudes
et les peurs », la municipalité avaient tous les moyens depuis deux
ans pour informer les habitants. Elle a des salles pour s’expliquer. Elle a un
outil, « L’Argenteuillais ».
Elle s’est faire du papier quand cela lui chante. Qu’elle ne vienne pas
maintenant nous raconter des histoires sur une « information »
qu’elle n’a pas faite, et que le Comité Jean Vilar, lui, a effectuée, avec ses
petits moyens, mais avec sa grande détermination. DM
« Défense de Jean Vilar »
Rassemblement devant le Figuier blanc
Jeudi 23 novembre
19 heures 30
1 commentaires:
Oui, la dernière phrase de M. Péricat est révélatrice avec ses trois "on", ses "inquiétudes" et ses "peurs" : là où nous essayons d'informer, et dans la bonne humeur comme le montre la photo !, la Municipalité tente de nous discréditer et de rejeter sur nous la responsabilité d'informer… qui est la sienne et qu'elle n'assume pas !
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